LNOUVEAU SCANDALE A PROPOS DE LA LEPI ET DES ELECTIONS ACTUELLES AU BENIN :
FAUX ET MENSONGE AU SOMMET DE l’ETAT
Aujourd’hui, 23 février 2011, des journaux du matin révèlent l’incroyable, l’invraisemblable : la liste de la LEPI remise à grand renfort de publicité par la CPS/LEPI le dimanche 20 février au Président de la CENA n’était pas une liste complète. Certains journaux avancent même que « les cantines livrées à la CENA ne contiennent pas la liste électorale », mais « le répertoire de ventilation des centres de vote ». (cf. le quotidien ‘La Suite’ n° 00230 du mercredi 23 février 2011)
Et pourtant, Arifari BAKO, le président de la CPS/LEPI, sans sourciller, peut mentir au peuple et dire mission accomplie. Et Joseph GNONLONFOUN, le président de la CENA de couvrir le mensonge, le complot. Et pourtant, le PNUD et l’Union Européenne qui se disent garants de la fiabilité de la LEPI et des opérations se sont tus. Et pendant ce temps, Robert DOSSOU, à coup de décisions arbitraires à jets continus couvre le faux, l’imposture, la fraude, le mensonge au sommet de l’Etat ainsi que la violence contre les députés de l’opposition et les manifestants pacifiques.
Tout ce monde qui dicte la loi aux travailleurs et au peuple, qui se permet d’envoyer la police et la troupe contre les manifestants pacifiques se révèle ou plutôt se confirme comme une bande d’imposteurs, de menteurs qui a pris tout un peuple en otage, le pille, le trompe, le souille et le manipule.
Ces gens qui nous dirigent privent au nom de soi-disant délai des centaines de milliers de citoyens du droit de vote. Robert DOSSOU peut au nom de soi-disant délai priver le Parti Communiste et des centaines de milliers de ses sympathisants d’avoir leur candidat. Et pendant ce temps, on continue de tripatouiller les listes. Les arrangements de dernière heure avec ces menteurs et fraudeurs serviront à quoi, si ce n’est tromper le peuple et vouloir couvrir le feu avec de la paille ?
Ce qui est désormais irréfutable, clair, il ne peut avoir d’élections crédibles et transparentes au Bénin sans avoir au préalable balayé toute cette équipe de menteurs, de fraudeurs pris la main dans le sac.
Ce qui est également clair, c’est qu’il n’y a d’alternative crédible face à la corruption et l’immoralité au sommet de l’Etat que le pouvoir des travailleurs et des peuples.
On peut voler, piller les biens de l’Etat ; on peut voler, piller l’épargne des citoyens par une escroquerie grossière ; on peut brader Bénin-Télécom pour moins que le prix d’une licence d’exploitation de GSM ; on peut écarter et priver les opérateurs économiques béninois du droit de participer à la restructuration des entreprises publiques, Boni YAYI, Robert DOSSOU et tous les autres se taisent ou recherchent des arrangements sur le dos des travailleurs et des peuples afin de maintenir le système de vol, de fraude, de mensonge et de faux au sommet de l’Etat. Jusqu’à quand le peuple laissera-t-il cela continuer ?!
La jeunesse, les travailleurs ont commencé par se lever, à protester, à utiliser la seule possibilité qui leur reste, la rue. Ils commencent à vouloir faire comme les tunisiens, les égyptiens, à crier, YAYI dégage !, DOSSOU dégage ! Ils reprennent et sauront parfaire les propres expériences du peuple en 1989.
Car, en vérité, le peuple ne mérite plus le pouvoir des Boni YAYI, Robert DOSSOU et autres Arifari BAKO et de leurs complices. Il ne mérite pas de refaire l’expérience d’un Boni YAYI-bis.
A BAS LE POUVOIR DES MENTEURS ET DES FRAUDEURS !
VIVE LE POUVOIR DES TRAVAILLEURS ET DES PEUPLES !
Fait à Cotonou le 23 février 2011
Le Parti Communiste du Bénin