Editorial
Des actes de guerre contre le pacifique peuple béninois
Derrière les actes terroristes qui viennent d’endeuiller
notre armée et notre peuple déjà souffrant, les 30
novembre, 1er et 2 décembre 2021, tout citoyen
béninois doit y voir clairement la main de la France coloniale,
des actes de guerre français contre le pacifique peuple
béninois. Car tout le monde le sait maintenant, tout le monde
en convient désormais partout que le "Djihadisme au Sahel" est
le paravent mis en avant par la France coloniale et en perte de
vitesse pour faire la guerre aux peuple africains.
Un autre aspect de cette guerre est celle de la transformation
des hommes en cobayes par l’imposition d’un vaccin anti-Covid
encore au stade expérimental, ce que dénoncent plus de 60.000
scientifiques de par le monde. Cette guerre se fait dans notre
pays en complicité et sous la direction de l’autocrate Talon qui a
transformé les hommes du peuple en esclaves et entend les y
maintenir, comme le démontrent la situation faite aux
« Aspirants au Métier d’Enseignants » et la décision criminelle
de radier les signataires des mouvements de protestation et de
grève contre cette situation d’esclaves.
Mais l’exemple de la résistance héroïque contre
l’agresseur colonial français par Gbéhanzin, dont on
commémore le décès le 10 décembre 1906 (il y a 115 ans), ainsi
que l’expérience du soulèvement le 11 décembre 1989 qui a
renversé la dictature autocratique de Mathieu Kérékou,
constituent des sources morales de riposte du peuple contre la
guerre de l’impérialisme français et de son gouverneur
autocrate au Bénin, Patrice Talon.
Victoire au peuple !
La Rédaction
Déclaration conjointe du PCB et de l’APP sur les attaques
terroristes au Nord du Bénin
« La France coloniale déclare la guerre au peuple
béninois »
DECLARATION
A TRAVERS LES ACTES TERRORISTES, LA FRANCE
COLONIALE VIENT DE DECLARER LA GUERRE AU PEUPLE
BENINOIS.
a nouvelle est tombée ce jour du 2 décembre 2021 en
deux annonces des Autorités Compétentes. D’abord du
Chef d’Etat-major de l’Armée de terre : « Dans la matinée
du mardi 30 novembre 2021, une de nos patrouilles a été
attaquée dans le lit du fleuve Mékrou au Pont Kérémou dans le
département de l’Alibori. Un Djihadiste a été abattu par nos
forces. Le lendemain une autre position de l’Armée de terre a
été attaquée dans la nuit du 1er au 2 décembre 2021 dans la
région de Porga dans le département de l’Atakora par des
djihadistes. Pour l’heure, le bilan de cette attaque terroriste
s’élève à Amis- deux morts et quelques blessés. Ennemi-1 mort
abandonné sur le terrain par les assaillants… » Ensuite du Chef
d’État-major Général des Armées adressée à toute la
population parlant « d’individus armés non identifiés » et
« rassure la population qu’il met tout en œuvre pour assurer la
défense du territoire national et la sécurité des personnes et
des biens ».
Des informations de sources diverses renseignent que les deux
opérations sont l’œuvre du « Mouvement pour l’Unité et le
Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) assisté de Boko Haram » et
auraient fait « 8 morts, 25 blessés et une dizaine de disparus ».
Ainsi le Bénin, notre pays, est entré dans la guerre, la guerre en
cours depuis 2013 au Sahel.
La guerre de qui contre qui ?
Tout le monde le sait maintenant, tout le monde convient
désormais partout (au Mali, Burkina Faso, Niger et ailleurs dans
le monde) et tous les faits et preuves attestent que le
« terrorisme » avec pour nom « djihadisme au Sahel» est le
paravent mis en avant par la France coloniale et en perte de
vitesse, pour faire la guerre aux peuples africains de l’Ouest.
Nous avons toujours situé les choses ainsi depuis l’intervention
de la France au Mali pour soi-disant « sauver le Mali du
terrorisme » jusqu’à nos jours.
Le Bénin, notre pays a toujours été dans la visière coloniale de
la France impérialiste comme territoire à réoccuper
physiquement et à y ré-installer une base militaire d’agression
contre les peuples d’Afrique de l’Ouest notamment le Nigeria à
son flanc ouest.
Ainsi, des informations font état du fait que la France ferait
pression actuellement sur le gouvernement du Bénin en vue de
l’installation d’une base militaire au nord du pays, frontière
avec le Burkina Faso.
Nous rappelons à ce sujet nos prises de positions antérieures
notamment à deux occasions.
La première, lors du montage par la France de « l’enlèvement »
de deux touristes français dans le Parc de la Pendjari le 1er Mai
2019, et la deuxième, à l’occasion de la déclaration du Patron
de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure « DGSE)
française, M. Bernard EMIE selon laquelle Al Qaïda planifierait
« un projet d’expansion » vers le golfe de Guinée, plus
particulièrement vers le Bénin et la Côte d’Ivoire ».
