Législative du 08 Janvier 2023 au Bénin
Meetings de l’APP à Parakou et à Porto-Novo


Après le discours de bienvenue des organisateurs du meeting, et la présentation des membres de la délégation de l’APP, le Président de l’APP, le Pr. Philippe Noudjènoumè a dit ses mots de remerciement aux organisateurs et aux participants. Parmi eux, il y a les travailleurs, les artisans, les femmes, les jeunes, des Zém, des dignitaires traditionnels, des paysans, etc. Il a ensuite exposé son programme et la conduite à tenir face à la mascarade électorale en cours. A savoir ne pas aller perdre son temps et ses énergies dans ces élections où le peuple n’a rien à gagner. Il faut plutôt s’organiser résolument pour construire dans le combat, une République patriotique, démocratique, indépendante et moderne, qu’il propose pour sortir le pays de la dépendance.


Le représentant des rois probes, Monsieur Kassa Mampo de la CSTB, la représentante des femmes, celui des zém ont pris la parole pour approfondir, poser des questions ou faire des doléances au Président de l’APP. Tous ont globalement dénoncé la mascarade et apprécié la hauteur du programme patriotique et l’enthousiasme à se battre pour sa réalisation. C’est après tout cela qu’il a délivré le message suivant en guise de réponse aux préoccupations et engagements divers. Suivez plutôt !


Chers femmes
Chers travailleurs
Chers représentants des dignitaires traditionnels du Borgou
Chers jeunes


Je vous ai entendu. Je vous ai compris. Depuis que je suis assis ici, je vois notre camarade, la dame qui est là-bas au fond. Depuis longtemps, elle est debout pour calmer son enfant au dos. Voilà l’amour de maman pour son enfant. Et c’est parce que elle veut la bonne nouvelle qu’elle est venue ici. Elle veut entendre est-ce que ma situation va changer. Il faut l’applaudir (applaudissement…)


Je commence par les séries d'interventions à commencer par celle de mon camarade Secrétaire Général de la CSTB. Il parle au nom de tous les travailleurs du Bénin, du nord au sud, et de l’Est à l'Ouest. Il est chef non pas des travailleurs salariés, non pas de la CSTB seulement. Mais quand il parle, il parle au nom de l'ensemble des travailleurs du pays (ceux qui produisent tous les jours mais qui ne trouvent pas à manger… Et quand il parle, il parle avec son cœur, le cœur de l’ensemble des travailleurs pour changer le système. Comme l’aurait dit Gbadamassi, on me l’a dit ici tout à l’heure, « on ne donne pas le pouvoir à un pauvre ». C’est justement aux pauvres de prendre le pouvoir pour que tout le monde ait à manger à sa faim. C’est comme ça ! Le riche, il vole et il revient encore voler. Il s’en fout pas mal, c’est vous qui mourez. Avec ça, on ne peut pas avancer. C’est ensemble avec la CSTB, les travailleurs que nous travaillons pour faire ensemble un programme de gouvernement d’un pouvoir des travailleurs. Depuis des années, ce programme-là, tous les jours, on l’approfondit, on essaie de l’arranger en rapport avec l’intérêt des travailleurs quel qu’il soit; donc si vous ne me trouvez pas, si vous le trouvez, vous avez déjà trouvé ma queue quelque part.


Deuxième chose je parle des zém. La situation des zém tout à l'heure a été décrite. Vraiment, ça fait mal au cœur toutes les tracasseries des zém, les maladies des reins, des hémorroïdes pour combien ? Et encore, on s’en sert comme situation pour escroquer et s'enrichir avec les droits taxi etc. Or, il faut que ça change. Si votre situation est précaire, c’est lié à la gouvernance des régimes depuis longtemps, ce qui fait qu'il n'y a pas d'emploi pour la jeunesse qu’ils envoient faire ces travaux aussi précaires et difficile. Donc c'est œuvré ensemble pour un pouvoir qui donne du travail, un travail stable qui permet de vivre décemment sans recourir à ce genre de situation qui est difficile. Ensemble, œuvrons pour ça et je compte sur vous (applaudissements…)


Je viens maintenant aux femmes. J’ai été touché par tous les discours mais particulièrement par le discours de notre camarade, la femme qui a parlé au nom des femmes. Oui, j'ai parlé vous avez entendu que c’est du Nord. C'est parce que moi je suis du Sud.


