EDITORIAL
Contrer le projet criminel d’imposition du vaccin antiCovid aux populations.
Philippe Noudjènoumè, Président de l’Alliance Pour la
Patrie (A.P.P) a adressé le 16 mars 2021 une lettre ouverte
au Chef de l’Etat, Patrice Talon dont le ministre de la santé
déclare qu’il s’apprête à acquérir des vaccins anti-Covid pour
vacciner 60 % de la population. Dans cette lettre, il lui demande
de « surseoir, par principe de précaution, à ce projet de
vaccination anti-Covid-19 aux conséquences graves pour la
santé de la population de notre pays. » Il se dit prêt à appeler
« la population à ne pas accepter le vaccin anti-Covid déversé
dans notre pays à des fins criminelles ».
Par cette initiative et cette lettre, Philppe Noudjènoumè
démontre sa nature d’homme attaché au sort du peuple ainsi
que sa stature d’homme d’Etat profondément humaniste. En
effet pour un homme d’Etat attaché à son peuple et pour tout
révolutionnaire, il y a une hiérarchie absolue des valeurs : la vie
des hommes, la patrie, la démocratie, les classes. La défense de
la vie contre les menaces à la vie des hommes passe avant la
défense de la patrie, laquelle est au-dessus de la démocratie qui
intéresse et est nécessaire à toutes les classes laborieuses.
Défendre par conséquent la vie des hommes lorsqu’elle est
gravement menacée est une priorité. C’est ainsi que les
communistes en 1988 ont combattu le projet d’importation par
le dictateur autocrate Mathieu Kérékou dans notre pays des
déchets toxiques et nucléaires aux conséquences graves pour la
santé et la vie des hommes.
Le peuple souffre et meurt de faim et de maladies des plus
bénignes sous la dictature autocratique de Talon. Il n’est pas
admissible que pour enrichir les grandes firmes et leurs associés,
le pouvoir veuille encore aggraver leur situation par un vaccin
aux conséquences inconnues et graves pour la santé des
hommes.
Contrer le projet criminel d’imposition par le pouvoir de Patrice
Talon du vaccin anti-Covid aux populations est un devoir pour
tous les humanistes, tous les patriotes et tous les démocrates
pour la sauvegarde de la vie au Bénin.
La Rédaction
Sauvegarde de la vie humaine contre l’imposition du
vaccin anti Covid-19
Lettre du Président Philippe NOUDJENOUME à Talon
Cotonou, le 16 Mars 2021
Philippe NOUDJENOUME
Premier Secrétaire du PCB
Président de l’Alliance Pour la Patrie
Lettre Ouverte
A
Son Excellence Patrice TALON
Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du
Gouvernement
Cotonou.
A PROPOS DE L’IMPOSITION A LA POPULATION BENINOISE DU
VACCIN CRIMINEL DIT ANTI-COVID-19
Monsieur le Président de la République,
e 10 mars 2021, le Ministre de la santé, Benjamin
HOUNKPATIN a accueilli à l’aéroport de Cotonou, en
présence des représentants de l’UNICEF et de de l’OMS,
« la première dotation en vaccin AstraZénéca Oxford, dans le
cadre de l’initiative COVAX, de 144.000 doses avec du matériel
d’inoculation ». La représentante de l’UNICEF au Bénin indique
qu’un total de « 792.000 doses de ce vaccin sera acheminé au
Bénin d’ici mai 2021 ». A la réception de cette cargaison, le
ministre de la Santé complète : « en plus des 792.000 doses
offertes grâce à l’initiative COVAX, le Bénin a acquis d’autres
doses de vaccin sur le budget national », afin de couvrir « à terme
au moins 60% de la population pour prétendre à l’immunité
collective ». (Cf. La Nation du 11 mars 2021).
Ainsi, malgré tout ce qui se dit, malgré toutes les protestations
étayées d’arguments solides que cette histoire de vaccin antiCovid-19 n’est qu’un gros montage des grandes industries
pharmaceutiques épaulées par l’OMS pour décimer l’humanité à
commencer par la population africaine, votre Gouvernement
fonce tête baissée dans le crime.
Monsieur le Président de la République,
Est-il besoin de rappeler à votre auguste attention les faits que
voici :
1°-« Sur la chaîne française de Télévision LCI en date de 2 avril
2020, Jean- Paul MIRA professeur de médecine et Chef Service
Réanimation de l’Hôpital Cochin de Paris, et LOCHT, Directeur de
Recherche à l’INSERM (Institut National de Recherche et
d’Etudes Médicales) » avaient déclaré qu’ils iront tester des
vaccins anti-CORONAVIRUS en Afrique et faire ainsi des Africains,
des « rats de laboratoire » pour les grandes industries
pharmaceutiques. Face au lever de bouclier de l’opinion
mondiale et notamment béninoise contre cette intention
criminelle, le porte-parole de votre gouvernement avait déclaré
à cette époque : « qu’il ne sera pas question qu’on vienne
expérimenter … de vaccin aux résultats aléatoires sur la
population béninoise ».
2°-Une Conférence tenue à Paris sur la population noire africaine
faisait déclarer à Bernard LUGAN, l’un des organisateurs de la
conférence, historien et professeur agrégé d’histoire africaine
ceci : « La croissance démographique en Afrique est une menace
pour la civilisation européenne… Je ne recommande pas de
larguer une bombe nucléaire sur l’Afrique, mais nous ne
pouvons pas attendre de voir cette croissance démographique
à côté de l’Europe. C’est un danger que nous devons prendre au
sérieux ….Le Plan est de syndiquer plus étroitement les
organisations privées et publiques dans les pays occidentaux
pour fournir de l’argent et la logistique pour des actions plus
rapides et plus efficaces pour freiner la croissance « effrayante »
de la population africaine » (Réseaux sociaux Forum CPCM du
03/03/2020).