A propos du fameux et brumeux enlèvement de touristes
français au Bénin, le Parti Communiste du Bénin dans une
Déclaration en date du 7 mai 2019 et une Adresse du Premier
Secrétaire en date du 15 Mai 2019, disent ceci : « Tout
problème interne au Bénin, qu’il soit d’ordre politique,
sécuritaire ou autre, ne peut être résolu que par le peuple
béninois lui-même, certes avec le soutien des peuples du
monde, mais sans intervention militaire étrangère…C’est
pourquoi je dis que notre peuple n’acceptera pas l’occupation
de notre territoire par une force militaire étrangère sous le
prétexte de lutte contre le « terrorisme ».
A l’occasion des graves propos tenus en avril 2021 par le
Patron des Services de Renseignements français, l’Alliance pour
la Patrie, déclare : « L’Alliance Pour la Patrie (A.P.P) réaffirme
que notre peuple n’acceptera jamais et sous aucun prétexte,
une occupation des terres béninoises par les troupes françaises
après y avoir été chassées par feu le Président Ahomadégbé en
1964…Avec la déclaration de ces hautes autorités françaises, il
n’est pas à exclure que bientôt on assiste à des actes de
terrorisme au Bénin mis sur le compte de Al Qaïda, contre notre
pays et son paisible peuple afin de justifier une intervention
militaire française au Bénin. Si cela intervenait, il n’y a nul doute
D
L
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
&
ALLIANCE POUR LA PATRIE (APP)
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
que derrière ces actes terroristes, il faut y voir la main de
l’impérialisme français ». Cette déclaration date d’avril 2021.
Nous voici aujourd’hui parvenus à ce stade. Derrière les
actes terroristes qui viennent d’endeuiller notre armée et
notre peuple déjà souffrant, les 30 novembre, 1er et 2 décembre
2021, tout citoyen béninois doit y voir clairement la main de la
France coloniale, des actes de guerre français contre le pacifique
peuple béninois.
Le Parti Communiste du Bénin et l’Alliance Pour la Patrie (A.P.P)
1°- S’inclinent avec respect devant les dépouilles des braves
Soldats tombés au champ d’honneur les armes à la main dans les
combats du 30 Novembre au 2 décembre 2021 en tant que
victimes de la nouvelle guerre française en Afrique de l’Ouest.
2°- Demandent au Gouvernement de prendre un soin particulier
des blessés en vue de leur prompt rétablissement ainsi que toutes
les dispositions pour la prise en charge des familles éplorées.
3°- Assurent nos forces armées de défense et de sécurité de tout
le soutien et l’affection de tout le peuple.
4°- Appellent toutes les forces du Peuple en ses multiples
composantes : travailleurs, jeunes, femmes, Dignitaires
traditionnels, Chasseurs traditionnels, etc., à se considérer
désormais comme mobilisés contre une nouvelle guerre française
au Bénin (par terroristes interposés), à considérer tout terroriste
comme un agent des colonialistes français, à considérer tout
militaire français sur notre sol comme agresseur et le traiter
comme tel.
5°- Rappellent à l’opinion publique, nationale et internationale
que les restes du Héros national KABA (massacré avec ses troupes
par les Colonialistes français), demeurent encore depuis 1917,
éparpillés dans les grottes de Data-Woori et n’ont pas encore reçu
l’hommage mérité et digne de son Rang ; qu’un retour des
troupes françaises (sous quelque appellation que ce soit) sur la
terre de Béhanzin, Saka Yérima, Bio Guèra, Kaba signifierait un
retour des héritiers de Dodds, vainqueurs de nos Héros, pour
venir boire du champagne sur leurs tombes, ce qui équivaudrait
par voie de conséquence, à une profanation profonde de notre
Patrie.
6°- Rappellent enfin à qui veut le savoir que l’acceptation par un
pouvoir, de l’installation des troupes étrangères sur notre sol,
équivaut non seulement à la mise sous tutelle militaire du peuple,
non seulement à la mise sous surveillance des moindres gestes de
ce pouvoir lui-même par cette armée étrangère, mais encore et
surtout à la trahison de nos vaillants Héros que sont Béhanzin,
Saka Yérima, Bio Guèra, Kaba.
En Avant !
La Patrie ou la Mort !
Les Héritiers de Dodds trouveront leurs tombes en terre
béninoise !
Cotonou, le 06 Décembre 2021
Le Parti Communiste du Bénin
L’Alliance Pour la Patrie
Suspension des contrats des Aspirants au Métier
d’Enseignement signataires de motion de grève : une
décision criminelle
e Directeur du Cabinet du Ministre des Enseignements
Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle M.
Garba Ayouba au nom et pour le compte de son ministre de
tutelle M.Kouaro Yves Chabi dans une correspondance en date du
03 décembre 2021 a saisi les Directeurs Départementaux de
l’Atlantique, du Mono et de l’Ouémé. En l’objet de cette
correspondance il est inscrit : « Suspension de contrats d’Aspirant
au Métier d’Enseignement(AME) ». Dans le contenu de la
correspondance on y lit : « Je viens par la présente porter à votre
connaissance la suspension des contrats de travail pour compter
du vendredi 03 décembre 2021 des signataires de motion de
grève dont notification a été faite à chacun d’eux. En effet, ces
AME signataires des motions de grève ont violé les dispositions de
l’article 12 du contrat de travail qu’ils ont librement signé. En
agissant ainsi, ils ont contribué à désorganiser volontairement la
bonne marche des établissements et faire perdre aux apprenants
des heures de cours. Vous êtes invités à instruire les chefs
d’établissements concernés aux fins d’interdire aux AME
suspendus l’accès aux établissements respectifs. Vous êtes
également instruits à procéder au remplacement systématique
des intéressés par les suppléants inscrits dans la base de données
».