Je suis du Sud et je vois que celui qui est là qui est au pouvoir là, veut faire une politique soi-disant basée sur le sud en négligeant le nord ; c'est ça mon problème. Talon- là, ce qu'il fait disant que le pouvoir va rester aux Fon, non, il ne parle pas au nom des Fon. Il parle en son nom à lui parce que les Fon aussi souffrent de sa politique, les gens souffrent au Sud autant que vous au Nord. Donc quand Talon s’enrichit là, c'est pour lui ce n’est pas pour soi-disant les Fon d’Abomey. C’est faux, ça ne veut rien dire. Il parle de lui-même. C’est pourquoi je n’ai pas insisté sur le sujet. Mais quand je parle, c'est pour tous les peuples qu'ils soient du Sud, qu'ils soient du Nord. D'ailleurs de plus en plus comme je l'ai dit, on se brasse dans le même pays. On se marie où on est. On est ici où là-bas, tel a son oncle ici, etc. et on se voit ensemble. On devient de plus en plus un seul peuple. C’est ce qui est bien. Il est aujourd'hui difficile de toucher à quelqu’un parce qu’il est du Sud ou du Nord sans qu’il ait son grand- papa au Nord et vis versa. C’est en cela que nous travaillons ensemble en union des nationalités affirmant chaque peuple sa personnalité, son identité dans l'Union. A construire un pays commun. Parce qu’un pays où il faut dire la vérité, c'est l'étranger qui dicte ses ordres notamment la France qui a notre argent en main, n’en est pas un. Quand tu as 100.000 francs en main, ça vaut en réalité combien ? 20.000 francs. Les 80.000 francs restants, c’est pour les français. Tout ça, c’est à revoir. Et c’est là notre gouvernance.


En revenant aux femmes, leurs souffrances sont énormes. Quand je vois la maman dont l’ enfant pleure devant elle, il n'a pas d'argent pour manger ; que le mari est au chômage, il n’a pas trouvé un franc aujourd'hui. C’est elle qui supporte le regard de l'enfant, le mari est au dehors. C'est ça la misère. Quand l’enfant tombe malade, sa température monte, c’est maman d'abord. Nous les hommes-là, on nous appelle papa, papa, il est où ? Le papa répond là-bas, je reviens et c'est elle qui souffre les regards, la misère tout ce qu'il y a. Dans tout pays au monde, la situation de la Femme c'est ça qui détermine l'évolution du pays. Tant qu’elle n’est pas satisfaite, le pays n’avance pas. Maintenant, je parle au nom de l’APP (Alliance Pour la Patrie) et tous ceux qui sont autour de moi répondent de l’APP. Il faut bien nous voir. Si demain là on trahit, je vais dire quoi maintenant, il faut même nous lancer la pierre. Je suis sur ça depuis 50 ans, je suis en train de me battre pour cette histoire depuis 50 ans, je n’avais pas encore 25 ans.


Si vous faites vos enquêtes, PCD depuis 1977 on est là-dessus. Maintenant, on a vieilli aujourd'hui, mais, on continue. Je travaille dans tous les coins pour faire prendre conscience aux gens dans toutes les régions de ce pays-là. Si vous avez quelqu'un qui est un peu plus âgé, posez-lui la question de savoir qui est celui-là, Professeur Philippe NOUDJENOUME, qui a fait la prison sous KEREKOU (10 ans), qui est encore debout, il vous dira c’est vrai. Pour nous, la préoccupation n’est pas d’aller s’’enrichir sur le dos du peuple. Ce n'est pas un problème d'argent et de faim, non ! Si c'est moi seul ce que je vais manger, après toutes les études faites à l’extérieur, non. C’est parce que notre destin lié à l’ensemble, aux plus pauvres. Nous voulons qu’avec l'évolution des plus pauvres qu'on aille de l'avant. C’est pour ça que j'ai fait ce choix. Et que tous les jours, on avance sur cette voie. Ce n'est pas à l’âge-là aujourd'hui que je vais me mettre à trahir pour de l'argent pour quoi faire ? Qu'est-ce que moi je ferai avec l'argent aujourd'hui. Je disais un jour à un enfant si on me donne un milliard aujourd’hui, je meurs le lendemain là. Il me dit pourquoi ? Je dis ah, je vais gérer un milliard comment ? Ce n'est pas mon problème ça. C’est votre avenir qui est en jeu. Ce n’est pas avoir des milliards qui est mon problème. C’est comment les enfants se porteront bien, étudieront bien, trouveront d'emploi ; c’est ça notre préoccupation. C'est ça qui fait développer un pays. C’est un gage que je prends devant vous, c’est un engagement (Applaudissement…)


