EDITORIAL

Les patriotes en campagne pour l’APP au pouvoir

Contre la campagne de Patrice Talon, Philippe
Noudjènoumè, Président de l’APP (Alliance Pour la Patrie)
a appelé le peuple à s’opposer à un second mandat à
l’autocrate et à mettre en avant ses propres exigences
émancipatrices. Prenant le devant, Philippe Noudjènoumè a
synthétisé les exigences populaires dans un programme de
gouvernement centré sur « l’Homme, la Patrie et la
Démocratie ». A son appel et à sa suite, les patriotes tant de
l’intérieur que de l’extérieur organisent forums, meetings,
causeries à travers tous les départements du pays et dans toutes
les couches pour d’une part dénoncer et rejeter le pouvoir
affameur et despotique de Talon, et d’autre part, populariser le
programme patriotique et de probité de Philippe Noudjènoumè.
Le pouvoir, comme aux abois, multiplie les intimidations des
populations, étale ouvertement les éléments de fraude aux fins
de proclamer une « large participation et ou important taux de
participation » à la mascarade électorale de Talon contre Talon.
Alors, le président-candidat peut permettre et valider le vote des
mineurs en décrétant lui-même qu’une carte d’identité scolaire
peut servir de document pour le vote ; carte que n’importe quel
directeur d’un collège public ou privé peut fabriquer par milliers
en une nuit et sans aucun contrôle. Alors, on peut tenter
d’intimider les populations par des arrestations d’opposants ou
interdictions de meetings.
Tous ces agissements confortent les patriotes dans leurs
combats et le peuple dans sa volonté inébranlable : Talon
dégage ! Philippe Noudjènoumè au pouvoir !
La Rédaction


Contre un second mandat à Patrice Talon,
Les patriotes en campagne pour l’APP et Philippe
NOUDJENOUME au pouvoir.

ans une Adresse en date du 25 mars 2021, veille du
lancement officiel de la campagne électorale, Philippe
NOUDJENOUME a demandé au peuple : « lève-toi pour
dire NON à un nouveau mandat à Patrice Talon ! NON au Pag
assassin et de ruine du pays ! » Le mot d’ordre est clair et net :
« Talon dégage ! Non à un nouveau mandat à l’assassin Patrice
Talon ! En avant pour une alternative démocratique,
patriotique et de probité ! » Le mot d’ordre indique une
alternative : APP au pouvoir ! Philippe Noudjènoumè, président
de l’APP au pouvoir !, Alternative qui galvanise au combat pour
sauter l’obstacle que constitue le pouvoir autocratique, affameur
et de ruine de Patrice Talon. Le contenu de cette alternative est
précisé avec le programme de gouvernement de Philippe
Noudjènoumè (Cf La Flamme n° 394 du 26 mars 2021).
Avec tous ces éléments de campagne, les patriotes, tant de
l’intérieur que de l’extérieur, se sont lancés sur le terrain,
méprisant les propos grotesques d’un Tiando qui tente
d’insinuer que seuls les partis et groupes des candidats officiels
auraient le droit de faire campagne. Argutie d’ailleurs dénoncée
et combattue par Philippe Noudjènoumè dans son adresse du 25
mars: « Peuple béninois, vous en avez le droit et le devoir de le
faire. Car le peuple sollicité à exprimer son suffrage, donc à voter,
a le droit souverain de donner son avis sur les candidats et les
programmes à lui proposés ; de dire « Oui ou Non » et d’en
proposer une alternative. Nous devons opposer à la campagne
électorale de Talon et de ses accompagnateurs nos exigences
pour un rejet franc et massif du programme assassin dit d’Action
du Gouvernement ; opposer un non franc et sans ambiguïté à un
nouveau mandat mortel de cinq ans à Patrice Talon. »
Les travailleurs, les femmes, les jeunes qui avaient programmé
des Forums pour réfléchir et adopter une alternative à la
gouvernance destructrice connue dans le pays depuis 1960, se
sont sentis encore plus galvanisés. Ainsi les organisations
patriotiques dans les différents départements du pays ont tenu
des forums : Le département du Littoral à Cotonou le 26 mars,
de l’Atlantique à Allada et l’Alibori à Kandi le 27 mars, de la Donga
à Djougou et du Mono à Sè le 28 mars. La jeunesse patriotique a
tenu son forum national réunissant des délégations de jeunes de
toute condition (élève, étudiant, apprenti, paysan, salarié) le 28
mars à Cotonou. Tous ces forums ont répondu aux mots d’ordre
de campagne du Président de l’APP, non seulement par
l’adhésion et l’approfondissement du programme patriotique et
de probité de l’APP à leur région respective, mais ont tous vibré
à l’unisson aux cris de : Talon dégage ! Philippe Nodjènoumè au
pouvoir !
A titre d’illustration, voici ce qu’on peut lire dans le Forum de
l’Atlantique tenu le 27 mars dans son communiqué final: « Après
le mot de bienvenue du président du comité d’organisation du
forum, ils ont écouté un exposé sur le programme patriotique à
appliquer tout de suite lorsqu’ils auront lutté avec l’ensemble du
peuple de tout le pays pour l’avènement d’un gouvernement
patriotique et de probité avec à sa tête le Pr. Philippe
Noudjènoumé, Président de l’Alliance Pour la Patrie. Les riches
débats qui ont suivi l’exposé ont fait ressortir la souffrance
qu’impose le pouvoir de Talon à toutes les couches sociales et
dont les bras exécutants sont le préfet Jean Claude Codjia et les
maires nommés. Des résolutions ont été prises pour lutter et en
finir avec les privations de liberté, les expropriations arbitraires,
brimades, les taxes multiples, la misère et la faim et aussi pour la
libération des détenus politiques et des exilés politiques dont
Laurent Mètongnon et ses co-accusés. Ils ont exigé que l’UAC ne
soit plus le champ de tir des sbires de Talon contre les étudiants.
Ils ont convenu qu’il n’est pas possible que le pays avance sans
une école moderne qui s’appuie sur nos langues maternelles : le
Ayizo, le Fon, le Nagot, le Toli, le xwéla, Saxwè, etc. Il n’est pas
possible non plus que le pays s’émancipe si les rois et les
dignitaires traditionnels d’Allada, Ouidah, Zè, Calavi, Toffo, Torri,
Sô-Ava, Kpomassè n’ont pas leur chambre au Parlement à côté
des représentants de tous les corps socioprofessionnels du
peuple, les députés éligibles et révocables.