Notons que cette décision sauvage et assassine est intervenue à la
suite d’une grève observée le lundi 29 novembre 2021 par tous les
aspirants sous la direction de leur fédération dans les tous
départements sur toute l’entendue du territoire national pour la
satisfaction des revendications suivantes :
1- La signature d’un contrat de 12 mois sur 12 avec les mêmes
avantages que les permanents ;
2- Le retour au quota horaire hebdomadaire normal (18 h
pour les professeurs certifiés et 20 h pour les professeurs
adjoints ;
3- L’insertion définitive.
La suspension de contrats des Aspirants au Métier
d’Enseignement, signataires d’une simple motion de grève pour
l’amélioration de leurs conditions de travail que demande le
Ministre de l’Enseignement Secondaire M. aux directeurs
Départementaux ainsi que leur interdiction d’accéder aux
établissements où ils dispensent les cours par les chefs
d’établissements est une œuvre bien mûrie et pensée du
gouvernement de Talon. Cette suspension des signataires de
motion est une répression destinée à les maintenir dans les
conditions de travail de type esclavagiste à savoir : l’exploitation
abusive et meurtrière, le salaire de misère, l’exécution de vingthuit à trente heures de cours par semaine sans un minimum de
repos, paiement de salaire 9 mois sur 12 etc. Ce sont ces
conditions exécrables dont l’armée des aspirants (depuis deux
ans) est victime dans le système éducatif de notre pays. C’est
pourquoi leur mouvement a reçu un large écho favorable au sein
de la population.
C’est ce qui fonde leur cri de souffrance à travers leur
motion de grève face à laquelle le gouvernement de Talon est
resté dur d’oreille et réfractaire. Le pouvoir se lance à cet effet
dans une initiative des maitres esclavagistes qui consiste à cibler
les responsables des aspirants pour les réprimer sous forme de
radiation afin d’émousser le mouvement légitime de grève. Le
gouvernement de Talon en agissant ainsi désorganise les
établissements scolaires et est responsable de la suspension des
activités pédagogiques par les aspirants.
En ce qui concerne l’argument de violation des clauses d’un
contrat, il ressort de nos enquêtes du terrain, qu’aucun aspirant
n’a signé de contrat cette année académique. Des observateurs
ont d’ailleurs démontré que le seul texte devant faire foi (le
décret 2015-373 du 24 juillet 2016 portant régime juridique
d’emploi des Agents Contractuels de l’Etat, (ACE) reconnaît le
droit de grève et la nécessité du paiement à l’enseignant
contractuel permanent de son salaire, douze mois sur douze. Le
gouvernement de Talon fait par conséquent usage de faux pour
piétiner les droits des aspirants afin de perpétuer leur
surexploitation avec des effets non seulement sur les enseignants
mais également sur les apprenants. Et pourtant c’est le même
Président Talon qui à son installation a eu à dire que son second
mandat sera hautement social. Face à ces dégâts du
gouvernement on se demande quel mandat hautement social
nécessite une exploitation extrême des enseignants aspirants
L
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
pour finir par en exclure parce qu’ils osent réclamer de meilleures
conditions de travail. On a donc affaire à un gouvernement de
faussaires, d’homme sans foi ni loi qui n’a souci que d’exploiter et
d’affamer.
La suspension de contrat des enseignants revient à leur
radiation. C’est la même chose que ce gouvernement a réalisée
avec les enseignants qui ont dénoncé et rejeté les évaluations
diagnostiques au primaire et au secondaire. Au regard de ces faits
on conclut que sous la dictature autocratique de Talon c’est
toujours et encore des radiations criminelles. Ce sont les mêmes
réalités que vivent les citoyens dans le pays. La corporation des
aspirants a donc raison de protester et faire grève pour arracher
une amélioration de leurs conditions de travail.
Afi Tossou
Le 11 décembre 1989 : la révolution insurrectionnelle qui
a renversé la dictature autocratique de KEREKOU-PRPB
e jour-là sur appel de la Convention du Peuple et du Parti
Communiste du Dahomey (aujourd’hui Parti Communiste
du Bénin) par dizaines de milliers, le peuple de Cotonou
déferla dans la rue au mépris des baïonnettes et des gourdins,
pour jeter à bas le régime pourri, despotique et antipatriotique de
Kérékou-PRPB. L’acte emblématique qui a exprimé cette
révolution a été que Kérékou, le despote, a été lapidé par le
peuple insurgé et a dû se réfugier à l’Eglise St-Michel de Cotonou.
Le pouvoir de Mathieu Kérékou-PRPB, c’était quoi ? Le
pouvoir de KEREKOU instauré par coup d’Etat le 26 octobre 1972.
