“PAS DE PRODUCTION DE COTON CETTE ANNEE 2023 -2024 SANS REVUE A LA HAUSSE D’ACCORD PARTIE DU PRIX DE KG DU COTON”
TeL est l’appel lancé par Chabi KENOU, un producteur professionnel du coton et spécialiste de soja du groupement “ SU TEBO BERE WIN”(Honorons la Houe) dans le septentrion. Révolté par les souffrances inouies et infructueuses des planteurs de coton et par la traque que le gouvernement de Patrice a lancée contre eux par rapport aux soja et cajou, il explose dans tous ses états comme ci-dessous:
“J’ai écouté avec attention les débats entre producteurs , leur colère, leurs murmurs, leurss cris de désespoirs et de malédiction contre le gouvernement. J’ai passé en revue les nombreuses années de grande proction de coton et j’ai regardé l’évolution des conditions de vie des cotonculteurs. J’ai observé qu’au moment où la production montait d’année en année, les recettes de coton chez les cotonculteurs s’empiraient d’année en année. Quel paysan cotonculteur peut jurer avoir réalisé une maison grâce à sa recette de coton? Quel paysan cotonculteur peut lever le doigt et dire qu’il a acheté une moto grâce à une recette de coton? Quel jeune paysan cotonculteur peut prendre à témoin des amis pour clamer qu’il a pu doter sa fianée grâce aux recettes de coton. Or,toutes ces réalisations , nous les faisons grâce aux récoltes réussies du maîs, du sorgho, de haricots, de soja, de cajou. Pendant que nous nous échinons à battre des récors régionaux en production de coton et faisons la fierté du pays, et ce au détriment des cultures céréalières qui pourtant nous sauvent du péril, notre gouvernement s’acharne avec plaisir à nous saigner en maintenant le prix du kg du coton bas et en rehaussant le prix du kg des intrants. De sorte qu’il est rare de trouver un paysan cotoculteur qui réunisse un million de francs de recette à l’issue d’une campagne de Coton. Donc, pendant toute une année de travail, chaque paysan se retrouve avec un million de francs au maximun pour faire face aux nombreux besoins financiers qui l’attendent. Pendant ce temps le fonctionaire ou le technicien de l’agriculture et de la cotoculture en partiulier, peut toucher 5millions, 10 MILLIONS VOIRE 15 millions de francs par mois grâace aux bonnes récoltes de coton et peut rouler carosse en 4X4 de toutes catégories. C’est dire que c’est grace aux producteurs de coton que les salaires sont payés, partant le coton est le poumon de l’économie du pays.
C’est pour mettre fin à cette exploitation sauvage des producteurs de coton, pour mettre fin à cet esclavagisme moderne du gouvernement de Talon que je demande à tous les paysans producteurs de coton de refuser de planter le coton cette année et même l’année prochaine.
L’opération consiste à attirer l’attention sur la contribution des paysans producteurs du coton dans l’économie du pays et à lui accorder la place et la récompense méritées.
Lobjectif de cette grève des cotoncuteurs, c’est d’amener le gouvernement à la table de négocietion avec les cotonculteurs pour établir d’accord partie des prix rémunérateurs de coton. Le plus tôt le gouvernement accedera à cette exigence expresse, le plus vite il relancera la production du coton.
Je demande à tous les cotonculteurs de cesser de bavarder et de passer à l’action. Occupez-vous des cultures céréalières et vous n’aves besoin d’aucun intrant. Personne n’a le droit de vous empêcher de faire des cultures cérélières pour nourrir votre famille et subvenir à vos besoins divers.
ALLEZ MOBILISEZ TOUS LES COTONCULTEURS POUR QU’ILS PARTICIPENT MASSIVEMENT A LA PRESENTE ACTION. C’est la seule voie de salut pour le paysan cotonculteur. Bon courage pour la victoire.
Kabawoko “
Téléchargez la flamme n°501 ici:
https://www.la-flamme.org/images/La_Flamme_N501_du_12_Mai__2023.pdf