On ne peut pas développer le Bénin sans nous asseoir sur nos valeurs premières ; pas de valeurs négatives, pas des coutumes négatives, mais positives. Nos rois probes, parce qu’il y en a aussi qui ne sont pas bons, ils représentent les dépositaires de nos traditions positives. On bâtit un pays sur ce qui est bon par le passé et ce qui représente nos propres valeurs par le passé. Et l’intervention du camarade représentant des rois probes le dit. Nous volons ça. Ensemble, ceux qui ont travaillé, qui ont rêvé pour ce pays avant d’être emporté par les colons et ceux qui sont là aujourd’hui mais qui souffrent, on vient ensemble pour rebâtir ce pays, le reconstruire sur une base solide, pour offrir du nouveau aux peuples du monde entier. Ce pays-là apportera quelque chose dans le concert des nations. Et c’est pour ça que nous avons formé l’Alliance Pour la Patrie. C’est pour ça que j’ai accepté d’être le Président du Conseil National Pour une Gouvernance Patriotique et Démocratique. Et chaque jour, je fais le serment de ne jamais trahir cette voie que je me suis tracé depuis plus de 50 ans (applaudissements...)


Depuis 1968 que j'ai commencé, donc ce n'est pas hier. Alors ensemble, allons ensemble, je vais laisser la parole à tout le reste et dire que c'est un engagement et à tout moment mes coordonnées sont connus de tout le monde. S’il y a trahison, informez-moi. Par rapport au programme que nous nous sommes donné, par rapport aux objectifs que nous sommes tracés pour que ce pays-là soit beau, que les hommes soient heureux et mangent à leur faim. Ensemble, nous gagnerons cette promesse. Merci.


Et contre toute la politique qui est là en cours. Contre la politique des pilleurs, contre cette élection qui se dit inclusive mais qui inclut tous les bandits et exclut le peuple. Je dis une fois encore merci d’être venus. Je répète pour finir que vous n’avez rien à voir avec ces élections.
Vous ferez bonne rentrée dans vos maisons respectives et ensemble on tirera les leçons après le 08 janvier bientôt.

LEGISLATIVES 2023
MEETING DE L’APP A PORTO-NOVO


Intervention introductive
Camarades, chers amis,
Aujourd’hui vendredi 06 janvier 2023, la campagne officielle tire à sa fin. Durant les quinze jours, vous avez pu observer le peu d’intérêt que les masses autour de vous ont manifesté aux propos débités par tous les partis en lice. Même les organes de presse du pouvoir, comme le journal La Nation (parution du mercredi 04janvier 2023), ont dû relever le peu d’engouement des masses. Cela constitue déjà un désaveu des masses populaires pour cette mascarade qui se déroule depuis 1990 et qui sous le pouvoir de Talon est devenue caricaturale.


La raison évidente est que les préoccupations des masses sont ailleurs : elles ont noms, la faim planifiée qui tenaille, le pouvoir d’achat réduit face à la vie chère, les multiples taxes injustes qui accablent , les brimades de toutes sortes, les centres de santé dégarnis et sans prise en charge des pauvres, le chômage des jeunes qui restent sur le coup des parents ; et face à cela, le pillage des ressources par les dirigeants, la mainmise sur les ressources du pays. Et aucun des partis en lice n’offre une réponse conséquente et encore moins convaincante pour la résolution de ces problèmes traumatisants de tous les jours.