Tout de suite, il se mit à l’œuvre d’accaparer et de concentrer tout
le pouvoir en ses seules mains. D’abord au sein de la classe de la
haute bourgeoisie. Les anciens présidents ont été arrêtés et mis
en prison. Ils y resteront pendant 10 ans sans jugement. Les
membres du gouvernement révolutionnaire militaire qui ont
commencé à désapprouver la corruption ainsi que les exactions
de ce nouveau régime pseudo-révolutionnaire, les capitaines
Hilaire Badjogounmè et Nestor Béhéton ont été poussés à la
démission. Les autres officiers auteurs du coup d’Etat, comme
Janvier Assogba sont réduits au silence ou carrément assassinés,
comme Michel AÏkpé, le ministre de l’Intérieur, en 1975.
Toutes les organisations démocratiques ont été attaquées et
dissoutes : en 1974, la Jeunesse Unie Anti-impérialiste (JUD) qui
regroupait toutes les organisations démocratiques de la jeunesses
et toutes ses sections, dont l’UGEED (Union Générale des Elèves
et Etudiants du Dahomey) et le FACEEN (Front d’Action Commun
des Elèves et Etudiants du Nord). A l’annonce de la nouvelle de
l’assassinat de Michel Aïkpé, la ville de Cotonou s’embrase ; la
prison est prise d’assaut ainsi que quelques bâtiments officiels.
KEREKOU ordonne de tirer sur la foule, faisant de nombreux
morts. Ce fut le même sort à Abomey qui s’était aussi embrasé.
Après cela, c’était la chasse à l’homme ; travailleurs syndiqués,
étudiants, responsables d’organisations de masse, tout ce monde
était traqué. A la suite de cette répression sanglante, Kérékou
formalisera dans une Constitution, la Loi Fondamentale, son
pouvoir autocratique qui a instauré la pensée unique, enfermée
dans des Institutions uniques telles le Parti unique, le PRPB, une
Confédération Syndicale Unique de Vilon GHEZO (Union Nationale
des Syndicats des Travailleurs du Bénin), une Organisation Unique
des Femmes de Rafiatou KARIMOU (Organisation des Femmes
Révolutionnaires du Bénin), une Organisation Unique de Jeunesse
(Organisation des Jeunes Révolutionnaires du Bénin) avec pour
patrons à l’époque, BATOKO Ousmane et surtout HOUDOU Ali,
etc. Toute grève, toute presse (en dehors du journal unique
gouvernemental EHUZU) était interdite ; était interdite toute
liberté de réunion, d’association, toute manifestation
indépendante, et leur violation était sévèrement réprimée. A titre
d’exemple, contre la première grève après 1975, celle des
étudiants de l’Université Nationale du Bénin (UNB) en 1979,
KEREKOU a prononcé cette phrase que l’éternité retiendra :
« Nous marcherons sur les cadavres. Puissent ces cadavres-là être
des corps d’étudiants, cela ne nous fait pas peur… Bokassa a
raison de tirer sur des enfants, si ces enfants sont des crapauds. »
Egalement, contre les étudiants et les élèves en 1985, l’autocrate
Kérékou a fait publier dans le journal gouvernemental EHUZU les
noms et photos des responsables (Alassane Issifou, Denis Sindété,
Thérèse Waounwa, Agbétou Osséni, Baparapé Aboubakar) qu’il
demande de retrouver et de ramener morts ou vivants, et
ordonné de « tirer à vue et sans sommation » sur tout
attroupement de plus de deux personnes. Tous les commissariats,
les camps militaires, toutes les prisons étaient remplis de
prisonniers, et ceux considérés comme les plus dangereux
envoyés au bagne de Segbana. De nombreux héros et martyrs qui
ont succombé sous le joug de la terreur autocratique sont connus
(Luc Togbadja, Parfait Atchaka, Rémy Akpokpo Glèlè, Moussa
Mama Yari etc). Ne parlons pas des milliers de citoyens poussés à
l’exil suite aux poursuites policières arbitraires ni des radiations de
travailleurs salariés pour fait de grève. Encore en 1989, pour
tenter de contrer les mouvements de grève, 480 enseignants ont
été radiés.
Pendant qu’il avait muselé le peuple, pendant qu’il opprimait
et réprimait, l’autocrate Kérékou et ses dignitaires, assurés de
l’impunité et hors de tout contrôle, pillaient et dilapidaient les
maigres ressources des entreprises et du Trésor public.
C’est contre un tel pouvoir sauvage, criminel que le peuple,
avec détermination, à l’appel incessant du Parti Communiste,
allait de résistance en résistance pour culminer à l’insurrection du
11 décembre 1989.
Cette révolution du 11 décembre 1989 elle-même a été
l’aboutissement d’un mouvement populaire commencé depuis le
mois de décembre 1988 et qui s’est étendu et prolongé sur toute
l’année 1989 avec la grève générale des élèves, étudiants et
travailleurs de toutes catégories. Le mouvement, pendant des
mois, avait par touches progressives, déchiré la Loi Fondamentale,
la constitution autocratique. Tout le long de l’année 1989, les
masses insurgées en allant en grève, en faisant des
manifestations, en publiant des tracts et même des journaux
d’opposition, en enjambant ou en contournant tous les complots
du pouvoir et de ses mouchards, passaient outre les interdictions
constitutionnelles autocratiques et par conséquent déchiraient,
par petites touches, la Loi Fondamentale. La révolution
insurrectionnelle du 11 décembre 1989 n’a été que le
couronnement de ce mouvement, mettant fin au Régime
despotique. Les libertés avaient été donc conquises dans la rues,
dans et par l’action populaire et il ne restait qu’à les consacrer
dans une Constitution.