Ils ont dénoncé la domination financière du pays à travers le CFA.
»
A Djougou le 28 mars, les participants au Forum sur le thème «
LES POPULATIONS DE LA DONGA CONFRONTEES A LA
GOUVERNANCE RUINEUSE ET AFFAMEUSE DE LA RUPTURE. QUE
C
D
LA FLAMME N°395 02 avril 2021
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FAIRE ? », ont noté : « La fermeture de plusieurs entreprises
d’Etat, jetant dans la rue et la misère des pères et mères de
famille, pendant que le chef de l’état lui-même s’accapare les
intérêts dans les structures économiques les plus lucratives du
pays ; enfin l’endettement massif et infini du pays, dans l’opacité.
L’absence de toute unité économique dans la Donga susceptible
d’offrir des emplois à la jeunesse, contraignant celle-ci au
chômage massif, à la délinquance, à l’exode rural...,la destruction
des fondamentaux de l’école …. Un système de santé défaillant,
manquant de personnels adéquats en nombre suffisant, ne
disposant pas d’un plateau technique à la hauteur des besoins
sanitaires, pendant que les patients sont accablés par la cherté
des prestations. La question des langues nationales à introduire
dans le système de l’éducation nationale et l’administration qui
ne préoccupe guère le gouvernement et son chef…, le sort réservé
aux dignitaires traditionnels dépouillés sous violence de toutes
leurs prérogatives d’administration, de justice, de sécurité et de
gardiens de nos cultures….
…Sur ces faits les échanges ont abouti à la constitution d’une
structure régionale dénommée : CONSEIL PATRIOTIQUE DES
POPULATIONS DE LA DONGA (CPPD), ayant pour mission de
pousser ses ramifications jusqu’au village en passant par les
niveaux de la commune et de l’arrondissement afin d’éduquer les
populations à prendre conscience des enjeux, ce qui les poussera
nécessairement à s’organiser pour le renversement de
l’autocrate dictateur Patrice TALON. Les participants au forum de
la Donga ont répondu positivement à l’appel à eux lancé par
l’Alliance Pour la Patrie (APP) et son président Philippe
NOUDJENOUME, puis ont adhéré aux objectifs qu’ils promettent
de mettre en œuvre. »
La jeunesse patriotique dans son élan juvénile s’est
particulièrement illustrée le dimanche 28 mars à Cotonou avec
son Forum. Réfléchissant à la « La jeunesse face à la gouvernance
du pays : défis et perspectives », les jeunes démocrates patriotes,
dans leur déclaration générale à l’issue de leurs débats, ont « su
situer les responsabilités face à la précarité, au chômage et à la
misère généralisée faite aujourd’hui la jeunesse Béninoise. Elle a
notamment dénoncé « les manœuvres engagées par les
différents pouvoirs et leurs dignitaires notamment ceux de l’ère
dite du renouveau démocratique pour tuer l’élan patriotique et
l’esprit de sacrifice au niveau de la jeunesse… Le pacte colonial
étant la principale racine sur laquelle ces différents pouvoirs sont
fondés, …il faut le briser en vue de la libération du pays des mains
des gouvernants à peau noire, serviteurs serviles des causes
étrangères dans notre pays. »
Face à la gouvernance autocratique actuelle du pouvoir de Talon,
la jeunesse patriotique « a réaffirmé l’engagement de la
jeunesse Béninoise à œuvrer pour son renversement par tous les
moyens légitimes au profit d’un pouvoir patriotique et de probité.
Pour ce faire, la jeunesse doit dire non à un second mandat de
Patrice TALON en opposant ses profondes aspirations au
nouveau PAG qui n’est que la poursuite de la politique de ruine,
d’accaparement et d’assassinat des libertés démocratiques. » Le
Forum a reconnu que « le programme de l’APP que porte son
Président Philippe NOUDJENOUME incarne aujourd’hui
dignement l’idéal sur lequel s’accorde la jeunesse béninoise pour
la libération définitive et radicale du pays et pour son essor dans
tous les domaines de notre vivre ensemble. »
Le rassemblement de la jeunesse a servi de cadre à l’implication
personnelle du Président de l’APP, Philippe Noudjènoumè dans
la campagne sur le terrain. Il a demandé et obtenu en clôture du
Forum de la jeunesse une intervention physique et personnelle
ainsi qu’une communication directe avec les délégués à ce
Forum. Dans l’après-midi du 28 mars 2021 au Codiam de
Cotonou, le Président de l’APP a pu sentir la ferveur de l’élan
juvénile dans son accueil avec la reprise des mots d’ordre : Talon
dégage ! APP au pouvoir ! Philippe Noudjènoumè au pouvoir !
Prenant la parole, le Président Philippe NOUDJENOUME n’a pu
contenir sa joie de voir la jeunesse Béninoise organisée, unie et
soudée autour de sa patrie. A cette occasion, il a réaffirmé son
mot d’ordre à l’endroit du peuple Béninois et sa jeunesse à savoir
: dire non à un second mandat à Patrice Talon. Il a, à cet effet,
développé une critique profonde du PAG assassin que Talon se
propose de poursuivre pour l’enrichissement de l’empire
économique et financier du clan au pouvoir,sur la base du pillage
du pays, l’appauvrissement et la ruine du peuple. Sur les ruines
du pouvoir autocratique et pro- impérialiste de Patrice Talon,
Philippe NOUDJENOUME se positionne avec un programme de
gouvernement axé sur le patriotisme, la probité, pour défendre
et faire épanouir au Bénin « l’Homme, la Patrie et la
Démocratie », gage d’une alternative crédible contre l’ordre
néocolonial et ses agents ainsi que d’un Bénin émancipé,
développé et épanoui au profit du peuple.