Les partis de la mouvance, UP-R, BR, MOËLE-Bénin, UDBN se battent pour revendiquer la meilleure place auprès de Talon, le dictateur autocrate qui a accentué le malheur du peuple depuis 2016, le responsable de la faim, des taxes iniques, etc. Devant l’indifférence des masses, leur désaveu, les tenors des partis de la mouvance se lancent dans des menaces. Dakpè Sossou à Lokossa, Louis Vlavonou à Ifangni, Joseph Djogbénou partout, clament que le pouvoir est dans leur mains et menacent de représailles les populations qui ne voteraient pas pour eux, soit physiquement, soit par la privation de leur localité de tout projet du gouvernement. Ils répètent ce que tous les pouvoirs passés ont dit et fait, à l’exemple des soutiens de Boni Yayi pour les élections législatives de 2007. Ces propos de vengeance ne font que confirmer la vérité que l’Etat n’appartient pas tout le monde, mais à une classe sociale bien précise, aujourd’hui à la classe des hauts-bourgeois, à un clan de cette classe au service des puissances étrangères, notamment françaises.


Quant aux partis se disant de l’opposition, FCBE, MPL et surtout Les DEMOCRATES, ils se lancent dans une démagogie qui ne convainc pas non plus, sans aucune perspective. Et c’est normal, lorsqu’on sait, selon les révélations qui en apportent chaque jour davantage en termes de précisions, que les listes de tous ces partis ont été confectionnées par Talon comme préalable à leur autorisation à participer au vote. La dernière en date, soutenue au cours d’un débat public par le responsable d’un de ces partis dit d’opposition, est que pas moins de quarante personnes (au lieu des quatre qui n’avaient pas le quitus fiscal et pour qui la Cour Constitutionnelle a statué pour la prise en compte de la liste du parti Les DEMOCRATES), ont été introduits dans la liste du parti Les DEMOCRATES. Ainsi se confirme, ce que d’instinct, les masses dans leur grande majorité perçoivent : tous ces partis sont des accompagnateurs de Talon.


Et à écouter ces partis dit de l’opposition, il n’y a rien de concret, seulement la démagogie. Ecoutons Boni Yayi, le chef du parti Les DEMOCRATES qui s’est jeté dans la campagne, en l’instar de ses anciens compagnons, Komi Koutché et autres pour ne pas être du reste. « Je suis véritablement un démocrate et je souhaite l’équilibre des pouvoirs dans notre pays.. » Qui peut croire à un tel mensonge de Boni Yayi qui n’a pas autorisé pendant ces dix ans de pouvoir, l’accès à l’ORTB à aucun parti d’opposition. L’ORTB était devenue et était surnommée Office de Radiodiffusion et Télévision Boni Yayi. Quel équilibre des pouvoirs Boni Yayi a voulu avec une Cour Constitutionnelle soumise et qui pouvait décréter que 39 +un jour équivaut pour Komi Koutché à 40 ans, avec une CENA dont le président est allé proclamer à domicile la victoire truquée par K.O de Boni Yayi aux élections présidentielles de 2011. Pire, comment, sans démolir la dictature autocratique, compte-t-il obtenir l’équilibre des pouvoirs ? La démagogie qui consiste à faire croire que l’on peut vaincre l’autocratie à travers les urnes, obtenir un équilibre des pouvoirs à travers les urnes constitue en fait la véritable preuve du soutien de Yayi et de son parti Les DEMOCRATES au renforcement de la dictature autocratique de Talon


Pire encore, alors que le patriotisme au pouvoir constitue la perspective du peuple aujourd’hui, les préoccupations patriotiques de la jeunesse et du peuple béninois ne trouvent aucune réponse de la part de ces partis en lice. L’admiration des actes de souveraineté posés par des dirigeants de pays autour de nous, et le souhait d’un pouvoir patriotique dans notre pays, pour poser des actes de souveraineté qui lui redonnera l’espoir, la dignité et la fierté, restent sans aucune réponse. Au contraire, et les partis se réclamant ouvertement de Talon, et ceux se disant de l’opposition y compris le parti LES DEMOCRATES se taisent, avec l’installation de la base Barkhane dans notre pays, sur le retour des troupes de Dodds revenues violer la mémoire de nos héros Béhanzin, Saka Yérima, Kaba, Bio Guèra, injurier la mémoire des résistants Hollis, Saxwè, Basantché, etc…