3°- Le 21 Avril 2020, au regard de tous ces constats, dans une
adresse au Peuple du Bénin et à l’opinion publique internationale
intitulée « Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de
vaccin anti-COVID.19 et de vaccins mortels des Impérialistes ! »,
je soulignais tous les exemples démontrant que manifestement
des actions sont menées sous la direction des grandes firmes, en
vue de la réduction de la population africaine, réduction voulue
dans des déclarations publiques par maints dirigeants de grands
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pays, et que cette histoire de vaccin anti-Covid, tout comme
d’autres vaccins à la mode de l’OMS, tendent tous à ce même
objectif.
4°- Je dis et je répète que cette histoire de vaccin anti-COVD-19
est cousue de fil blanc et défie toute logique et raison. Il suffit de
se poser les questions suivantes pour découvrir la fausseté de ce
que l’on veut nous faire accroire. Si le masque protège contre le
Coronavirus, pourquoi l’obligation d’observer la distanciation de
2 mètres ? Si 2 mètres de distance fonctionne et peut éloigner le
risque de contamination, pourquoi encore porter le masque ?
Dans le cas où les deux (masque et distanciation de 2 mètres),
suffisent à protéger, pourquoi alors « le confinement » ? Et si les
trois fonctionnent (masque, distanciation, confinement), alors
pourquoi le vaccin ? Si le vaccin est inoffensif, pourquoi les
laboratoires ont-ils négocié une clause de non responsabilité ?
Autant de questions sans réponses logiques. Selon les
statistiques officielles, au Bénin, seulement 6501 cas de
contamination et 81 décès ont été recensés à mars 2021 sur une
population de 12 millions d’habitants. Une telle proportion de
décès que cause cette maladie du COVID-19 autorise-t-elle que
l’on vaccine la population (60%) avec les risques graves qu’un
vaccin précipitamment préparé peut entrainer à l’organisme
humain ? Non ; derrière ces empressements, il y a sans aucun
doute des intentions criminelles.
5°- D’ailleurs devant nous, ce fameux vaccin Astra Zeneca offert
à notre pays cause déjà des ravages dans le monde et amène des
pays et non des moindres tels le Danemark l’Islande la Norvège,
la France, l’Allemagne, l’Irlande, la Bulgarie, l’Autriche etc. à
stopper leur utilisation « par précaution ».
Monsieur le Président de la République,
Il y a des choses que l’on raconte et qui serait à peine croyable
pour qui a quelque peu de sentiment d’humanité à l’égard de son
prochain et surtout lorsque l’on est en charge de la conduite de
la destinée d’un pays, d’une population. Pouvez-vous nous
affirmer, M. le Président de la République, que tout ce qui se dit
à propos de ces vaccins anti-COVID vous est inconnu ? Quelle
force ou quelle pression extérieure, compte tenu de votre
position de chef d’Etat, expliquerait que malgré ces cris de
détresse du monde, vous vous obstiniez à poursuivre ce qui
pourrait apparaitre comme un crime de masse contre votre
population, un empoisonnement public, un crime contre
l’humanité ?
Vous nous direz que d’autres Etats africains ou d’ailleurs se sont
engagés dans la même voie. Mais ces exemples constituent une
honte pour l’Afrique plutôt qu’un modèle.
Au regard de ce qui précède, je vous prie, Monsieur le Président
de la République, de surseoir, par principe de précaution, à ce
projet de vaccination anti-Covid-19 aux conséquences graves
pour la santé de la population de notre pays.
Je dis que tout vaccin avant d’être injecté à la population, doit
subir un contrôle par un Comité Scientifique et de Bioéthique
(indépendant) constitué de biochimistes, de virologues, de
médecins etc. chargé de contrôler tous les vaccins et d’en publier
les résultats avant toute inoculation au Bénin. Sans cette
précaution, toute personne aura le droit de s’opposer à de
telles opérations de vaccination non contrôlées et dores et
déjà, je demande à la population de ne pas accepter le vaccin
anti-Covid-19 déversé dans nos pays à des fins criminelles.
Monsieur le Président de la République,
Il est probable que ma démarche qui n’est que celle de bon sens
et d’humanité, soit perçue par vous, vos services et ceux qui vous
font agir, comme tombant sous le coup des diverses
incriminations puisées des panoplies de vos diverses lois
répressives et que je sois poursuivi dans ce sens à l’instar d’un
SOHOU Brice, emprisonné ces derniers jours, pour vous avoir
écrit à propos du vaccin anti-COVID et contesté l’innocuité du
masque pharmaceutique.
Mais cela ne peut ébranler, et je ne puis me dérober à ce qui
apparait comme ma responsabilité et un devoir en tant que
citoyen et homme politique attaché à la vie des hommes de ce
pays. Nous n’allons pas nous laisser assassiner bêtement. Nous
n’allons pas accepter qu’un gouvernement conduise sa
population à la mort collective.
Le Bénin ne servira pas de terre d’expérimentions de vaccin
anti-COVID.19 et de vaccins mortels des impérialistes !
Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République,
en l’expression de mes sentiments humanistes et patriotiques.
Déclaration de Joël AÏVO au meeting du FRD-Les
Démocrates à Parakou
Pour AÏVO, le peuple ne compte pas.
e dimanche 14 mars 2021, Joël AÏVO intervenant au
meeting du FRD/Les Démocrates à Parakou et en parlant de
l’avènement de la Démocratie au Bénin en 1990 après avoir
rendu un vibrant hommage à l’ancien Président Mathieu
Kéérékou et à l’ancien Archevêque de Cotonou Monseigneur
Isidore de Souza a déclaré : « Nous devons notre paix et notre
démocratie à ces deux hommes ».
Ces propos tenus par Joël AÏVO ne sont pas nouveaux. C’est ce
qui est enseigné dans les écoles, de la maternelle à l’université.
Au point où, toute la génération de moins de quarante ans, soit
80% de la population d’aujourd’hui, a été formatée à cette idée
fixe que, c’est Mathieu Kérékou et Monseigneur de Souza qui ont
offert au peuple la démocratie et la paix.