Philippe Noudjènoumè, a montré qu’avec ses 44 ans de combats
au sein du Parti Communiste du Bénin et des différentes alliances
de ce parti avec les forces démocratiques et patriotiques, lui et
son parti sont les mieux préparés, les mieux outillés et les mieux
aguerris pour gouverner ce cher pays, le Bénin, au profit du
peuple et de son développement. Cela a éveillé et rappelé à la
jeunesse la cohérence, la détermination, la générosité, le
patriotisme et la probité des communistes au combat et la
confiance qu’ils inspirent et méritent en opposition à la traitrise,
l’apatridie, la corruption des hauts bourgeois. Alors, ont résonné
encore plus fort : Talon dégage ! Philippe Noudjènoumè au
pouvoir !
Ayant ainsi lancé son implication personnelle dans la campagne,
le Président de l’APP a démarré une tournée de meeting à
travers les départements du pays. Accompagné d’une équipe
composée de Théréèse Waounwa (Secrétaire Général de l’APP
et présidente du Conseil Général des Femmes pour la Patrie),
Julien Adjinda (porte-parole de l’APP et président du Conseil
Général des Travailleurs pour la Patrie), André Yaovi Assè
(membre du bureau et président du présidium du Forum de la
jeunesse patriotique), Philippe Noudjènoumè a commencé la
tournée par un meeting à Parakou le 2 avril pour les populations
et militants des départements du Borgou et de l’Alibori, et le 3
avril à Natitingou pour les populations et militants de l’Atacora
et de la Donga. Le reste des départements du pays suivra.
Le pouvoir de Talon essaie d’intimider. Il a confisqué toutes les
salles publiques, les écoles pour lui tout seul. Il menace les
propriétaires des salles privées. Sa police a tenté ainsi d’intimider
à l’occasion du Forum des jeunes. Les intimidations se sont
poursuivies à Parakou. Mais, avec le peuple, l’APP tient
fermement. Elle poursuit la campagne où elle appelle à dégager
Patrice Talon et porter l’APP et Philippe Noudjènoumè au
pouvoir !
Damien Degbe
LA FLAMME N°395 02 avril 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
ALLIANCE POUR LA PATRIE (APP)
01BP 2582 Cotonou, recette principale. Rép. du Bénin ; Tel :
(+229) 61 92 63 84/66 16 01 69
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Facebook : Alliance Pour la Patrie - APP
COMMUNIQUE DE PRESSE
Alliance Pour la Patrie (APP) a appelé à un meeting ce
vendredi 2 avril 2021 à Parakou à 10 heures au quartier
Banikanni, au Bar Top Seven. Quelques minutes avant le
lancement du meeting, le Promoteur informe qu’il s’oppose à la
tenue de ladite manifestation parce que menacé par un
Commissaire de police sur décision des autorités administratives.
Ainsi, le pouvoir de Talon qui parcourt villes et villages en
campagne avec ses accompagnateurs se permet d’interdire un
meeting d’expression sur son programme et de proposition
d’alternative pour le pays. L’indignation était à son comble !
Les masses venues nombreuses n’ont pas cédé à cet acte qui
apparait comme une provocation à l’endroit du peuple de
Parakou et du Borgou en général. Pendant près d’une heure,
elles ont manifesté rageusement, en scandant des slogans tels
que « Talon dégage », « APP au pouvoir ! », « Philippe
NOUDJENOUME au pouvoir ! ».
Sur proposition des organisateurs, les masses ont consenti de se
réunir sur-le-champ à un autre endroit. Une caravane massive a
été organisée, du lieu d’interdiction au nouveau lieu de tenue du
meeting, soit sur environ deux kilomètres, avec banderoles
déployées et des slogans, tels que « Talon dégage, ça suffit ! »,
« APP au pouvoir », « Philippe NOUDJENOUME au pouvoir ! »
Avec cette détermination des masses, le meeting s’est tenu
envers et contre le pouvoir autocratique de Patrice talon. A tour
de rôle, le Porte-Parole de l’APP, (Julien D. ADJINDA), la
présidente du Conseil Général des Femmes pour une
Gouvernance Patriotique (Mme Thérèse WAOUNWA) et le
Secrétaire Général de l’APP, (M. André ASSE) se sont adressés
aux populations en furie pour dire leur indignation à
l’interdiction du meeting. Ils ont exposé le programme de l’APP,
condamné les injustices faites en particulier à la ville de Parakou
(Fermeture de COTEB, la béninoise et la non mise en service de
l’aéroport de Tourou, etc.). Mme Waounwa a particulièrement
insisté sur deux choses, la libération de dame Réckya Madougou
et de tous les autres détenus politiques, la création d’une
chambre des rois au parlement. Enfin, ils ont réaffirmé que sans
la rupture du pacte colonial (monnaie, langues nationales et
autres), aucun développement n’est possible.
Parakou, le 02 avril 2021
Le porte-parole de l’APP
Julien ADJINDA

FORUM DE LA JEUNESSE
MANIFESTE DE LA JEUNESSE POUR LA PATRIE
Thème : Jeunesse face à la gouvernance du pays : Défis et
perspectives
ui sommes-nous ?
Des Représentants de la Jeunesse. Cette Jeunesse où
les moins de 40 ans constitue dans la population
béninoise une proportion écrasante de 80%. Nous
sommes donc le peuple, réparti dans les villes et
campagnes de notre pays ; du nord au sud, de l’est à l’ouest.
Nous sommes représentants des filles, femmes, garçons et
hommes, élèves, étudiants, artisans, paysans, de jeunes
diplômés sans emploi, de jeunes salariés précarisés soumis aux
mesures esclavagistes de travail décidées par le pouvoir de la
Rupture, de jeunes déscolarisés que l’on retrouve comme
vendeuses et vendeurs de bricoles de toutes sortes dans des
carrefours-feux rouges, des gares régulières et autres stations
d’arrêts improvisées des camions et voitures et des pontspéages. Voilà les jeunes et le sort que vivent 80% de notre
population soit près de 10 millions de personnes sur les 12
millions de notre pays.
Une jeunesse affamée, fragilisée, instrumentalisée et sans
perspective.
Mais comment en est-on arrivé là ? La jeunesse béninoise est
l’une des plus actives, des plus héroïques de la jeunesse
africaine. En effet, elle a conduit dans l’histoire des luttes
glorieuses qui ont permis de grandes transformations de notre
pays.
La jeunesse béninoise a, avec les autres jeunesses des colonies
françaises grandement contribué aux indépendances même
formelles de 1960.