Les éléments de la haute bourgeoisie, ceux-là, les Mgr De
Souza et autre Robert Dossou, qui sur injonction du président
français, François Mitterrand, ont sauvé avec la Conférence
nationale, Mathieu Kérékou et lui ont donné une immunité contre
toute poursuite judiciaire et avec lui, tous les tortionnaires et
pilleurs, ont voulu noyer et effacer de la mémoire populaire cette
date mémorable du 11 décembre 1989. Ainsi, ont-ils retenu le 11
décembre 1990 comme jour de la promulgation de la Constitution
votée par référendum le 02 décembre 1990. Et à leur suite, des
gens ne veulent commémorer le 11 décembre que comme la date
de la promulgation de la Constitution du régime du Renouveau
démocratique et non la date où le peuple a renversé l’autocratie.
Ce qui est vrai et à retenir, c’est le 11 décembre 1989 qui
signifie fondamentalement la révolution populaire contre la
Dictature autocratique de Kérékou-PRPB et non pas autre chose.
Et le Peuple béninois se doit de la commémorer comme référence
C
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 5
pour en faire autant, sinon mieux face au défi actuel, le
despotisme de Patrice Talon.
Vive le 11 décembre, Vive l’insurrection populaire !
Assia
Réaction du PCB à propos de la condamnation de Joël
AÏVO et ses co-accusés par la CRIET
COMMUNIQUE DE PRESSE
CONDAMNATION DE JOEL AIVO ET DE SES COACCUSES PAR
LA CRIET : L’ARBITRAIRE CONTINUE
e 6 décembre 2021, la Cour de Répression des Infractions
Economiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné Joël
AIVO et ses co-accusés Boni Sarè et Ibrahim Bachabi
Moudachirou à 10 ans de prison ferme plus une amende de 45
millions de FCFA pour complot contre la sûreté de l’Etat et
blanchiment de capitaux. Notons que ce procès s’est passé
comme un théâtre de l’époque classique française où tout se
déroule en un jour, en un lieu et avec le même thème.
De bout en bout, on voit que ce procès et ce verdict sont le
résultat d’une pièce qui était jouée d’avance. Depuis la création
de cette cour d’exception appelée CRIET, les procès se suivent
et se ressemblent à quelques exception près.
Le pouvoir vous condamne puis la CRIET vient confirmer. C’est
ce qu’on a vu dans le cas de Laurent METONGNON et ses
coaccusés ; sauf qu’ici c’est le Président Talon en personne,
siégeant en Conseil des Ministres qui a jugé et condamné
Laurent METONGNON et ses coaccusés avant que la justice
n’aille entériner la condamnation.
C’est ce qu’on a vu avec Sébastien AJAVON et c’est ce qu’on
vient de voir avec Joël AÏVO et ses co-accusés. Tout ceci montre
à profusion que le Bénin vit sous un pouvoir dictatorial
autocratique. Un pays où les institutions sont au service de
l’autocrate Talon et lui obéissent aveuglement, au doigt et à
l’œil. Il continuera d’en être ainsi tant que le peuple ne se
lèvera pas pour prendre son destin en main.
Le Parti Communiste du Bénin condamne ce verdict arbitraire
contre Joël AÏVO et ses co-accusés ; il exige leur libération
immédiate et sans condition.
Cotonou, le 07 décembre 2021
Le Parti Communiste du Bénin
ASSOCIATION BENINOISE DE SOLIDARITE ET D’AMITIE AVEC LES PEUPLES
(ABESAP)
Tél : 97263620
Communiqué final
an deux mil vingt un et le quatre décembre, s’est tenue
à la Bourse du Travail de Cotonou, l’Assemblée Générale
Constitutive de l’Association Béninoise de Solidarité et
d’Amitié avec les Peuples.
A l’ouverture de l’assise, le Président du Comité d’organisation
a adressé un message de remerciement aux invités de marque
et aux représentants d’organisations sociales ou démocratiques
présents ainsi qu’aux futurs membres fondateurs de l’ABESAP.
Après quoi, il a indiqué les motivations de cette assise dont les
buts sont :
1°- Constituer au Bénin et ailleurs dans la sous-région ouestafricaine un Vaste Réseau de Combattants patriotes antiimpérialistes
2°- Connaître des luttes patriotiques et anti-impérialistes des
Peuples à travers la planète ; de faire connaitre ces luttes à
leurs peuples respectifs
3°- Soutenir tous Etats, tous pouvoirs patriotiques et antiimpérialistes en butte aux agressions impérialistes à travers
l’Afrique et le monde à l’instar de ceux de Cuba, du Venezuela,
de la Palestine, du Sahara Occidental, de Guadeloupe, du Mali,
du Sahel, etc.
4°- Dénoncer et combattre toutes les guerres d’agression
impérialiste en Afrique et dans le monde
5°- D’apporter tout soutien aux Peuples en lutte
6°- De développer une solidarité agissante entre tous les
combattants anti-impérialistes de par le monde.
Les invités ont salué l’importance et la générosité de l’initiative
qu’ils soutiennent.