C’est bien ce qu’ont toujours chanté ceux qui ont tiré profit du
maintien de l’ordre néocolonial,, avant pendant et après le
renversement de la dictature autocratique de Mathieu Kérékou.
En effet la propagande négationniste des luttes héroïques
menées par le peuple Béninois contre les différents pouvoirs
néocoloniaux notamment celui de dictature autocratique du
Parti-Etat PRPB, est une lutte nécessaire pour les hauts
bourgeois pour contrer l’avènement de nouvelles révoltes
populaires contre leurs pouvoirs apatrides et de pillage. Alors,
mêmes les victoires partielles des luttes populaires sont
attribuées à des hommes les plus fidèles du système pour faire
déformer l’histoire et effacer de la mémoire collective,
l’héroïsme des travailleurs, ouvriers, paysans, artisans, des
jeunes gens et femmes ainsi que leurs héros du mouvement
populaire. Ainsi, Kérékou, le chef autocrate et assassin qui a
semé contre le peuple la terreur, la désolation et la mort pendant
28 ans, est présenté comme l’homme magnanime qui a, par sa
bonne volonté, renoncé à son pouvoir autocratique pour
accepter la tenue de la conférence nationale en 1990. Le
deuxième (Isidore De Souza), (président du présidium de la
conférence nationale), est présenté comme l’homme inspiré par
Dieu et qui a su conduire les travaux jusqu’à la fin. Ces gens-là ne
parlent jamais du contexte et des conditions qui ont obligé un
dictateur autocrate qui a organisé une élection présidentielle en
juin 1989 pour légaliser son pouvoir, à dissoudre cinq mois plus
tard, en décembre 1989, sa Constitution, son parlement de
députés nommés et à appeler à des assises nationales ! Ils ne
parlent jamais des combats depuis 1975 ni évidemment des
conquêtes, dans la rue tout au long de l’année 1989, de toutes
les libertés confisquées par le tyran Mathieu Kérékou.
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Oui, la déclaration de Aïvo est une grosse contre-vérité
historique. Kérékou a été un dictateur combattu et vaincu par les
luttes des travailleurs, de la jeunesse et du peuple dès son
arrivée au pouvoir, notamment ouvertement à partir de 1975.
Les travailleurs, avec leurs syndicats se sont insurgés pour
s’opposer à ses velléités autocratiques. Les jeunes, dans leurs
organisations diverses, notamment studieuses se sont opposés à
la caporalisation de leurs organisations, ont organisé des grèves
désormais historiques en 1979, 1985, et toute l’année 1989. Les
paysans ont lutté contre les taxes iniques et les brimades : la taxe
civique, les taxes sur abatage du palmier à huile. Les femmes des
marchés étaient de la partie dans le combat contre les taxes sur
les places dans les marchés, contre les tickettiers. Chaque espace
du pouvoir de l’autocrate était contesté dans la lutte par les
travailleurs et le peuple. C’est tout ce mouvement qui a convergé
toute l’année 1989, et le 11 décembre 1989, l’autocratie a été
renversée. Cet exploit est l’œuvre du peuple et non celui d’un
quelconque prélat.
Dans ces luttes, le peuple a consenti des sacrifices énormes : les
privations, la prison, l’exil, la clandestinité, les tortures, la mort.
Mais tous ces sacrifices ont été supportés par le peuple et
chaque répression est surmontée dans la détermination au
combat. Il y a eu des martyrs et des héros qui ont sacrifié jusqu’à
leur vie pour donner le courage au peuple. Les négationnistes,
ceux-là qui ont peur du peuple et de ses luttes, les Aïvo et
consorts n’ont jamais reconnu ces martyrs (Luc TOGBADJA, Rémi
AKPOKPO GLEGLE, Parfait ATCHAKA, Maurice DANSOU, MAMA
YARI Moussa), ni ces héros (Pascal Fantodji, Thérèse Waounwa,
Baparapé Aboubakar, Alassane Issifou, Philippe Noudjènoumè,
Luc Agnankpé), responsables et militants du Parti Communiste
du Dahomey (PCD) aujourd’hui Parti Communiste du Bénin
(PCB). Au contraire, ils les ont combattus, diabolisés pour mieux
piller et sévir. On ne peut donc pas s’étonner que l’universitaire
Aïvo n’élève la moindre protestation contre l’assassinat en Mars
2020 de l’étudiant Théophile Djaho, tué par balles lors d’une
manifestation pacifique sur le campus d’Abomey-Calavi.
Ce que Monseigneur de Souza a fait, a consisté à sauver
l’autocrate tortionnaire Kérékou de la colère du peuple et de la
justice. Monseigneur de Souza a œuvré à instaurer un nouveau
régime soumis à l’impérialisme français et qui a légalisé dans
notre pays et pour les générations suivantes, l’impunité des
crimes politiques et économiques en donnant une immunité
personnelle au dictateur Kérékou. C’est cela que les Aïvo, à la
suite des Robert Dossou et consorts, appellent consensus et
paix. Oui, le consensus entre pilleurs et criminels pour imposer
la paix pour le pillage du peuple. Ce n’est donc pas un hasard que
Aïvo ait choisi comme emblème, avec son colistier Moïse
Kérékou, le caméléon, l’emblème d’un dictateur, homme lige du
colonialisme français.
Ainsi, les propos qui nient et excluent le peuple et ses combats,
qui clament deux messies pour la démocratie et la paix au Bénin
ont donc en fait pour finalité, le désarmement psychologique et
le découragement du peuple face à ses pilleurs et oppresseurs.
Quiconque croit à ces griots, Aïvo et consorts, est d’avance
découragé de se battre contre le dictateur autocrate actuel et
serait, au mieux, à la recherche et à l’attente d’un nouveau
Monseigneur, et prier pour que le dictateur Talon fasse comme
Mathieu Kérékou.