Au sein de l’UGEED et plus tard au sein du FACEEN, de la LNJP,
des Organisations Régionales de Jeunes telles OJSD (Dassa),
RAJEUMO (Mono), Odokoya (Savè), Sonagnon (Ouémé),
Filognon (Abomey), etc. regroupés dans la JUD, les Jeunes ont
joué un rôle d’avant-garde et se sont toujours illustrés dans les
batailles pour l’indépendance du pays contre la domination
coloniale française et le bien-être économique du pays. De façon
particulière contre l’autocratie de Kérékou-PRPB, les jeunes ont
joué un rôle de premier ordre dans des manifestations héroïques
: 1979, 1985, 1987, 1989. Le grand mouvement qui a déboulonné
l’autocratie de Kérékou en 1989, a commencé par l’action
déterminante des élèves de Porto-Novo et de Cotonou au sein
du COGELEB (Comité Général des Elèves du Bénin) suivi de la
grève générale des Etudiants ensuite achevé par les travailleurs.
En un mot, la démocratie instaurée en 1990 sous le nom du
Renouveau démocratique, nous la devons notamment à la
jeunesse gonflée de générosité, d’idéalisme et de patriotisme.
Ces dirigeants de l’époque âgés d’à peine 30 ans qui prirent sur
eux les grandes transformations du pays. C’est grâce à ces jeunes
généreux et à leurs sacrifices que nous avons la bouffée
d’oxygène des années 90.
II- Le crime des Dignitaires du Renouveau contre la Jeunesse.
De façon méthodique, les Dignitaires de la Conférence nationale
ayant à leur tête les Kérékou, Dossou Robert, Mgr De Souza et
autres Holo Théodore ont détruit ce riche patrimoine et cette
heureuse tradition révolutionnaire et patriotique.
L’ Q
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En quoi faisant ?
Ils ont œuvré en plusieurs directions :
Premièrement : Laisser pour compte les combattants ayant
organisé et conduit le grand mouvement populaire de 1989-90 ;
les maintenir dans l’état de misère et de délabrement pour
décourager toute possibilité de susciter des vocations de
générosité, leur refuser toute indemnisation et réparation et les
montrer comme responsables de leurs conditions de misère et
les présenter comme exemples à ne pas suivre ; par contre,
dédommager grassement les éléments hauts bourgeois ayant
connu des dommages du fait de la politique autocratique.
Deuxièmement : Détruire chez le Jeune Béninois ce qui jusquelà fait sa force : la combattivité pour un idéal ; la générosité pour
l’autre, l’héroïsme, l’esprit du collectif ; en place, ils ont prôné
l’individualisme avec l’expression « S’il y a un danger on ne dit
pas "attention à notre tête mais attention à ma tête" » ; ils ont
développé l’esprit de soumission et découragé sinon réprimé
toute contestation considérée comme expression de violence.
Ceci suivi dans une forte propagande de diabolisation des
expériences positives des aînés (à travers des individus) qui ont
fait 1989-90. Et une intense propagande pour la « paix » en
taisant et en camouflant que les véritables auteurs de troubles à
la paix sont les affameurs, les pilleurs, les oppresseurs du peuple
qui enlèvent le pain, l’emploi et la liberté à la jeunesse et au
peuple.
Troisièmement : Fragiliser l’existence de la jeunesse privée du
minimum vital et de moyens de self-détermination. Ainsi plus de
bourses et secours scolaires et universitaires. La jeunesse
soumise à une école et formation de type colonial et inadaptée
à nos besoins est contrainte au chômage, à la précarité et du
coup à la mendicité ; avec comme conséquence le
développement des relations de dépendance personnelles :
dépendance personnelle vis-à-vis des parents ce qui n’était pas
le cas de la génération des jeunes ayant effectué la révolution de
1989, dépendances de type pyramidale pour l’obtention et le
maintien de l’emploi ; développer la précarisation de l’emploi
public avec la création d'une catégorie particulière de
travailleurs contractuels d’Etat mais relevant du régime privé et
inscrits non à la FNRB mais à la CNSS. Nous avons les divers titres
Vacataires, contractuels, communautaires, contractuels d’Etats
etc. L’emploi étant dépendant de la générosité d’un tuteur
parent et autre « bras long », sa précarité en est accentuée. Les
concours frauduleux sous YAYI Boni étant l’expression de cette
situation.
Le régime dit de la Rupture a poussé cette fragilisation de la
jeunesse au point de l’esclavage avec son système répressif, de
contrats à durée déterminée à vie et de « l’aspiranat ». Le jeune
est donc réduit à la mendicité auprès des nantis qui les
instrumentalisent avec des teeshirts et autres sandwichs lors des
échéances électorales.
Quatrièmement : Prendre des textes réprimant tout éveil à la
pensée sociale et politique.
Ayant enlevé tout espoir de stabilité, d’emploi et donc de vie
sociale au jeune, il faut à la base le détourner de toute question
collective et sociale et donc politique. Le règlement intérieur pris
sous l’équipe Kérékou-Soglo Nicéphore et signé du duo
HOUNTODJI Paulin et la Coopérante française Jeanne LAMOURE
de 1991 aura fini d’achever les choses. C’est l’interdiction de
toute réunion, de toute activité d’éveil des élèves dans les
établissements scolaires. Il faut rendre la jeunesse inconsciente
des problèmes sociaux, économiques et politiques. Le mot
d’ordre était « les études d’abord, la politique ensuite ». En fait
détruire toute idée de s’éclairer sur les faits sociaux et le
comportement des hommes.
Cinquièmement : Déployer l’arsenal religieux et irrationnel. Le
Jeune sans aucune perspective, ne peut s’en référer non au fait
de l’homme mais à Dieu, le Créateur et ainsi se remplissent les
églises, temples et mosquées, les couvents vodou ; les dirigeants
eux-mêmes n’hésitent pas pour résoudre un problème social
et/ou politique à appeler le peuple et en particulier les jeunes à
« prier » comme si Dieu n’a pas dit « Porte le poids jusqu’au
genou et je t’aiderai à le porter sur la tête ». Ainsi va
l’abêtissement du jeune Béninois.