La suite de l’Assemblée Générale Constitutive a donné lieu à
des travaux en commission suivie d’une plénière qui adopté les
actes de l’assise à savoir les Statuts, les motions et résolutions,
notamment les motions de soutien à Cuba et au Venezuela
contre l’embargo inhumain et les sanctions des USA, de soutien
au peuple palestinien pour la récupération de ses terres
occupées par Israël, au peuple Sahraoui pour son
autodétermination, de soutien aux luttes des colonies
françaises (Guyane, Guadeloupe, Martinique, NouvelleCalédonie pour leur indépendance), de soutien aux peuples du
Sahel en lutte pour le départ des troupes françaises
d’occupation de la région et celle de dénonciation de
l’obligation vaccinale (anti-Covid.19).
La plénière s’est achevée par l’élection du Bureau Exécutif de
Coordination et l’adoption du communiqué final.
Le Bureau Exécutif de Coordination de neuf (9) membres qui
dirige l’ABESAP est présidé par Monsieur Denis Y. SINDETE.
A l’issue de l’AGC, les membres fondateurs ont pris
l’engagement de s’investir hardiment pour asseoir les bases de
la nouvelle association dans tout le pays et à l’extérieur.
Fait à Cotonou, le 04 Décembre 2021
L’Assemblée Générale Constitutive
POUR LE 115ème
ANNIVERSAIRE DE LA MORT DU ROI
BEHANZIN
l y a cent quinze ans, exactement le 10 décembre 1906 à
7h30, s’éteignait à l’Hôtel de Nice à Alger, le roi BEHANZIN
du DANHOMEY. Ce matin-là, le cœur de ce grand homme
cessa de battre. Après un exil forcé de douze ans en Martinique,
il fut transféré en 1906 à Blidah aujourd’hui El Boulaïda en
Algérie où il poussa son dernier soupir.
Le roi BEHANZIN, c’était le patriotisme chevillé au corps.
Confronté à l’agression de l’impérialisme français contre son
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 –
Site :www.la-flamme.org
L
L’ I
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
pays et son trône, il ne supportait pas que les étrangers
viennent lui voler une partie de son royaume en l’occurrence
Cotonou, sous le fallacieux prétexte d’une fausse convention de
vente. Il ne comprenait pas d’ailleurs ce qui intéressait les
Français dans la gestion des affaires de l’Afrique, puisque lui ne
s’était jamais mêlé des affaires des Blancs. Il chercha à résoudre
cette crise de manière pacifique jusqu’à envoyer « une
délégation de 40 personnes au Président français Sadi Carnot. A
Paris, on n’a pas fait grand cas de ses émissaires. Ils furent
laissés seuls dans leurs chambres d’hôtel ou exposés comme
des bêtes curieuses au jardin d’Acclimatation. Ce mauvais
accueil ajouté au froid, les obligea à revenir bredouilles au
Danhomey Cf. Le « Petit Journal » du 2/12/1891. En réalité la
France avait déjà pris la décision d’en finir avec le royaume du
Danhomey et le reste n’était que du dilatoire.
Lorsqu’après toutes les tentatives de règlement à
l’amiable, la guerre fut imposée à BEHANZIN par la France, il
résista vaillamment malgré le déséquilibre des armes en
présence compte tenu de l’avance technique et industrielle de
l’ennemi. Ses troupes se sont illustrées dans des combats
mémorables où elles ont infligé des pertes terribles à
l’envahisseur français lors de batailles devenues célèbres :
ATCHOUKPA, DOGBA, ZOGBO etc. Au cours de ces batailles, les
célèbres amazones du Danhomey ont fait preuve d’une
bravoure extrême. Elles ont gravé en lettre d’or, leurs noms
dans le livre de l’épopée glorieuse de la résistance de notre
peuple à l’agression étrangère.
Après la prise et l’incendie d’Abomey la capitale de son
royaume en 1892, Le roi mena pendant près de deux ans, une
guérilla contre les troupes du colonel Dodds, chef du corps
expéditionnaire français. Il se rendit en 1894 pour abréger les
souffrances de son peuple mais surtout pour aller discuter
directement à Paris avec le Président des Français. Alors qu’il
faisait croire à BEHANZIN qu’il embarquait pour la France, le
général Dodds complota avec le Gouverneur Victor Ballot
(descendant de colons martiniquais) pour envoyer le roi en exil
en Martinique.
Au cours de son exil, BEHANZIN fit toujours preuve d’une
fierté et d’une dignité incroyable, laissant sur l’île un adage
populaire : « Fier comme BEHANZIN ». Il ne cessait d’exiger
qu’on lui permette de retourner dans son pays. Mais par peur
de la réaction du peuple compte-tenu de l’aura du roi, les
colons français n’ont jamais accepté qu’il retourne dans son
pays. Quand ils se sont résolus à le déplacer de la Martinique,
c’est pour l’envoyer en Algérie, où il va pousser son dernier
souffle.
Après sa mort, le retour de ses cendres en 1928 a été un
évènement important au niveau de la colonie, montrant aux
colons qu’ils ont tué physiquement l’homme mais qu’ils ont
créé une icône. En effet, pour son amour pour la patrie, pour la
défense du territoire national, BEHANZIN est un héros national
qu’il faut chanter, célébrer, et adorer. Tout ceci est important à
un moment où, comme à la fin du 19ème siècle, de gros nuages
s’amoncèlent sur l’Afrique en général et notre pays en
particulier. En Afrique et notamment au Sahel, l’impérialisme
français est à l’offensive pour réinstaller son armée.
