PROTESTATION CONTRE LA REPRESSION DES MANIFESTANTS DE CE JOUR

LA SAUVAGERIE POLICIERE DE YAYI CONTRE

LES MANIFESTANTS EST INADMISSIBLE

Ce midi, des manifestants massés dans la maison du peuple de Cotonou5, d’autres au stade de l’amitié, d’autres encore au carrefour Nègre d’Akpakpa ont démarré leurs marches de protestation de façon pacifique contre les résultats frauduleux donnés par la cour constitutionnelle. Les manifestants étaient à mains nues et manifestaient pacifiquement. A leur tête, il y avait des députés avec leur écharpe.

Mais contre toute attente, les policiers sous l’égide du Commissaire Central Philippe HOUNDEGNON abattent une répression sauvage. A la maison du peuple de Cotonou5 par exemple, les manifestants ont été chargés de dos par la police avec des grenades et gaz lacrymogènes. C’est la même méthode lâche et barbare partout que la police a déployée. On dénombre de nombreux blessés et des arrestations dont le député AKOTEGNON Raphaël. Un journaliste de Canal3 muni de sa carte professionnelle exhibée à la Police a été molesté et sa camera endommagée et saisie parce qu’il filmait.

Les policiers s’élancent dans tous les sens et jetaient des grenades lacrymogènes sur tous ceux qu’ils voyaient sur leur chemin, dans les rues et parfois dans les maisons. Loin de céder à la panique que veut créer le gouvernement YAYI, cette sauvagerie a suscité partout des sentiments d’indignation et de révolte. Des jeunes se sont constitués spontanément pour se rendre au commissariat central et protester contre les scènes de barbarie déployées contre les manifestants pacifiques et exiger la libération des manifestants arrêtés.

Le Parti Communiste du Bénin proteste contre cette répression aveugle et barbare qui vient montrer le genre de "paix" que l’imposteur Boni YAYI entend instaurer. Le PCB exige la libération immédiate de tous ceux qui sont arrêtés, les soins gratuits aux blessés et des excuses publiques à tous ceux qui ont été réprimés.

Au prix de sacrifices, nous avons conquis les libertés ; tous les mécontents ont le droit de manifester ; tous les journalistes ont le droit de couvrir les manifestations. La résistance contre l’imposteur Boni YAYI doit se poursuivre,

Abas la tyrannie de Boni YAYI !

Vive la résistance des peuples contre le coup d’Etat électoral !

Cotonou, le 24 mars 2011

Le Parti Communiste du Bénin