Pour Aïvo et tous ceux pour qui le peuple ne compte pas
vraiment, la dictature autocratique est un moindre mal. Pour
ceux-là, les exigences populaires, l’instruction dans nos langues,
le rejet du franc cfa et la souveraineté monétaire, l’appui sur nos
valeurs positives traditionnelles avec la représentation au
parlement des dignitaires porteurs de ces valeurs, la nécessité de
transformer sur place nos matières premières, bref la lutte pour
la patrie ne compte pas. On ne les entend jamais en parler et
encore moins les soutenir.
Pour Aïvo et tous les enragés de la FrançAfrique, le peuple ne
compte pas, parce que le pouvoir qu’ils veulent n’est pas en
faveur du peuple, mais pour le maintien du pacte colonial.
Cette assertion que « nous devons notre démocratie à Kérékou
et de Souza » est une conclusion des organisateurs de la
Conférence nationale. Tous ceux-là dont les luttes et les
sacrifices d’hier sont ainsi arrogamment niés, les jeunes qui ont
souffert le martyre dans les prisons, la clandestinité, l’exil et qui
ont eu leur trajectoire d’étude et de vie brisée, tous les
travailleurs qui ont été radiés, torturés, toutes les femmes qui,
en plus de leurs combats propres contre les brimades, ont pleuré
maris, parents et enfants réprimés ; tout le peuple dont le
combat est nié par les organisateurs et idéologues de la
Conférence nationale de 1990, pourront mieux comprendre que
c’était justement un marché de dupe, justement organisé pour
nier, escroquer et dévier leur victoire. Ces propos de Joël Aïvo,
pour qui les combats du peuple ne comptent pas, indiquent à
tous ceux qui se battent aujourd’hui que s’ils ne poursuivent pas
leurs combats et leur détermination jusqu’à prendre le pouvoir
pour leur propre compte, les hauts bourgeois apatrides leur
nieront jusqu’à leur participation au combat contre l’autocrate
Talon et se retourneront contre eux.
La déclaration de Aïvo à Parakou éclaire donc et donne raison à
tous les patriotes, à tous les démocrates sincères, aux
travailleurs, à la jeunesse et au peuple pour continuer leur
combat de façon plus résolue contre ces enragés de la
FrançAfrique et pour le pouvoir aux patriotes et à Philippe
Noudjènoumè.
Arias BELO
Election présidentielle de 2021 au Bénin, Talon fait du
forcing pour un taux de participation élevé.
e premier tour de la présidentielle exclusive de 2021 se
tiendra le 11 avril prochain. Le Chef de l’Etat, Patrice
TALON, en lice avec deux autres candidats choisis pour
servir de faire-valoir, apparait bien comme un candidat unique.
En effet, depuis l’installation de sa direction nationale de
campagne, on observe partout dans le pays, des réseaux ou
relais de cette direction pousser comme des champignons.
Animée, en grande partie par des auteurs des scandales connus
dans notre pays, cette direction de campagne agite et propage
comme programme du candidat Talon le PAG. Ces équipes de
campagne vont à la rencontre de la population non pas pour
vendre le programme du candidat mais plutôt pour exposer les
quelques hypothétiques réalisations du régime finissant. Les
quelques 66 km de bitume réalisé à près de 4000 milliards en
cinq ans sont chantés. Le PAG est devenu pour la circonstance
leur programme. Or à part le PAG en cours d’exécution qui prend
fin en 2021, il n’y a plus un autre. Il y a là une campagne pour
poursuivre son œuvre d’autocratie et de gouvernance de faim.
On observe dans les grandes messes de cette campagne
électorale des hommes de mains du candidat vanter son PAG et
inviter les populations à aller voter pour un premier tour KO.
Pour certains de ses soutiens, c’est un fort pourcentage qu’ils
attendent de cette élection après avoir balisé le terrain pour
assurer sa réélection.
On voit son porte-parole du gouvernement déclarer à la télé que
le taux de participation élevé pour cette élection est leur souci.
On se demande pourquoi le Président candidat et ses hommes
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sont tous préoccupés par le taux de participation élevé. Ils sont
hantés et affolés au point même d’en venir à contre les menaces
et intimidations des populations qui boycotteraient cette
élection. Même l’accompagnement du candidat unique par des
candidats choisis, Kohoué-Agosssa, Djemba-Hounkpè
complètement et également vomis par le peuple en tant que
traitres, ne suscite aucun engouement et ne garantit pas une
participation populaire. Cette hantise fait rappeler le score de
participation aux législatives exclusives de 2019 où ils étaient
obligés d’étirer frauduleusement le taux de participation de 4%
jusqu’à 27%.
Pour d’autres, c’est les messages de non-violence ou de paix
qu’ils distillent au sein de la population. Des mouvements
politiques, des ONG à la solde du pouvoir, des artistes répandent
et reprennent en chœur ces messages dits de paix en périodes
électorales. On lit sur des posters dans les lieux publics des
messages venant des artistes et acteurs culturels tels Petit
Miguélito, Dah ADAGBOTO, Richard Flash,: « je ne suis pas
candidat à la violence… ». Pour eux, Il faut endormir la
population pour faire passer la mascarade électorale en vue et
faire croire à l’opinion internationale que les élections se sont
passées dans les bonnes conditions. C’est à ce titre que la
colistière du candidat Talon, madame Talata Zimé Chabi invitait
à Allada le 2 mars dernier les populations à ne pas s’associer aux
mouvements de révolte ou de contestation en préparation dans
leur localité.
Voilà ce que Talon et ses protecteurs brandissent aux
populations en vue de faire passer la mascarade en cours sans
grande difficulté. Mais ventre affamé n’a pont d’oreille, dit-on,
notamment pour écouter ses affameurs. Et le peuple affamé,
fort de l’expérience des élections exclusives passées, ne se sent
nullement concerné par la présente mascarade électorale où
Talon veut se nommer pour un second mandat qui signifie
poursuite de la torture et de la faim pour le peuple.
Le candidat Talon après avoir réussi à être en fait seul en lice,
fait campagne avec ses hommes pour la suite de son PAG.