Ainsi aucun des partis en lice ne représentent ni la démocratie au peuple, ni le patriotisme. Tous sont des représentants de la classe des oppresseurs et exploiteurs du peuple. Ce sont des hauts et grands bourgeois, au service des puissances étrangères, notamment françaises et qui sont contre la souveraineté, l’indépendance réelle du peuple, et contre la démocratie, entendue comme pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple. Peut-on parler de démocratie lorsque l’on ne peut s’instruire dans sa langue nationale, lorsque la langue officielle du pouvoir est une langue étrangère à près de 80% de la population, lorsque les élections sont de tout temps truquées, lorsque les différentes couches de la population n’ont pas la garantie d’être représentées à l’Assemblée nationale, de demander des comptes à leurs députés, lorsque les élections sont censitaires et sont davantage des compétitions d’argent et de trucage ? Peut-on parler de souveraineté du peuple lorsque votre monnaie dépend de l’ancien colonisateur, lorsque ce dernier a le droit d’installer des bases militaires sans que l’Assemblée nationale ait débattu et donné son accord ?


Il suffit de se poser ces questions pour conclure, face au vide des propos de tous les partis en lice aux présentes élections, que le peuple n’a rien à gagner à aller voter le 08 janvier 2023.


Face à ce mot-d’ordre démocratique et patriotique conséquent, lancé et soutenu par l’APP et le Parti Communiste du Bénin, des éléments de masses, tout en prenant en compte la vérité sur la nature réelle du parti Les DEMOCRATES, estiment qu’il faut aller voter pour eux, car ce parti constituerait le moindre mal. Est-ce vraiment un moindre face au pouvoir autocratique de Talon d’aller voter pour un parti dont la liste a été confectionnée par Talon ? Que peuvent vraiment ces éléments choisis s’ils étaient élus contre Talon une fois au Parlement ? Est-ce vraiment un moindre mal face à l’autocratie de voter pour un parti dont le chef, le président d’honneur, pendant son règne a tiré des manifestants pacifiques (à Natitingou), interdit le droit de grève des travailleurs, bloqué l’accès aux média publics aux opposants, qui a dans ses placards des cadavres (dame SOHOUDJI, DANGNIVO), piétiné le droit de représentation des travailleurs, etc. ? Est-ce vraiment un moindre mal aujourd’hui d’aller voter pour un parti qui se dit du peuple, mais qui se tait sur le retour des bases militaires françaises que feu AHOMADEGBE a chassées de notre pays en 1964 ? Ne serait-ce pas plutôt céder à l’illusion des gens qui ont été autorisées et en complicité avec TALON pour couvrir l’autocratie ?


Le parti Les DEMOCRATES n’a jamais pris des positions contre l’interdiction du droit de grève aux travailleurs, contre la criminalisation de la grève qui peut conduire en prison. Ce parti a renoncé à toutes les conditions démocratiques pour des élections inclusives, libres et transparentes. En complicité avec Talon, il a réhabilité la Cour Constitutionnelle et par conséquent tout le système électoral aux ordres de l’autocratie. Aller voter pour ce parti ou tous les autres, ne serait-ce pas consolider nous-mêmes par notre vote aujourd’hui les barrières à nos luttes pressantes pour la démocratie et le patriotisme au pouvoir ? Evidemment oui.


La seule attitude conséquente, c’est refuser d’aller voter et continuer de s’organiser. Malgré la dureté de la situation, il lui faut continuer de s’organiser pour une République Patriotique, Démocratique, Indépendante et Moderne. Il faut continuer de s’organiser, de façon autonome à toute cette coalition de pilleurs et d’anti-patriotes contrer la faim, contre les taxes et impôts injustes, contre les lois scélérates, contre les bases militaires étrangères, française à Kandi, pour le droit de représentation au parlement de chaque couche du peuple, pour le droit d’être jugé, de s’instruire dans sa langue, etc. pour le patriotisme au pouvoir..


A bas l’autocratie ! A bas la coalition des pilleurs et antipatriotes !

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