Editorial
La putréfaction du pouvoir autocratique fait des ravages
Plus d’un millier de sous-officiers, d’officiers des forces de défense et de sécurité et assimilés sont mis à la retraite forcée du jour au lendemain par application de lois scélérates que le pouvoir autocratique bricole pour régler des comptes. Voilà le dernier acte criminel contre la stabilité, le moral de nos forces armées et la vie de ces pères et mères de familles. Déjà, des morts subites et des cas d’attaques vasculaires cérébrales (AVC) qui se multiplient. Devant les réprobations et dénonciations qui fusent de toutes parts, le pouvoir de Talon, par la voix de son porte-parole, Léandre Houngbédji, déclare qu’il ne s’agit pas de sanctions. Alors, sur quels critères ont été identifiés et fichés ces hommes et femmes qui sont mis à la retraite d’office ?
Déjà dans la même semaine, le pouvoir s’est fait accorder par les députés et à l’unanimité, l’autorisation de ratification de l’accord colonial de maintien des chaines d’assujettissement monétaire à la France coloniale. Un crime de plus contre les aspirations aujourd’hui ouvertement exprimées de rejet de la tutelle impérialiste, notamment française pour la souveraineté et l’indépendance véritable de nos peuples.
Comme tout pouvoir en faillite et en putréfaction, celui de dictature autocratique de Talon, commet et commettra chaque jour, des ravages contre notre pays et des souffrances supplémentaires aux travailleurs et au peuple. Il poursuivra des manœuvres avec tous ceux qui sont prêts à l’accompagner pour le maintien de son système autocratique.
La seule issue se trouve dans les combats populaires pour en finir avec ce pouvoir de dictature autocratique.
La Rédaction