Editorial de La Flamme N°594 du 25 avril 2025: Conquérir et affirmer la souveraineté de notre pays pour vaincre le terrorisme
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Conquérir et affirmer la souveraineté de notre pays pour vaincre le terrorisme
Les attaques terroristes des 17 et 18 avril 2025 ont causé un nouveau massacre, en plus monstrueux, dans les rangs de nos forces de défense et de sécurité. Comme le reconnaissent les Chefs militaires, « la situation est d’autant plus grave que cette fois-ci, ces terroristes sont assez teigneux, restent sur place et ne veulent pas bouger ». En clair, les terroristes sont passés à un autre stade de la guerre, celle de l’occupation effective d’une partie du territoire national. La guerre cesse d’être l’affaire des seules Forces de Défense et de Sécurité pour devenir celle du peuple tout entier.
MASSACRE DES 17 ET 18 AVRIL 2025 ET OCCUPATION D’UNE PARTIE DU TERRITOIRE NATIONAL LA PATRIE EST EN DANGER
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MASSACRE DES 17 ET 18 AVRIL 2025 ET OCCUPATION D’UNE PARTIE DU TERRITOIRE NATIONAL
LA PATRIE EST EN DANGER
Le jeudi 17 avril et le vendredi 18 avril 2025, des groupes terroristes ont lancé une attaque simultanée contre deux positions de l’armée béninoise dans la région des chutes de Koudou et du triple point frontalier entre le Bénin, le Niger et le Burkina-Faso. Le porte-parole du Gouvernement de Patrice Talon, Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, après un silence de cinq jours, a annoncé le mercredi 23 avril 2025 que le bilan officiel est de 54 militaires tombés au front. Jusque-là, le haut-commandement militaire parlait de huit (8) soldats tombés au champ d’honneur tandis que d’autres sources évoquaient près de 70 morts. Dans la mesure où le porte-parole de l’armée béninoise déclare que les ratissages se poursuivent, on peut s’attendre à ce que de nouvelles découvertes de corps soient faites et que le chiffre soit plus élevé que ce que le Gouvernement donne.
Editorial de La Flamme N°593 du 18 avril 2025: La détermination au combat, seule issue pour le peuple.
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La détermination au combat, seule issue pour le peuple.
Alors que tout le peuple proteste contre la loi sur la Chefferie traditionnelle, l’autocrate Patrice Talon méprise le verdict populaire, fonce tête baissée et promulgue la loi. De son côté, Joseph Djogbénou, le Chef de l’UPR, contre toutes les voies qui exigent l’amnistie générale, le retour des exilés politiques et la tenue des assises nationales se fait le parfait théoricien du système en proclamant fièrement que « gouverner, c’est exclure ». Les principaux acteurs de l’autocratie assument leur gouvernance manifestement en faillite et défient le peuple.
Editorial de La Flamme N°592 du 11 avril 2025: Préparer la nouvelle Conférence Poser des actes concrets
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Préparer la nouvelle Conférence
Poser des actes concrets
Marche des femmes à Cotonou le 5 avril contre la faim et la gouvernance de Talon ; soulèvement le 6 avril des jeunes et populations dans l’arrondissement de Gbégourou contre la mission de rafle par des agents de la police républicaine des récoltes des paysans, et ceci près de deux semaines après le soulèvement de Bouca ; voilà des actes concrets, qui préparent la nouvelle conférence nationale.
Editorial de La Flamme N°591 du 04 Avril 2025: S’engager ardemment à la préparation d’une nouvelle Conférence nationale.
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S’engager ardemment à la préparation d’une nouvelle Conférence nationale.
Aujourd’hui, la nécessité de s’asseoir de nouveau pour définir un nouveau vivre ensemble est reconnue incontournable. Seul le pouvoir autocratique s’y oppose franchement ; lui qui œuvre à l’enlisement du peuple dans la dégénérescence physique et morale et à l’effondrement de l’unité du pays pour sauvegarder ses intérêts et ceux de l’impérialisme français. Cette opposition farouche s’explique par la volonté de Talon de perpétuer son régime par la voie des élections déjà truquées de 2026. Et cela confirme l’incapacité congénitale du pouvoir autocratique de défendre la cause du peuple.