Message à l’occasion de la célébration du premier mai par la CSTB
A la Classe ouvrière,
Aux travailleurs salariés en général du Bénin.
Le Premier Mai, la classe ouvrière internationale célèbre la Fête du Travail, date où des dizaines d’ouvriers de Chicago, manifestant pour la journée de 8 heures tombèrent sous les balles des capitalistes sauvages. Ce fut le Premier Mai 1884. Le Premier Mai n’est donc pas une date de bombance, mais de réflexion sur les sacrifices consentis et que consentent les travailleurs salariés, producteurs de richesses mais qui manquent du minimum vital pour vivre.
La situation actuelle de la classe ouvrière dans les pays capitalistes développés incite à cette réflexion. Face à la crise de son système, la grande bourgeoisie des pays capitalistes n’a trouvé d’autre moyen que de rejeter les effets de cette crise sur la classe ouvrière, désormais livrée à toutes sortes de misères et de précarités pendant que les DG se taillent des millions d’euros de prébende par an. Ce que cette situation inspire comme leçon, c’est que les luttes de la classe ouvrière qui se cantonnent sur le seul terrain des revendications salariales, sans s’élever à l’exigence de l’instauration d’un système qui libère le travail salarié du joug du capital, présentent de graves limites. Autrement dit les luttes pour de meilleures conditions de vente de la force du travail sont nécessaires mais pas suffisantes.