Une campagne électorale qui se fait sur fond de mensonge et de
ruse. Ceci confirme que Talon veut poursuivre sa gouvernance
de ruine et de ruse. Mais comme il sait que le peuple exclu ne se
sent pas concerné par le déguisement électoral d’une autonomination en cours, Patrice Talon a peur des actions de rejet
massif de son auto-nomination.
Aimé
QUAND HOUDOU ALI VOLE AU SECOURS DE PASCAL
TAWES
e 16 mars 2021, le colonel Pascal TAWES s’est rendu chez
Patrice TALON. Le prétexte de cette visite était d’aller
demander au chef de l’Etat de donner des directives pour
la résolution de son dossier de reconstitution de carrière, et du
rapatriement de sa famille des USA au Bénin. En réalité, comme
l’ont rapporté les journaux de la place, Pascal TAWES était parti
s’excuser pour les propos et les comportements qu’il a eus
contre le pouvoir de la rupture lors de son exil, pour ne pas dire
qu’il se rend.
Naturellement, ce comportement a surpris beaucoup de
monde. Certains ont parlé de trahison, d’autres d’inconstance.
En réponse à un certain Mr AHMED, web-activiste, HOUDOU Ali
posera la question suivante. « Mr AHMED ! Qui es-tu pour juger
le Colonel TAWES avec tant de légèreté et de facilité parce qu’il
est parti soumettre le problème de sa retraite avec le Président
TALON qui est responsable de la carrière de chaque agent de
l’Etat qu’il soit civil ou militaire et jusqu’au 5 avril 2021 ? J’attends
ta réponse pour mieux comprendre ton amertume… Cotonou le
16 mars 2021. »
Beaucoup de gens peuvent être surpris par cette réaction de
HOUDOU Ali face à cet acte politique de la part de Pascal TAWES.
Il faut d’abord noter que tous les Béninois ne vont pas voir le
Président de la République pour résoudre leurs problèmes
administratifs. Si c’était le cas, la Marina serait plus remplie que
le marché de TOKPA tous les jours et le Président de la
République se transformerait en commis de l’administration. En
allant voir Patrice TALON, Pascal TAWES est allé accomplir un
geste politique que le pouvoir a su exploiter abondamment à son
profit.
Si HOUDOU Ali défend TAWES, c’est parce qu’ils sont deux
compères du régime PRPB KEREKOU. Tandis que HOUDOU ALI
jouait à l’idéologue enragé contre les anarcho-gauchistes c’està-dire les militants du Parti Communiste du Bénin et le peuple
combattant, Pascal TAWES lui les torturait et tuait physiquement
de son côté. En effet, Pascal TAWES est un tortionnaire qui s’est
méchamment illustré sous le régime du PRPB. Commandant de
la garde présidentielle de Mathieu Kérékou (l’autocrate
sanguinaire lapidé par le peuple le 11 Décembre 1989), il
conduisit en août 1989, un détachement pour aller arrêter
Koussey Noël alors en clandestinité chez Fanou Simon. Koussey
réussit à s’échapper. Le jeune Crépin Boco qui habite non loin du
domicile de Fanou Simon sera froidement abattu. Fanou Simon
sera brutalisé puis conduit au Camp de l’hôtel PLM Alédjo pour y
être enterré vivant jusqu’au cou non sans d’autres formes de
torture.
D’autres victimes ont subi la torture sous Tawès et en portent
des séquelles : Takounti Roger, Vidégla Euloge, Faradito
Locotoro, Kassa Mampo Nagnini, Kèdoté Léonard, feus
MamaYari Moussa, Biaou Afolabi et Yacoubou Jean-Marie, etc..
Outre la rébellion qu’il a dirigée à Natitingou en 1992, Tawès
Pascal porte la responsabilité de la disparition à ce jour, du souspréfet de Boukombé d’alors, Pamphile Hessou.
Dans un extrait du rapport de la Commission Mayaba sur le
dossier des tortures au Bénin sous Mathieu Kérékou, on peut
lire : « Plusieurs noms reviennent sans cesse à la bouche des
victimes. Il s’agit des Officiers et Sous-officiers de l’Armée de
terre ou de Gendarmerie, des Commissaires ou Inspecteurs de
Police. Ce sont : Capitaine TAWES Pascal… ». Il figure en 6ème
place sur les 24 noms listés. Parlant des auditions des
tortionnaires, le document poursuit : « TAWES quant à lui
déclarera à la Commission avoir utilisé les méthodes fortes pour
parvenir à bout de son objectif ».
C’est ce tortionnaire indécrottable et cynique qu’est Tawès
Pascal que, à la faveur de l’impunité inacceptable, Kérékou
Mathieu, son maître va gracier en 1998. Il sera indemnisé avec
sa femme et ses enfants pendant qu’à ce jour, ses victimes
attendent toujours le jugement de leur tortionnaire et les
réparations qui leur sont dues.
Voilà l’homme qui est parti faire son cinéma chez Patrice TALON
le 16 mars 2021. En le défendant comme le fait HOUDOU ALI,
est-ce que lui aussi ne serait pas tenté par la même démarche?
En tout cas, le peuple doit rester les yeux ouverts.
SINTONDJI
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TRACASSERIES POLICIERES CONTRE LA TENUE D’UNE
REUNION DANS LE COUFFO
e 11 mars 2021, une affiche annonçant la tenue d’une
réunion du Forum départemental du Couffo a été diffusée
sur les réseaux sociaux. Aussitôt après, les responsables de
l’organisation de cet évènement sont convoqués à la direction
départementale de la police pour interrogatoire et pour se faire
signifier qu’il est interdit désormais de tenir des réunions
publiques dans les Ecoles Primaires Publiques du Bénin. La veille
de l’évènement, le commissaire de la Commune de TOVIKLIN où
devait se tenir l’évènement, convoque un des responsables et le
menace. En définitive, l’évènement a pu se tenir dans un endroit
autre que l’école publique.
