Sortie médiatique du Procureur de la République du Tribunal de 1ère Instance de Cotonou :
Gilbert Ulrich Togbonon poursuit sa mission commandée au service du pouvoir corrompu de Talon.
Dans un point de presse en date à Cotonou du 04 Décembre 2017 sur les dossiers Cnss/Bibe, Onasa et Caia, point de presse rapporté par certains journaux de la place, on lit les mêmes informations que celles du Conseil des ministres du 02 Novembre 2017 relativement au dossier Cnss. La nouveauté par contre c’est que le Procureur à ordre dit : « J’ai, au regard des faits exposés, ouvert une enquête qui a conduit à l’interpellation de huit personnes » avant d’ajouter précise « La Nation », l’officiel du Gouvernement que « consigné dans un procès-verbal d’audition, un des mis en cause a reconnu avoir distribué des commissions aux membres du Conseil d’administration de la Cnss qui ont autorisé les différentes opérations de dépôt à terme. « Ces faits, s’ils venaient à être établis, tombent sous le coup des dispositions des articles 40 alinéa1 et 53 de la loi n°2011-20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin ».
« La Nation » achève le reportage en ces termes : « Le procureur de la République a insisté pour dire que des procédures particulières seront engagées contre d’autres personnes ayant participé à ces malversations en raison de leur qualité au moment des faits ».
De ce qui précède, on peut faire observer que le Procureur en mission commandée sème la confusion en mettant le Dossier Cnss/Bibe dans le même ordre que les autres dossiers de malversations. Cela d’autant plus qu’ici, il s’agit d’un montage grossier ; et tous ceux qui ont eu connaissance de ce fameux dossier qu’on appelle aussi Dossier Mètongnon le reconnaissent comme un dossier vide. Et ceux dont on parle sont des praticiens et autres acteurs avertis du droit et de la chose judiciaire. Par ailleurs et c’est le pire, le procureur à ordre prend pour vérité d’évangile la déclaration d’un des mis en cause « qui a reconnu avoir distribué des commissions aux membres du Conseil d’administration» (sic) pour décider de l’incarcération de Laurent Mètongnon et ses co-accusés. Or, cette déclaration ne peut constituer une preuve certaine alors même que celui à qui le mis en cause adulé du procureur aurait remis les commissions pour Laurent Mètongnon nie avoir reçu quoi que ce soit pour lui-même et pour Mètongnon. Ces faits sont curieusement illisibles et inaudibles par le procureur. Evidemment, ils constituent une preuve massue contre le montage du Conseil des ministres présidé par Talon devant Wadagni, Bio Tchané, Koupaki, Mathys Adidjatou et Cie et confirment la grossièreté et l’ignominie du montage. Au total, tous savent aussi bien que le Procureur stipendié que leur dossier est un montage horrible et honteux au plan politique, moral et éthique.
En suivant les actes, on constate que les investigations du procureur n’ont pu surprendre les pas du député Gbadamassi allant faire pression sur un des prévenus pour qu’il accepte de se compromettre dans le faux contre Mètongnon pendant que la police refusait le droit de visite des amis de Mètongnon à ce dernier. Et pour cause !
Dans le Dossier Cnss/Bibe à ne pas confondre donc avec les autres dossiers cités, le Procureur de la République placé par Talon en violation des règles de la magistrature ment littéralement en taisant le fait que d’une part Laurent Mètongnon n’a jamais été entendu par l’IGF dont il dit être l’institution qui a saisi le parquet de Cotonou en octobre 2017 ; il ment d’autre part en taisant au moins deux autres choses : les enquêtes à La brigade économique et financière ont été conduites en violation des droits de la défense et de la présomption d’innocence de Laurent Mètongnon et ses co-accusés; la procédure de flagrant délit choisie par le procureur Togbonon obéit à un délai maximum de 72 heures pour la comparution du prévenu. Le magistrat en mission pour Talon a passé outre en envoyant le procès au 19 Décembre prochain. Toutes les sorties médiatiques du Conseil des ministres, du ministre Wadagni et maintenant du Procureur Togbonon confirment la thèse d’un dossier indiqué comme il a été démontré plus haut.
Nul doute que le peuple averti suit et saura mettre ces gouvernants menteurs et parjures hors d’état de nuire.
Dine Akpodji
Les gesticulations du pouvoir et du Procureur de la République et de leurs sous-fifres signent leur désarroi
Pour la presse à ordre qui ne comprendrait pas que le dossier Cnss est politique et qui vitupère contre ceux qui dénoncent ou manifestent contre une justice manipulée, on peut indiquer quelques pistes de jugement. Le Procureur Togbonon sait et avec lui l’ensemble des acteurs de la justice y compris le Président Talon et Djogbénou, le ministre de la jusitce que ce magistrat ne mérite pas le poste qu’il occupe. Tous et l’opinion publique nationale et internationale savent que depuis l’avènement de Patrice Talon au pouvoir, la justice est instrumentalisée pour servir Talon et son clan, piétiner les libertés et asservir. Pour les journalistes qui en douteraient, ils feraient mieux d’aller enquêter dans les arcanes du Conseil supérieur de la magistrature combien n’y a-t-il pas de plaintes pour dénoncer les placements, mutations anarchiques et/ou illégaux de magistrats. Ils feraient mieux de se rapprocher de l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) pour s’enquérir des raisons profondes des grèves successives qui ont secoué et continuent de secouer la maison justice. Ils pourraient se rafraîchir la mémoire avec les investigations de certains de leurs confrères consignées dans des ouvrages comme « L’Affaire Coovi (ou Chronique d’un procès au goût d’inachevé »), affaire dans laquelle le condamné n’est pas l’auteur principal. Lequel auteur principal court toujours et tous les indices indiquent qu’il s’agit d’un député ; suivez les regards. Ils pourraient avantageusement lire et faire des investigations comme les auteurs de « Les Affaires d’Etat T1 et 2 ». Seuls les gens frappés de cécité mentale et cérébrale peuvent continuer de vociférer contre les combattants pour les libertés. Seuls ceux-là ne peuvent comprendre le combat pour leur sauvegarde et pour un ordre nouveau patriotique et de probité où un Président de la République n’achète pas les députés aux enchères à 40 millions ou au-delà…..pour s’ériger en dictateur autocrate.
Que la justice au Bénin soit corrompue ou instrumentalisée, cela ne fait donc l’objet d’aucun doute. Non pas qu’il n’y ait pas de magistrats probes ou honnêtes, non. La question n’est pas là. Tous les magistrats ne sont pas corrompus.
Le fonds du problème c’est que depuis plus de 30 ans, le règne de l’impunité n’épargne pas les magistrats. Le pouvoir de Talon en profite, fait main basse sur la justice en s’appuyant surtout sur les magistrats les plus corrompus et jamais sanctionnés à la mesure de leurs forfaits.
Mais, la question de servir la nation dans la dignité où qu’on soit sur le territoire, la justice en toute indépendance et équité trouveront leur solution dans la réunion des Etats généraux du peuple pour lequel Laurent Mètongnon œuvre avec le Front pour le Sursaut Patriotique de sorte à doter notre pays d’un gouvernement patriotique et de probité que le peuple de partout appelle de tous ses vœux.
Denis