Aujourd’hui, toute l’Afrique de l’ouest est truffée de bases
militaires étrangères.
Les dernières attaques des djihadistes dans le nord de
notre pays, participent de ses manœuvres colonialistes. En ce
jour mémorable de la mort de BEHANZIN notre héros national,
nous devons exalter l’esprit patriotique de ce grand combattant
et inciter la jeunesse à s’inspirer de son exemple pour déjouer
les complots impérialistes, celles de la France en particulier de
revenir occuper militairement notre pays.
La Rédaction
Victoire des ouvriers de la CBT sur la perversion de
l’obligation vaccinale
a guerre en tirs croisés de la préfecture du Mono, La
Mairie de Lokossa, la direction départementale du travail
et l’administration de la CBT, contre les populations du
Mono, a connu ce mardi 30 novembre 2021, la victoire des
ouvriers de la CBT.
A la suite du Conseil des Ministres du 20 octobre 2021 sur
l’obligation desdits vaccins anti-covid 19, le communiqué du
préfet sur le même objet, relayé par les radios du Mono, les
mesures répressives à la Mairie de Lokossa, les sensibilisations de
tout genre ; apparaissaient troublants et affolants dès le vendredi
05 novembre 2021. Date à laquelle les ouvriers ont été sommés
de disposer d’un pass vaccinal ou d’un PCR avant la reprise du
lundi 8 novembre 2021. Contre cette propagande au crime pour le
nouvel ordre mondial, des organisations patriotiques et
révolutionnaires telles que le PCB, l’APP, la CSTB, l’ODHP et
l’UNAPEEB appellent à la résistance et à la mobilisation contre cet
avilissement en soutien à la réduction de la population mondiale
notamment africaine. Dans ce contraste, Monsieur SEWA Joachim
Y., le DA/CBT pousse son zèle en opposant le pass vaccinal au
processus de tout dépôt de dossiers d’ouvriers à la CNSS. Le
sadique n’entend point la raison ni la force de l’argument. Seul le
corps à corps le tient en respect. SEWA Joachim Y., ce DA/CBT, l’a
appris à ses dépens lorsque les ouvriers, en SIT-IN le mardi 30
novembre 2021, ont recouvré leur droit à l’acceptation sans
condition de leurs dossiers pour acheminement et dépôt à la
CNSS. De cette franche victoire, les ouvriers doivent davantage se
mobiliser parce que des rumeurs persistants au secrétariat du
DA/CBT font état de ce que certains ne vont pas mourir du vaccin
et laisser les autres survivre. Voilà, aujourd’hui, le sens du zèle de
certaines autorités administratives.
…
Halte à la perversion de l’obligation au pass vaccinal !
Poursuivons sans relâche la résistance !
C. Agbo
CONSEIL DES POPULATIONS DU BORGOU POUR LA
PATRIE (CPBPP).
lerte aux populations et aux organisations de défense
des droits de l'Homme sur la situation des malades du
choléra dans la ville de Parakou
Depuis le premier novembre 2021, le choléra sévit dans la ville
de Parakou. Il ne se passe de jour sans que des personnes
atteintes du choléra ne soient admises et hospitalisées au centre
de santé de Zongo2. Ce qui est curieux, le Directeur
départemental de la santé le colonel Ibrahim CISSÉ dans sa sortie
médiatique du 18 novembre 2021 affirme que ce n'est pas du
choléra. Alors que les gens meurent du vomissement et de la
diarrhée. C'est l'exemple de :
1- OSSENI Méré Orou, quartier Yarakénin, Arrondissement2
de Parakou
2- OSSENI Sabi quartier Yarakénin Arrondissement2 De
Parakou
L
A
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
3- BAKAROU Chabi quartier Sinagourou Arrondissement 1 De
Parakou maison Boudaboukian décédé dans la nuit du jeudi
02 au vendredi 03 novembre 2021. Tous morts du
vomissement et de diarrhée. Ni le préfet Djibril M. CISSÉ, ni
le maire Chabi Zimé INOUSSA, ni le directeur
départemental de la santé n'en parlent pour sensibiliser les
populations sur les mesures d'hygiène à observer.
Observons que le Centre de santé Zongo2 qui accueille les
malades de choléra reçoit également les femmes enceintes,
en travail et celles allaitantes. Les malades du choléra
hospitalisés sont hébergés sous une bâche et sont couchés
à même le sol. Des décès auraient été enrégistrés dans les
rangs des hospitalisés.
Les mesures barrières n'ont pas été prises pour les isoler des
autres usagers du centre notamment des nourrices qui viennent
pour la vaccination des nouveaux-nés.
C'est une banalisation de la vie humaine et un crime pour
privation des soins à une personne en détresse sanitaire. C'est
inacceptable ! Pendant que les populations et les travailleurs
salariés font objet de toutes sortes de pression pour les
contraindre à accepter de se faire inoculer un vaccin qui
empoisonne et tue, la situation des malades du choléra
préoccupe à peine ces autorités qui font le zèle dans la prétendue
lutte contre la Covid-19. En témoigne la pacificité qu'elles
observent face à une épidémie comme le choléra capable de faire
ravage au sein de la population lorsque les mesures d'hygiène ne
sont pas observées.