Ce qu’on a remarqué, c’est que dans le même week-end, les
partis jumeaux de Patrice TALON, l’UP et le BR tenaient leurs
réunions de campagne dans beaucoup d’écoles primaires de la
région. Cette situation appelle plusieurs remarques. Selon que
vous êtes pour ou contre la rupture, vous n’avez pas le même
traitement de la part des pouvoirs publics. Ensuite, dans les
villages, interdire l’occupation des réunions dans les EPP est
impossible au stade actuel. Les villages et quartiers n’ont pas de
lieu de réunion publique. Ni maison de jeunes, ni salles de fêtes.
Depuis longtemps, c’est le Directeur d’Ecole qui manage ses
locaux et veille sur le mobilier de l’école ensemble avec les
parents d’élèves qui d’ailleurs contribuent beaucoup à la
construction et à l’entretien des écoles. Leur enlever ces
prérogatives c’est s’écarter des réalités de chez nous ou s’en
servir pour discriminer les opposants. Nous protestons contre
ces menaces et intimidations.
Rafael
Depuis TOVIKLIN
PCB PCB
Organisation de Base(ODB) de la Commune de Parakou
Sur le Forum des populations du Borgou
e samedi 13 mars 2021, à l’Ecole Primaire Publique OCBN
de Parakou, les populations du Borgou se sont réunies en
forum sur invitation du Comité d’Organisation de celui-ci.
Attendues pour 9heures, de nombreuses délégations venues de
différentes communes ont commencé à se bousculer sur la cour
de l’école dès 8 heures. De sorte, vers 10 heures, la salle était
archicomble de monde : travailleurs salariés du public et privé,
vendeuses des marchés, artisans, jeunesses artisane, scolaire,
estudiantine, diplômés sans-emploi, transporteurs, conducteurs
de taxi moto grenouillaient. C’était devant ce monde grelottant
de froid et piaffant d’impatience que le président du Comité
préparatoire du Forum a pris la parole pour souhaiter la
bienvenue aux délégués et les féliciter pour avoir répondu
massivement à son invitation. Ensuite, il annonça l’ordre du jour
comportant un seul point : « Devant les conditions de vie sans
cesse s’aggravant des populations du Borgou, que faire ? Tel est
l’objet de la présente rencontre » dixit. Sur ce, il invita monsieur
Joseph OFFOUMON à introduire le débat.
Dans son introduction, après avoir fait un survol du contexte
socipolitique national, le communicateur s’appesantit sur la
situation dans le département du Borgou en les termes
suivants : la gouvernance locale instituée par la
décentralisation s’est révélée être la délégation de pouvoir
aux représentants à la base du pouvoir central pour participer
au pillage des biens communs. Dans aucune commune de
notre département, la gouvernance locale n’a boosté le
développement économique, social espéré par les
populations, alors que notre département est reconnu être
parmi les principales régions productrices de coton, de
produits vivriers, de grands éleveurs de bovins et caprins.
Rien n’a été entrepris de tangible et de durable pour
l’alphabétisation des adultes en baatonou, nago, Boo, Peulh,
les connaissances positives médicinales n’ont pas été
officialisées pour être admises dans notre système sanitaire.
Les réserves publiques ont été désarticulées et bradées. Les
rois et chefs de terre n’ont pas été intégrés à la gouvernance
locale comme juges au niveau des tribunaux de conciliation
malgré leur implication dans le règlement des conflits dans
nos communes.
Les conséquences de cette gouvernance néocoloniale et
autocratique sont catastrophiques pour les populations. En effet,
rien ne va plus pour les travailleurs et leurs enfants. Les écoles
produisent des chômeurs, le plateau technique médical est vide
et les soins de santé très coûteux dans nos centres de santé
publics. C’est la mévente dans nos marchés. L’augmentation des
taxes sur la consommation, le revenu et le péage,
l’augmentation du prix de l’électricité, de l’eau ont entrainé la
flambée des prix des produits de première nécessité. La
fermeture de la SOBEBRA, COTEB a privé des familles de la
source de leur revenu. Les paysans producteurs de vivres, de
coton, fruitiers souffrent de l’absence de l’appui du
gouvernement avec la destruction du CARDER qui a laissé place
à une mafia qui accapare les intrants que fournit l’AIC pour les
revendre plus chers aux paysans.
Après échange sur ce tableau sombre, les participants ont indexé
le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, représentant direct de
Patrice TALON, et les maires des différentes communes comme
responsables directs de cette situation inhumaine. Ils ont alors
décidé de se doter d’une gouvernance qui traduit en programme
d’action, la résolution des problèmes brûlants des populations et
le développement de leur département. Notamment :
- l’instauration et le respect de toutes les libertés aux
populations,
- la poursuite des auteurs et commanditaires des
assassinats politiques et de violation des droits humains et la
réparation des dommages causés à leurs victimes ou à leurs
ayants droit,
- la publication des résultats des audits sur la gestion de
nos communes et la poursuite des gestionnaires indélicats,
- la reconnaissance des pratiques médicinales positives de
nos ancêtres, des cliniques et cabinets des tradithérapeutes,
- la reconnaissance du baatonou, nago, boo, Peulh comme
langues d’instruction, d’administration,
- l’appui de l’Etat aux producteurs agricoles et l’aide à la
coopérativisation des paysans,
- la réhabilitation de la mémoire de Saka YERIMA et son
immortalisation en tant que héros national,
- l’intégration des rois, chefs de terre à la gouvernance
locale comme juges des tribunaux de conciliation et des
chasseurs dans la sécurisation des communes,
- l’institution contrôle citoyen des gestionnaires des
services publics par les populations,
-etc…
C’est par cet engagement patriotique que les participants
au forum ont mis en place un Conseil départemental de la
Patrie avec pour premier responsable monsieur Joseph
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Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
OFFOUMON commis à une feuille de route précise contre
la faim, les brimades, le pillage des finances publiques, les
violations des droits de l’homme dans les communes,
villages et quartiers de ville du Borgou.