Les conséquences, c’est que l’on voit des centaines de milliers de
jeunes (force de travail non utilisée), déambuler sans but à
longueur de journée au crochet peut-être de parents et amis.
Leur tentation ultime, c’est la fuite et la migration pour échapper
à la misère ambiante ou se livrer à tous les mauvais ressorts de
la société. Le désespoir amène à des suicides, phénomène
nouveau, qui se sont multipliés ces derniers temps dans notre
pays. La réalité est effarante.
Or, la jeunesse est l’édificatrice du monde.
Nous sommes au pied du mur. Nous sommes dans le gouffre.
Avec le pouvoir autocratique et ruineux du Président Talon, tout
est davantage détruit au nom de la rationalité capitaliste, mais
en fait pour l’enrichissement du clan. L’école qui demeure
française et dispensée dans la langue française, est détruite du
primaire à l’université en passant par le secondaire.; à sa place,
on parle de professionnaliser l’enseignement en développant
partout l’enseignement technique avec la création partout des
lycées techniques sans toucher au problème fondamental de
quelle langue doit en être le support, une langue qui exprime la
réalité que l’apprenant doit transformer où toujours une langue
étrangère à cette réalité ? Ce qui veut dire faire du « sur place »,
car, c’est simplement constituer des corps d’artisans spécialisés
pour entreprises et monopoles étrangers. L’université,
extravertie se ferme aux fils des pauvres, avec les frais
exorbitants (de l’ordre des 400.000 à 751.000 pour les Masters
etc.). Les ateliers de formation deviennent peu attrayants du fait
qu’au bout du rouleau, ou on ne dispose pas d’argent pour ouvrir
un atelier soi-même, ou pire parce que l’on est assuré qu’au bout
du rouleau on ne trouve pas de client et donc pas de travail ;
alors on se convertit en « zémidjan »
III- La cause du malheur de la Jeunesse est le maintien du
Pacte colonial.
Mais pourquoi cette situation et qui a intérêt à cette destruction
au physique et au moral de la Jeunesse ? Ce sont les ennemis de
la jeunesse. La gouvernance dans notre pays depuis 1960 est une
gouvernance française poursuivie par les liens coloniaux :
autrement dit, la gouvernance du pacte colonial.
Mais, qu’est-ce que le Pacte colonial ?
L’indépendance de 1960 est une fausse indépendance et les
Français nous tiennent toujours enchaînés par beaucoup de liens
coloniaux tels la monnaie, la langue et le fait que nous ne devons
pas transformer nos matières premières chez nous. L’argent que
nous traînons tous les jours dans nos poches, le franc CFA, franc
des colonies françaises d’Afrique, ne nous appartient pas et le
fruit du travail de notre sueur est accaparé par le biais de cet
argent, par la France. De façon particulière, l’école et les
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formations que nous recevons sont encore largement
demeurées coloniales et ne correspondent nullement aux
besoins de développement de notre pays, ce qui est la source
principale du chômage et du sous-emploi. C’est pour gérer cette
situation que la France a placé à la tête du Bénin avant de partir
officiellement, des hommes et femmes citoyens béninois, pour
continuer cette œuvre. Les gouvernants comme Talon, Yayi Boni
etc. sont entre autres, les piliers de ce système.
A coup sûr, pour se libérer et assurer son épanouissement
général, la jeunesse doit s’engager dans une lutte résolue pour
en finir d’urgence avec le pacte colonial.
Notre sort dépend essentiellement de cette issue : se libérer du
pacte colonial qui constitue un bouchon de développement et
d’épanouissement de la jeunesse.
IV- Que faire ?
Comme l’a dit Frantz Fanon « Chaque génération doit dans une
relative opacité, affronter sa mission, la remplir ou la trahir »
La mission de notre génération est de nous battre pour édifier un
pays épanoui, indépendant, fier de s’instruire et d’instruire ses
enfants dans les langues maternelles comme le font tous les
hommes libres de la planète, un pays qui prend son destin en
main en sauvegardant pour lui le patrimoine national pour un
développement rapide et harmonieux de toutes ses régions, un
pays qui, avec sa propre justice met fin à l’impunité des crimes
politiques et économiques, un pays qui met aux postes de
commande le patriotisme le plus ardent. Nos arrière-grandspères ont lutté pour obtenir l’indépendance formelle, nos
grands-pères et pères se sont battus pour arracher les semilibertés appelées Renouveau démocratique, nous avons pour
mission d’émanciper complètement ce pays et ses hommes.
.Pour l’immédiat :
1°-S’engager dans les rangs des Combattants contre le Pouvoir
de la Rupture, actuel Représentant et Gestionnaire du Pacte
Colonial sous sa forme autocratique. A ce propos dire à Talon et
à son Equipe de campagne « Talon Dégage ! Non au PAG
destructeur ! Pas de nouveau Mandat pour toi » ;
2°- Combattre tous les autres tenants du système rétrograde du
maintien du Pacte Colonial sous diverses facettes comme les
nouveaux « Gouverneurs à peau noire » en préparation dans les
arcanes de l’Elysée pour la perpétuation du système ;
3°-S’engager dans les actions révolutionnaires pour
l’instauration d’un Gouvernement patriotique et de Probité ;
Jeune Béninois, débarrasse-toi de toutes les tares d’avilissement
et de mendicité où on veut t’enfermer.
Rejoins les rangs des combattants de la liberté, de
l’indépendance, pour une bonne formation, l’emploi et la
dignité !
Que vive la Patrie de nos Aïeux !
Que vive l’Afrique !
Fait à Cotonou, le 28 Mars 2021.
Le Forum de la Jeunesse pour la Patrie
Imposition du vaccin anti Covid-19 aux populations :
l’ODHP désapprouve et condamne
*******
ALERTE AU PEUPLE BENINOIS
A PROPOS DE LA DECISION DU GOUVERNEMENT DE FAIRE
VACCINER LA POPULATION
IL SE POSE DE GRAVES PROBLEMES DE DROITS
HUMAINS
e Gouvernement en son Conseil des Ministres du 24 Mars
2021, vient de décider de faire vacciner notre population
du vaccin anti-COVID.19.