Contre cette attitude démissionnaire des autorités en charge du
département, la direction du Conseil Des Populations Du Borgou
pour la Patrie s'indigne et appelle les populations, les
organisations de défense des droits de l'homme, les organisations
humanitaires à faire pression sur les autorités en charge du
Département et de la Commune de Parakou afin :
- Qu'elles offrent à ces malades les conditions
d'hospitalisation appropriées ;
- prennent des mesures d'urgence pour éviter le
développement du mal.
- En tout état de cause, nous rappelons au Directeur de la
santé du Borgou que la vérité et la mesure de précaution
protègent mieux que le mensonge et immobilisme.
Parakou le 05 decembre 2021
CPBPP.
Lpv : COVID-19
60.000 scientifiques demandent l’arrêt de la vaccination
de masse
La communauté scientifique s’élève contre la politique
sanitaire des autorités : la déclaration de Great
Barrington (USA) contre les injections massives d’ARNm a
récolté 870.000 signatures.
Alors que le président de la République française réunit ce lundi 6
décembre, un nouveau Conseil de Défense pour lutter contre la
propagation de l’épidémie de Covid-19, de plus en plus de voix
s’élèvent contre la politique sanitaire complètement folle des
autorités qui vise à vacciner toujours plus la population. Après la
troisième dose de vaccin imposée, sous peine de désactivation du
pass sanitaire ! Voilà qu’il est question de vacciner les enfants de 5
à 11 ans. Une décision qui serait gravissime selon de nombreux
médecins et chercheurs dont nous nous sommes faits l’écho ici
même.
Des effets secondaires graves.
La vaccination de masse avec un vaccin encore expérimental à
ARN messager inquiète depuis longtemps la communauté
scientifique. Dès le 4 octobre 2020, trois scientifiques de haut
niveau, le Pr Martin Kulldorff, professeur de médecine à
l’université de Harvard, biostatisticien et épidémiologiste,
spécialisé dans la détection et le suivi des épidémies de maladies
infectieuses et dans l’évaluation de la sécurité des vaccins. La Dr
Sunetra Gupta, professeur à l’Université d’Oxford,
épidémiologiste spécialisée dans l’immunologie, le
développement de vaccins et la modélisation mathématique des
maladies infectieuses. Et le Dr Jay Bhattacharya, professeur à la
faculté de médecine de l’université de Stanford, médecin,
épidémiologiste, économiste de la santé et expert en politique de
santé publique, spécialisé dans les maladies infectieuses et les
populations vulnérables recommandaient une approche
alternative contre la Covid-19 dans ce que l’on a appelé la
Déclaration de Great Barrington. Car ils sont très inquiets des
effets secondaires de la vaccination de masse sur les populations.
Que préconisent-ils ? Une protection « focalisée ». C’est-à-dire de
protéger autant que possible les personnes âgées, infirmes,
fragiles et de laisser aux autres le soin de vivre normalement
jusqu’à ce que la société atteigne l’immunité collective. Or, la
vaccination massive par ARNm rend impossible cette immunité
collective.
L’un des premiers cosignataires était le Dr Simon Thornley,
épidémiologiste et biostatisticien à l’université d’Auckland. De
plus en plus connue dans le monde, la Déclaration de Great
Barrington a, depuis, été signée par 60.000 médecins et
scientifiques. Une pétition a recueilli à ce jour 870.000 signatures
de soutien. »
Journal LE MONDE du 5 décembre 2021 - 11:48 par Emilien
Lacombe
MALI : LIBERTE POUR OUMAR MARIKO, PRESIDENT DU
PARTI SADI
e Président du parti Solidarité Africaine pour la Démocratie
et l’indépendance (SADI) a été appréhendé le 06 décembre
2021 pour « injures commises par le biais d’un système
d’information et de communication et diffusion d’injures et de
menaces » à l’endroit du Premier Ministre. Après sa garde à vue,
il vient d’être placé en mandat de dépôt et sera jugé en février
2022.
S’il est vrai que concernant la situation au Mali, il y a des
divergences d’appréciation à propos de la situation politique :
Certains considérant qu’il faut aller rapidement aux élections,
d’autres considérant qu’il est impossible d’aller tout de suite aux
élections vu la situation sécuritaire dans le pays et la présence de
troupes étrangères dont il faut se débarrasser. S’il est vrai que
consciemment ou inconsciemment les premiers font le jeu des
impérialistes français qui veulent des élections rapides pour
ramener leurs agents au pouvoir et avoir les coudées franches
pour mieux assoir leur occupation, le débat doit se dérouler de
façon démocratique. En cela, il faut éviter les arrestations
arbitraires comme c’est le cas avec le Président du Parti SADI.
Non, Oumar Mariko n’a pas sa place en prison. Il doit être
libéré sans délai.
Aské
«
L
NON AU VACCIN CRIMINEL ANTI COVID-19 !!!
LA FLAMME N°431 10 décembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 8
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
211 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
Cliquer ici pour télécharger LA FLAMME N°431