Parakou, le 13/03 /2021
Le CO/ODB/PCB de Parakou
Elections à la tête de la CAF : Le football africain pris en
otage par la mafia
e vendredi 12 mars 2021 s’est réunie à Rabat au Maroc la
43ème Assemblée Générale ordinaire de la Confédération
Africaine de Football. A cette Assemblée Générale, les
nouveaux dirigeants de la CAF ont été élus. Quelques jours avant
la réunion de cette grande instance quatre candidatures étaient
enregistrées. Il s’agit de :
Ahmed Yahya (44 ans), Président de la fédération mauritanienne
de football ;
Patrice Motsepe (sud-africain, 59 ans), magnat des mines,
milliardaire et propriétaire du club Mamelodi Sundowns ;
Augustin Senghor (55 ans), Président de la fédération de football
sénégalais, maire de Gorée, propriétaire du club US Gorée et
membre du Comité Exécutif sortant de la CAF ;
et Jacques Anouma (69 ans), ancien Président de la fédération
ivoirienne de football et ancien membre du Comité de la
Fédération Internationale de Football Association (FIFA)
Des jours avant le déroulement du scrutin, le Président de la FIFA
monsieur Gianni Infantino entame une tournée. A Rabat au
Maroc et sous son contrôle, un accord est négocié et signé les
27 et 28 février 2021 entre les quatre candidats. Ce qui aboutit
au choix du sud-africain et à la distribution des postes avant le
jour du vote. Malgré cet accord, Jacques Anouma maintient sa
candidature. Selon lui « le texte signé à Rabat n’était qu’un PV
de réunion qui ne l’engage pas à un accord définitif. Il compte
aller jusqu’au bout à moins que le Président de la République
ivorienne, Alassane Ouattara qu’il doit prochainement
rencontrer décide de le dissuader ». C’est après ces nombreuses
tractations impliquant la FIFA et les Etats que Jacques Anouma
jette l’éponge et renonce à la présidence de la CAF comme ses
collègues mauritanien et sénégalais, laissant ainsi le champ libre
au richissime sud-africain Patrice Motsepe. Ce dernier se
retrouve seul en lice pour l’élection à la Présidence de la CAF. Il
n’y a donc pas eu élection. Il est ‘’élu’’ par acclamation et est
devenu le 7ème Président de la CAF dans l’histoire du football
africaine. Il sera appuyé dans ses fonctions par cinq autres VicePrésidents élus à la même occasion que lui. Il s’agit de :
1
er Vice-Président : Augustin Senghor (Sénégal)
2
ème Vice-Président : Ahmed Yahya (Mauritanie)
3
ème Vice-Président : Souleiman Waberi (Djibouti)
4
ème Vice-Président : Faouzi Lekjaa (Maroc)
5
ème Vice-Président : Pinnick Amaju (Nigéria)
Au cours de la même Assemblée Générale, un comité de neufs
membres constitué de chefs de zone a été élu. Le Tunisien Wadi
Jary remporte le siège de la zone Nord, le Libérien Musatapha
Raji prend le siège de la zone Ouest A et la zone Ouest B est
revenue au Nigérien Djibrilla Hamidou. Souleiman Waberi de
Djibouti obtient le siège de la zone Centre-Est. Le Camerounais
Seidou Mbombo Njoya est élu pour la zone Centrale. Elvis Chetty
Président de la Fédération de Foot des îles Seychelles et Maclean
Letshwiti Président de la Fédération du Foot du Botswana ont
remporté les deux sièges de l’Afrique australe. La Comorienne
Kanizat Ibrahim sera la représentante de la section football
féminin.
Les tractations et les négociations ayant conduit le milliardaire
sud-africain à la tête de la CAF ont mis à nu les gros intérêts et
les groupes mafieux au sommet du football ainsi que la
soumission des dirigeants africains à ces intérêts et groupes. Ce
qui, à juste titre, provoque l’indignation des techniciens et
amateurs de football. Certains dénoncent le rôle joué par le
Président de la FIFA comme une ingérence et d’autres, la
confiscation de l’indépendance de la CAF par la FIFA et partant,
de l’Afrique par des lobbies occidentaux. En réalité, les nouveaux
dirigeants de la CAF étaient déjà choisis avant même le
déroulement de la compétition. Le football africain aujourd’hui
n’est plus libre. Il subit le diktat de l’argent par de grands réseaux
de véritables lobbies.
Abla Adan
LE 18 MARS 1871, IL Y A 150 ANS, LA COMMUNE DE
PARIS
e 18 mars 1871 marque le 150ème anniversaire de la
création de la Commune de Paris par les vaillants
travailleurs de la capitale française. Comme l’a dit Lénine
dans son célèbre ouvrage l’Etat et la Révolution, « La Commune
est la première tentative d'une révolution prolétarienne pour
écraser la machine d'État bourgeoise ; et c'est la forme politique
"enfin découverte" par laquelle la machine d'État écrasée peut
et doit être remplacée.» (Vladimir Lénine, L’État et La révolution
(septembre 1917).
Il faut savoir qu’à Paris en ces années-là, les conditions de vie des
travailleurs étaient effroyables. La journée de travail avoisinait
les douze heures par jour. Les enfants travaillaient à partir de
cinq ans, les femmes n’avaient aucun droit. Les ouvriers
s’entassaient dans des ghettos insalubres et les maladies
décimaient la population à la moindre épidémie. C’est dans ces
conditions qu’en juillet 1870 le pouvoir corrompu du second
empire (avec Napoléon III) entreprend contre la Prusse c’est-àdire l’Allemagne d’aujourd’hui, une guerre mal préparée qui va
l’amener à la défaite.