Tout le monde sait que ces vaccins, conçus précipitamment et
mis en circulation, soulèvent de graves problèmes de santé non
encore élucidés parce que non suffisamment testés pour en en
établir l’efficacité et l’innocuité. Le cas le plus grave, c’est le
fameux AstraZeneca par exemple. Des rumeurs émanées des
aveux des chercheurs des laboratoires eux-mêmes révèlent que
les éléments servant de cobayes sont les « animaux et les
Africains ». Et l’on sait que les Grandes Firmes des Grandes
Puissances Impérialistes de ce monde ne font rien gratuitement
sans intérêts destructeurs.
Tous les jours, les enfants de tous les âges arrivent dans les
centres de santé, tremblant de fièvre à plus de 40°C parce que
atteints de paludisme et pour faute de quelques sous de leur
famille, ils meurent par milliers dans les bras de leurs parents
impuissants. Cela n’émeut personne. Ni les grandes firmes, ni
l’OMS. Jamais jusque-là, les laboratoires dans le monde ne se
sont précipités pour y trouver des vaccins et les offrir
gratuitement à la population africaine. C’est apparemment le cas
de notre propre gouvernement puisque dans nos centres de
santé, la moindre nivaquine manque pour soigner un enfant ou
toute personne atteinte de paludisme et l’on demande de
l’argent pour vous soigner et pour payer des médicaments.
Alors, le Gouvernement décide en Conseil des Ministres de faire
vacciner parce que Bill Gates aurait financé une initiative de
vaccination gratuite en Afrique, dite COVAX. Il se pose un simple
problème de bon sens. Vraiment, il se pose de graves problèmes
d’humanité et de droits de l’Homme.
Le premier problème : C’est comme si on veut conférer à cette
vaccination un caractère obligatoire. Oui, dès lors que c’est le
gouvernement qui décide de quelque chose en Conseil des
Ministres, il s’attache à cette chose comme un caractère de
« décision exécutoire » et porte automatiquement un caractère
contrainte. On peut y penser. Mais pour nous, ce n’est pas
obligatoire.
Donc, vous décidez de vacciner la population sans la volonté
exprimée de cette population de se faire vacciner.
Or, le premier droit de l’Homme, c’est de disposer de son corps
et de n’accepter toute action concernant ce corps que par sa
volonté. Même en cas de pandémie.
Allez-y un peu, pas très loin dans le Bénin profond comme les
gens disent, et vous vous rendrez compte que le CORONAVIRUS
L
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n’est nullement la préoccupation des populations pour exiger la
vaccination. Tout simplement parce que sur 100 personnes
atteintes à peine 1% en décèdent et depuis un an le Bénin ne
compte à peine que 8O décès. Ce n’est pas la préoccupation de
la population. La population est demanderesse des vaccins antipaludisme, contre ce paludisme qui occasionne des tas de morts
dans nos foyers. La population est demanderesse de produits
anti-diarrhéiques, anti-SIDA, etc., mais pas de vaccin anti-COVID.
Donc, on décide de vacciner sans le consentement des
intéressés.
Alors, il se pose un deuxième problème. Un problème de
responsabilité. En termes clairs, si on me vaccine sans mon
consentement et qu’il y a après des conséquences sur mon
corps, qui en répond ? Autrement dit, dans cette situation de
confusion où on ne sait pas les conséquences des effets
secondaires de ce vaccin, qui va assurer les réparations des
conséquences éventuellement dommageables ? Si cela entraine
demain d’autres maladies, qui me soigne ?
Les premiers responsables de cette situation devraient être les
laboratoires fabriquant de ces vaccins ainsi que les initiateurs de
« vaccins anti-Covid en Afrique ». Or, il se fait que ces
laboratoires ont négocié, dans cette affaire, une clause de non
responsabilité. En décidant de faire vacciner la population, notre
Gouvernement substitue sa responsabilité à celle des
laboratoires et grands décideurs du monde.
Dans cette situation, on ne saurait se fier à de simples
déclarations de ministre ou de gouvernement dont le caractère
éphémère ne répond nullement à ces exigences et qui ne
revêtent aucun caractère juridique.
Voilà pourquoi nous alertons pour dire, la population du Bénin
doit exiger immédiatement la prise par le Gouvernement d’un
Décret portant clause de responsabilité avec obligation à l’Etat
du Bénin, de faire face aux conséquences dommageables d’une
telle injection de vaccin anti-COVID.
Sans cette disposition, toute personne a le droit de refuser de
se faire vacciner. Il s’agit d’un droit fondamental de l’Homme.
Si quelqu’un, malgré cette nécessité, se donne volontaire pour
cette vaccination, il sera seul responsable des conséquences
éventuelles qui en découleraient.
Cotonou, le 26 Mars 2021
Le Président,
Me. Aboubakar Baparapé
Avocat à la Cour
Qualifications pour la CAN 2022 : le match Bénin-Sierra
Leone reporté.
e report fait suite à des tests aux résultats controversés sur
6 joueurs béninois.
Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des
Nations (CAN), le match qui devait opposer les Ecureuils à
l’équipe sierra léonaise le mardi 30 mars dernier n’a pas eu lieu.
En effet, le match décisif entre le Bénin et la Sierra Leone dans
le Groupe L des éliminatoires de la CAN 2022 prévu pour le 30
mars au National Stadium de Freetown n’a pas pu se jouer suite
à des incompréhensions au sujet des résultats des tests PCR sur
des joueurs béninois. Six joueurs béninois lors des tests Covid.19
ont été déclarés positifs en Sierra Leone à quelques heures
seulement de la rencontre sur laquelle le Bénin comptait pour
valider son billet à la CAN 2022. L’annonce de ces résultats
incroyables a semé la confusion totale dans le rang des Ecureuils
qui étaient ébahis devant ces tests Covid .19. Après plusieurs
heures d’incompréhensions suivies d’une réunion d’urgence
entre les deux délégations, cet imbroglio autour des tests
controversés du covid-19 amènera les deux équipes à se quitter
dos à dos.
La Confédération Africaine du Football, après examen des
rapports officiels des incidents ayant compromis la tenue du
match a fixé le mois de juin pour la rencontre où les deux
sélections vont s’affronter pour déterminer la dernière équipe
pour la seule place manquante.
Aimé K.

