Comité de Soutien aux Détenus et Exilés Politiques (CSDEP) 61 30 12 05

Journée Nationale de Lutte Contre la Torture en Hommage aux Héros et Martyrs pour les libertés au Bénin

Thème « Seuls le jugement des tortionnaires et assassins ainsi que leurs commanditaires anciens comme nouveaux avec la réhabilitation et l’indemnisation des victimes de la répression politique peuvent arrêter l’impunité au Bénin pour rendre justice au peuple »

Déclaration conjointe de l’ODHP et du Comité de Soutien aux Détenus et Exilés Politiques

En ce jour d’hommage aux Héros et Martyrs des combats pour les libertés et la démocratie dans notre pays, nous voudrions, avec l’ensemble du peuple combattant, les démocrates, les patriotes, les défenseurs des droits humains et des peuples, nous incliner devant la mémoire de nos disparus et leur renouveler le serment de poursuivre le combat pour la défense et le respect des droits humains jusqu’à leur réhabilitation ; jusqu’au jugement et châtiment des exécutants et commanditaires de leur assassinat. En cette occasion solennelle, nous rendons également hommage à toutes les victimes encore en vie, qu’ils soient libres de leur mouvement, en prison ou en exil.
Compte tenu des difficultés indépendantes de notre volonté et de la pandémie du Coronavirus, la commémoration de la Journée Nationale de Lutte Contre la Torture de cette année se fera en deux temps. Elle sera marquée par la présente déclaration avec la présentation de certaines figures marquantes des Héros et Martyrs, puis en un deuxième temps par une célébration effective comme on en avait l’habitude.

ORGANISATION POUR LA DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME ET DES PEUPLES (ODHP) 2005 / 0061 / DEP - ATL -LITT / SG / SAG – Assoc-JORB N°²4 du 15 février 2005 08 BP 1114 Cotonou (Rép. du Bénin) Tél : (229) 21 03 23 98 /97 26 36 20 18 /97 68 49 31
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La commémoration de cette année est placée sous le thème : « Seuls le jugement des tortionnaires et assassins anciens comme nouveaux, ainsi que de leurs commanditaires, la réhabilitation et l’indemnisation des victimes de la répression politique au Bénin peuvent arrêter l’impunité pour rendre justice au peuple ».
Avant de poursuivre faisons un bref rappel sur l’avènement du 07 Mai comme Journée Nationale. Ce fut aussi un combat des anciens détenus politiques avec le concours de leurs parents, amis et sympathisants ainsi que des bonnes volontés du au sein du peuple à savoir les démocrates et les patriotes. La pression sur le pouvoir du Renouveau s’articulait autour de la reconnaissance des sacrifices des résistants contre l’autocratie : il s’agissait du jugement des tortionnaires, de l’indemnisation des victimes, de leur immortalisation par le baptème de rues, d’édifices publics, etc. de leur nom, de l’édification d’une maison en leur mémoire pour servir de Centre de documentation, etc. Ce combat s’est mené surtout de 1989 à 1993. Il finira par aboutir avec la prise d’un décret présidentiel en 1993. La Journée a été instaurée et la jeunesse et les combattants de la liberté l’ont célébré depuis lors malgré le refus des pouvoirs successifs de la rendre chômée et payée. Ce qui reste à faire.

COMMUNIQUE DE PRESSE
ALERTE A L’OPINION PUBLIQUE NATIONALE ET INTERNATIONALE :
Il faut arrêter le plan criminel d’assassinat contre le détenu politique Laurent METONGNON

 

De sources concordantes et dignes de foi, il nous est revenu que se trameraient des plans d’élimination physique du détenu politique Laurent Mètongnon. Il convient de rappeler ici que dès le 05 Novembre 2018, bien avant de le faire arrêter, Olivier Boco et Cie disaient à qui voulaient les entendre qu’ils feraient mettre en prison Laurent Mètongnon. Et effectivement, ils ont mis à exécution leur complot contre lui quoique les faits dont on l’accuse se soient révélés faux et le dossier vide. Et depuis lors, on assiste à un feuilleton de tracasseries judiciaires sur fond d’acharnement et de torture sans fin contre Mètongnon et ses co-accusés ; l’on entend, après le Conseil des Ministres, le Chef de l’Etat en personne s’immiscer publiquement dans ce Dossier par des jugements contre Laurent Mètongnon lors de sa rencontre avec les responsables des Centrales syndicales le 06 Février 2018, alors que le dossier est pendant devant les tribunaux.

 ALERTE

A L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE
Dossier de persécution politique au Bénin :
Cas de Laurent METONGNON et de ses co-accusés.

Nous venons porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que les nommés Laurent METONGNON et ses co-accusés Célestin AHONON, Moussa Jérémie MORA auxquelles ont été joints Edouard ADEGOKE, Saliou YOUSSAO et Alassane KEMOKO sont des détenus politiques.
En effet, messieurs Laurent METONGNON, Edouard ADEGOKE, Saliou YOUSSAO étaient respectivement Président et membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) entre septembre 2013 et novembre 2016 ; Alassane KEMOKO, Célestin AHONON et Moussa Jérémie MORA étaient membres de la Direction Générale de ladite Caisse.

COMMUNIQUE DE PRESSE

La persécution politique se poursuit contre
Laurent Mètongnon et ses co-accusés.

Le mardi 13 Mars 2018, le Dossier CNSS/BIBE passait pour la 4ème fois devant le Tribunal de Première Instance de Cotonou. La dernière audience remonte au 30 janvier dernier. Elle n’a pas prospéré au motif que les magistrats étaient en grève. A l’audience de ce 13 Mars 2018, il y avait trois Dossiers en dehors de celui de la CNSS/BIBE.
Le juge AZO Rodolphe et ses assesseurs font leur entrée dans la salle d’audience largement après 9 heures. Après le protocole et les formules d’usage, il donne le verdict dans le procès contre les Pharmaciens grossistes dans l’Affaire dite des faux médicaments. Puis, l’audience est suspendue aussitôt après. Elle ne reprendra donc que vers 11 heures. A la surprise générale, le juge annonce que l’audience ne pourrait se poursuivre ; au motif que le Bureau de l’UNAMAB (Union Nationale des Magistrats du Bénin) a rappelé ses militants qu’ils sont à l’ordre, pour l’observance de la grève qui a cours dans les tribunaux.

KEREKOU : HALTE A LA FALSIFICATION DE L'HISTOIRE PAR OUSMANE BAKOTO

Un type comme BATOKO, qui a été le ministre de la propagande du PRPB et qui a réussi  à passer entre les mailles du filet en se faisant confier un des organismes protecteurs des libertés aujourd'hui, devait, par décence et par respect pour les victimes du pouvoir de KEREKOU éviter de les provoquer  en racontant n'importe quoi. Face à une provocation de BATOKO, voici la réponse du Professeur NOUDJENOUME Philippe.

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