Editorial
Œuvrer pour des Assises nationales qui affirment et consacrent la souveraineté de notre pays
La question d’une Nouvelle Assise (Conférence nationale) revient à l’ordre du jour. Tout le monde s’agite à ce propos, en particulier les restes des tenants et dirigeants de la Conférence de 1990 et les nouveaux venus au râtelier pour perpétuer le système de type colonial dans notre pays.
Le Peuple béninois se trouve à nouveau face à un défi, face à une autre croisée des chemins. Une autre Assise est appelée, une Nouvelle Conférence nationale.
Faudra-t-il reconduire la Constitution de 1990 qui n’est que la Volonté de la France Coloniale faite Loi et qui permet à Talon de monopoliser tout notre patrimoine, de détruire nos libertés et de faire venir des troupes françaises tuer nos enfants ? Ou une autre Constitution qui rejette toute intrusion des puissances impérialistes dans nos affaires intérieures, qui établit pour toujours les libertés fondamentales, la souveraineté du peuple béninois sur notre destinée tant économique que politique, la probité dans la gestion de nos biens et l’émancipation de pays ? Tel est le défi.
Les travailleurs, la jeunesse et le peuple au combat pour la fin du système autocratique de Patrice Talon sauront relever le défi et aller jusqu’au bout : Chasser de notre pays l’impérialisme français et ses troupes et instaurer un pouvoir des travailleurs et du peuple, un pouvoir patriotique et de probité.
La Rédaction