Mali : Les forces Barkhane responsables des frappes
meurtrières sur Bounti
n rapport de 36 pagesde l’ONU rendu public le 30 Mars
2021 dernier conclut ceci : Les frappes aériennes le 03
Janvier 2021 à la lisière du village de Bounti (Centre du
Mali) et qui ont occasionné la mort de 19 civils, sont l’œuvre des
forces Barkhane. Aussitôt, la France dément et rejette ledit
rapport pour vice de méthodologie (Le Monde Afrique). Ce serait
selon la Ministre française de la Défense, Françoise Parly un
groupe de jihadistes qui auraient été visés.
Pour rappel, le 03 Janvier 2021, des frappes aériennes ont
entraîné la mort de 19 civils dont 7 enfants du même père, lors
d’un mariage dans le village de Bounti. Les forces françaises
d’occupation ont été pointées du doigt et elles avaient
formellement démenti en même temps que le ministère malien
de la Défense. C’est ce démenti que l’enquête onusienne infirme
et qui confirme les hypothèses avancées par le Parti SADI après
une enquête de terrain portée à la connaissance du public le 18
Janvier, soit deux semaines après les frappes meurtrières.
L’enquête onusienne est conduite par la division des droits de
l’Homme de la Minusma avec quinze enquêteurs, deux experts
de la police scientifique des Nations-Unies, etc. En plus l’enquête
assure être en mesure de confirmer la tenue d’un mariage de 09
heures à 15 heures le jour des frappes. Faut-il le préciser, ces
forces Barkhane comme on le sait sont des forces d’occupation
françaises, objet de plusieurs tueries au Mali et dans la sousrégion sahélienne (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie, Tchad)
pour laquelle la France dispose avec les pays concernés d’une
autre force, le G5 Sahel.
L
U
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Dans son propre rapport, après enquête de terrain et audition de
blessés, de parents de victimes et autres témoins, le SADI notait
que ce sont 2 mirages basés à Niamey qui ont largué deux
bombes sur Bounti. Il soulignait aussi que certaines victimes
décédées étaient de la même famille avec leurs enfants. Autant
de choses qui attestent qu’il ne s’agissait pas d’une bande de
jihadistes comme la France persiste à présenter les faits
tragiques survenus à Bounti ce 03 Janvier 2021. Il s’agit, ainsi que
l’enquête de l’ONU le confirme, de crimes contre de paisibles
populations qui participaient à un mariage festif. Dans ses
conclusions, le SADI « exige la prise en charge des blessés et des
orphelins, leur indemnisation par le Gouvernement malien et la
France, la reconnaissance de sa responsabilité par la France, et
ses excuses publiques aux familles des défunts, aux blessés et à
tout le peuple malien » (L’Indépendant, 19/01/2021). Il
soulignait également que le refus d’une franche collaboration
entre Barkhane, les forces armées maliennes et celles du G5
Sahel constituait un passeport pour les bavures et l’impunité.
Mais ce qui est très grave, dans l’occupation du Sahel par les
forces françaises, c’est que l’accord de coopération militaire
interdit toute poursuite, toute interpellation pour d’éventuelles
infractions, actes criminels, dégâts. On se croirait encore au
temps de l’esclavage. Ainsi se comporte la France avec ses forces
d’occupation comme en terrain conquis, avec droit de vie et de
mort sur les populations. Et ce n’est donc pas sans raison que
l’opinion est remontée contre elle et exige le départ des troupes
d’occupation du Mali et plus généralement du Sahel.
Afia
LIBERATION DE LAURENT GBAGBO
e 31 mars 2021, la Chambre d’appel de la Cour Pénale
Internationale (CPI) a confirmé la libération de Laurent
GBAGBO et de Charles BLEGOUDE. Ce faisant, elle a
désavoué Fatou Bensouda, cette esclave de maison au service
des puissances impérialistes.
Ce que cette libération démontre encore une fois, c’est que cette
cour est un instrument aux mains des puissances impérialistes.
Selon leurs intérêts, elles envoient ou retirent de la CPI, les
hommes politiques surtout d’Afrique. On a vu le cas avec JeanPierre Bemba qu’on a envoyé à la CPI quand il fallait utiliser
Joseph Kabila. Lorsqu’on a fini de pressurer ce dernier, on a sorti
Jean-Pierre Bemba. Aujourd’hui, c’est KABILA qui est menacé par
la CPI. Longtemps, on a menacé Omar Béchir qui n’était pas en
odeur de sainteté. En Côte-d’Ivoire même, ce sont les proches de
Guillaume SORO qui sont menacés aujourd’hui parce qu’ils ne
sont pas dans le processus de réconciliation nationale.
Cette libération allait de soi. Personne ne pouvait penser
qu’après tout ce qui s’est passé en Côte-d’Ivoire ces derniers
temps et tout l’effort fait par Emmanuel Macron pour pousser
Allassane OUATARA à la réconciliation nationale, Laurent
GBAGBO allait continuer à rester derrière les murs aux Pays-Bas.
Pendant ce temps, les dirigeants français comme Nicolas Sarkozy
qui a tué Kadhafi et détruit la Libye sont libres. Les Américains
qui ont détruit l’Irak ne sont pas inquiétés. Les dirigeants d’Israël
qui tuent les Palestiniens tous les jours ne sont pas inquiétés.
La libération de Laurent GBAGBO est une victoire de la justice sur
l’injustice. Ceux qui devraient être en prison ce sont des gens qui
sont allés prendre d’assaut le palais présidentiel d’un pays
étranger pour, piller les archives, enlever son Président et mettre
un fantoche comme OUATARA à sa place.
Aujourd’hui, la CPI a montré sa véritable nature. Une cour
esclavagiste fabriquée pour les nègres avec Fatou Bensouda, une
ancienne ministre du dictateur YAYA DJAMEH de Gambie comme
exécutante des basses œuvres des puissances impérialistes en
Afrique.
Serge Houndjo

VISITE D’UN AMBASSADEUR DU ROI D’ALLADA AU
ROI DE FRANCE LOUIS XIV
uand ils tenaient leurs royaumes et traitaient d’égal à
égal avec leurs homologues européens avant les
agressions coloniales du 19ème siècle, les rois de notre
pays avaient beaucoup de respect pour eux-mêmes. Ils savaient
bien jouer des rivalités entre les puissances rivales qui venaient
commercer avec eux pour renforcer et sauvegarder les intérêts
de leurs royaumes et de leurs sujets. C’est dans ce cadre que le
roi d’Allada envoya un ambassadeur à la cour du roi Philippe IV
d’Espagne en 1658 et un autre au roi Louis XIV de France en
1670.
