ADRESSE AUX MAGISTRATS DU BENIN
Je me sens un devoir moral de m’adresser à vous en ces circonstances, pour deux raisons : la première, je me sens bien proche de votre corps, celui des magistrats, et de beaucoup d’entre vous en particulier pour avoir été parmi l’un de vos derniers formateurs et pour être théoricien de la matière que vous êtes chargés d’appliquer. La deuxième raison est qu’en tant que citoyen et qui plus est Responsable d’une Organisation politique de ce pays, je ne saurais rester indifférent à tout ce qui se dit et se raconte sur vous et que malheureusement la pratique de beaucoup d’entre vous tend à attester.