Les Forces Barkhanes et djihadistes continuent d’aggraver l’insécurité et l’inquiétude des populations de l’Alibori
Le mercredi 23 novembre 2022, dans l’après-midi, un contingent d’une dizaine de soldats français est arrivé depuis Cotonou, sous escorte de l’armée béninoise, dans la ville de Kandi.
Ce qui est étonnant, c’est qu’on a observé qu’une semaine après l’arrivée du contingent, c’est à dire le 30 novembre 2022 à 4h30 environ, une attaque djihadiste a semé le désaroi dans le village de Kangara de la Commune de Karimama. La riposte des éléments de la Police Républicaine sur les lieux a donné lieu à un affrontement entre assaillants et policiers béninois. Il y aurait eu un mort et des blessés qui ont été acheminés ce même matin à Kandi vers 5h 45 par avion. Mais la fin du cauchemar des populations de l’ Alibori n’est pas pour demain.
En effet, un espace de plus de 50 ha est en train d’être aménagé pour les forces Barkanes sur la ligne de la route Kandi-Ségbana, exactement, entre les villages Waranzi et Liboussou (séparés de 6km) et sur le côté gauche du tronçon, dans la direction de Ségbana.
Face à ce siège grandissant des populations du département de l’Alibori par les forces Barkhanes et djihadistes, le préfet KY-SAMA Oumar Bello et les maires des communes, non seulement se taisent, mais en plus, empêchent que les Radios locales informent les populations.
Kandi, le 30 novembre 2022
Soulé BOHEDJO, correspondant de La Flamme depuis Kandi