Concernant la réception de l’Ambassadeur du roi d’Allada par le
roi de France le 19 décembre 1670, les chroniqueurs ont laissé
des récits qui montrent que cette visite a été un évènement
marquant.
Cette réception à Paris dura 4 jours, du 19 au 22 décembre 1670
selon ce que rapporte le commissaire général de la marine, le
sieur d’Elbée dans son journal de voyage de 1671 (Archives
Nationales de France, Série 01 3304.)
Notons d’abord que la délégation du royaume d’Allada
comprenait l’ambassadeur Mateo Lopez, ses trois femmes et ses
trois enfants.
Devant le roi le 19 décembre 1670, l’ambassadeur présente ses
civilités au roi, lui transmet les salutations du roi d’Allada et
l’informe que son roi le charge de lui dire qu’à l’avenir, il a décidé
du renforcement des liens entre les deux royaumes. Le roi Louis
XIV en répondant à l’ambassadeur l’a prié de transmettre à son
roi, ses civilités et son amitié. Qu’il promet de bien s’occuper des
deux garçons qu’il a envoyés en formation et sous sa protection
en France.
Le lendemain 20 décembre 1670, l’ambassadeur, ses trois
enfants et ses trois femmes se rendent en grande délégation
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chez la reine. L’affluence était telle qu’il eut beaucoup de
difficultés pour se rendre près de son carrosse. Tout le monde
voulait voir de près cet ambassadeur venu d’Afrique. Ensuite, il
se rendit chez le prince avec toute sa suite. Les 21, 22 et 23
décembre, il visita Vincennes, le Louvre et exprima son
émerveillement devant les apparats et dorures de ces grands
palais.
Comme on le voit, le désir de nos rois, constatant l’avancée
technologique de l’occident a toujours été d’aller apprendre
chez eux pour en faire profiter leur royaume. Cela a été plus tard
le plaidoyer incessant des rois d’Abomey auprès de leurs
interlocuteurs étrangers. Vivement que les dirigeants actuels du
pays s’inspirent de ces exemples.
Voir gravure de l’Ambassadeur Mateo Lopez, datant de cette
période.
Pamphile Tossou

CORRESPONDANCE

A Monsieur le Directeur de publication de La Flamme,
Monsieur le directeur,
J’ai attendu près de deux semaines pour vous envoyer cette
lettre. En effet, le 16 mars 2021, un groupe de compatriotes
béninois avec des députés et d’avocats étrangers, ont publié sur
le Blog Les invités de Mediapart, un texte intitulé : « Nous
appelons au rétablissement de la Démocratie au Bénin avant
toute élection ».
Si le texte en lui-même ne me pose aucun problème car la plupart
des questions évoquées sont réelles, je crois que nous les
Béninois opposants au pouvoir dictatorial de Patrice TALON ne
devions jamais oublier que notre pays est particulier car très
jaloux de son indépendance. Ce n’est pas pour rien que nous
parlons du pays de Béhanzin, de Bio GUERRA et de KABA. Certes,
du point de vue des atteintes aux droits de l’homme, nous avons
le devoir et le droit de chercher le soutien des autres peuples et
des démocrates à travers le monde. Nous devons lutter avec les
autres peuples pour la libération des détenus politiques et le
retour des exilés ; nous devons dénoncer avec les autres peuples
et les démocrates à travers le monde, les persécutions contre les
personnes, les tueries, les emprisonnements arbitraires du
pouvoir de Talon. Ceci dit, je ne comprends pas que des
compatriotes aillent s’associer avec des députés et des avocats
étrangers pour exiger :
« L’annulation du processus électoral frauduleux en cours ;
• le respect des décisions de la CADHP. Il s’agit de l’abrogation
de toutes les lois qui menacent les droits fondamentaux, sources
d'insécurité judiciaire et d'injustice pour les citoyens, à savoir : la
charte des partis politiques, le code électoral, le code numérique,
le code pénal, la loi sur la révision constitutionnelle de 2019, la
loi sur la Cour de Répression des Infractions Economiques et du
Terrorisme, la loi sur l’embauche, la loi limitant le droit de grève,
la loi modifiant le Conseil Supérieur de la Magistrature,
la décision DCC N°20-434 du 30 avril 2020 de la Cour
constitutionnelle, empêchant désormais les citoyens de saisir la
Cour de Justice de la CEDEAO en cas de violation de leurs droits
et la décision de l’Etat béninois en date du 21 avril 2020 retirant
aux citoyens et organisations non gouvernementales, le droit de
saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. »
« La tenue des Assises Nationales pour tracer un nouveau chemin
démocratique pour le Bénin. Elles déboucheront sur
l’organisation d’un scrutin présidentiel inclusif, crédible,
transparent, digne de confiance, libre, respectant toutes les
normes internationales requises. Et ce, après l’audit
indépendant du fichier électoral national et la mise en place
d’institutions impartiales en charge de l’organisation, du
contrôle et de la validation des élections. »
Ces exigences mélangent des problèmes de souveraineté et de
défense des droits de l’homme et nous devons faire très
attention pour éviter ces mélanges.
Il ne viendrait jamais à l’esprit d’un député ou avocat béninois
d’aller se mêler des problèmes électoraux de la France. Comme
on dit, ce n’est pas parce qu’il pleut que nous pouvons pisser
dans notre culotte. Faisons attention pour ne pas insulter l’avenir
et n’oublions jamais que la France, qui n’a jamais accordé une
vraie indépendance à notre pays, cherche le moindre prétexte
pour renforcer son influence chez nous.
Connaissant l’orientation de votre journal, je m’attendais à ce
que vous réagissez à ce texte sorti depuis le 16 mars 2021 ; ne
voyant rien venir, je vous envoie mon point de vue en espérant
que vous allez le publier.
Robert Amoussou
Dont acte Monsieur. Nous partageons l’essentiel des idées
développées dans votre correspondance.
La Rédaction.
LA FLAMME N°395 02 avril 2021
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Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
175 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
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