Suite au mécontentement populaire après cette défaite, l’empire
est renversé. Le gouvernement bourgeois mis en place se met à
comploter avec l’ennemi prussien pour conclure une paix
honteuse alors que le peuple de Paris entendait poursuivre le
combat. Dans ces conditions, le gouvernement réactionnaire
encercle et assiège Paris qui connait une grande famine au cours
de l’hiver 1870-1871. Alors que l’agitation se poursuit à Paris, le
gouvernement apeuré, se réfugie à Versailles. Face à cette
situation, les Parisiens proclament La Commune comme pouvoir
du peuple contre la trahison des Versaillais. Cette démarche
audacieuse le 18 mars 1871 a conduit la bourgeoisie française
avec à sa tête Adolphe Thiers à mettre de côté l'hostilité qu'elle
avait déclarée à la Prusse et à s'aligner avec son ennemi pour
écraser La Commune avec une brutalité qui mettait à nu la vraie
nature de l'État capitaliste. De nombreuses vies ont été perdues.
L
L
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La bourgeoisie française a révélé une fois pour toutes qu'elle ne
reculerait devant rien pour subjuguer son ennemi principal : la
classe ouvrière organisée. Les communards, pour leur part, ont
mené une action révolutionnaire et ont consacré les 72 jours,
pendant lesquels ils détenaient le pouvoir politique, au
développement de la société égalitaire à laquelle tous les êtres
humains raisonnables devraient aspirer. Ainsi, La Commune a
aboli les loyers, crée des crèches pour enfant, déclaré la
séparation de l’Eglise et de l’Etat, organisé des écoles laïques,
décrété l’égalité entre l’homme et la femme. Ils ont ensuite
inauguré le système le plus démocratique qui soit puisque les
représentants du peuple étaient élus et pouvaient être révoqués
par la population.
Comme l’a déclaré Karl Marx, La Commune de Paris fut la
première tentative de prise de pouvoir par le prolétariat.
Naturellement, elle commit beaucoup d’erreurs qui permirent à
la bourgeoisie d’en arriver à bout. Lénine de son côté tirera les
leçons pratiques des erreurs des communards pour instaurer
l’Etat des soviets en 1917 et la dictature du prolétariat en Russie.
Aujourd’hui, le monde continue de ployer sous le joug d’un
système brutal et inhumain, le système capitaliste qui est une
pieuvre qui déploie ses tentacules pour étouffer tout le monde.
La contre-révolution des années 90 ayant fait pousser des ailes à
l’impérialisme, son arrogance s’est décuplée. Jamais l’écart entre
la rémunération du travail et le capital n’a été aussi grand depuis
les grandes conquêtes de la classe ouvrière suite aux deux
guerres mondiales. Tandis que les conditions de vie et de travail
ne cessent de se détériorer, tout est fait pour détourner la classe
ouvrière et le peuple de leur objectif qui est la lutte pour leur
libération. Tout ceci est peine perdue et tant qu’il y aura
exploitation, il y aura lutte et victoire.
La Commune de Paris continuera pendant longtemps à inspirer
et aujourd’hui encore, la classe ouvrière et les travailleurs qui y
puiseront les voies pour leur libération.
Que vive à jamais La Commune de Paris !
Afia
A propos de la visite de travail d’un haut gradé américain
au Bénin
Coopération sécuritaire ou rivalités inter-impérialistes au
Bénin?
e jeudi 11 Mars 2021, le Président Talon a reçu en audience
à Cotonou, le Major-Général Dagvin Auderson,
commandant des forces spéciales au commandement des
Etats-Unis d’Amérique pour l’Afrique.
Il s’agit d’une visite de travail selon les reportages médiatiques.
Et le Major-Général précise : « Nous avons discuté avec le
président de la république sur comment nous allons combattre
le terrorisme. Comme vous le savez déjà, nous sommes en train
de collaborer avec plusieurs pays de l’Afrique dans le cadre de la
lutte contre le terrorisme » (Le Porgrès). C’est vrai que dans le
cadre de Africom (Commandement des Etats-Unis pour
l’Afrique) dont le siège est en Allemagne, les USA disposent de
3600 soldats avec du matériel militaire et interviennent au Sahel
notamment. Ce sont de ces forces qui sont intervenues en Libye
pour l’assassinat de Kadhafi en 2011.
Malgré la présence militaire américaine avec celle des Français
plus nombreuse, appuyée par d’autres pays, les troupes
d’occupation étrangères ne parviennent pas à enrayer le
terrorisme au Sahel. Au contraire, on assiste depuis ces dernières
semaines à des attaques répétées suivies de dizaines de morts
de soldats et de civils; surtout dans la zone dite des trois
frontières entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. A la vérité, il
s’agit d’un enlisement de la France dans le bourbier sahélien où
elle pille les ressources minières de ces pays. Le
mécontentement grandi contre elle et ses forces Barkhane et
autres dans la région. Sa domination économique, financière etc.
suscitent un rejet de plus en plus affirmé même dans les autres
pays sous sa domination (Sénégal, Bénin, etc.).
C’est dans ces conditions de perte de vitesse de la France, que
les USA, eux-mêmes, une superpuissance en déclin avec la
remontée de la Chine et de la Russie qui lui tiennent tête dans la
guerre économique et aussi d’hégémonie politique et militaire,
c’est dans ces conditions, disons-nous, que les USA cherchent à
se repositionner.
Après l’intermède de Trump qui se désengageait militairement
avec entre autres la diminution et/ou le retrait des troupes
américaines de certains pays et zones, Joe Biden, le nouveau
Président américain tente de redorer le blason de son pays face
à la Chine dont l’industrie se relève pendant qu’aux Etats-Unis,
l’avenir s’assombrit toujours, et que l’Iran malgré les sanctions
résiste et bénéficie de l’appui de la Chine et de la Russie, pendant
que la petite Corée du Nord ne plie pas. La Chine et la Russie
deviennent comme les grands maîtres du monde.
On sait que les USA sont présents au Bénin et ont même fourni
du matériel à la police béninoise en mai 2016 pour lutter contre
le terrorisme. Sans compter les autres formes de coopération
comme les renseignements et les formations militaires, etc. dont
on ne parle pas toujours ni souvent.
Pourquoi cet intéressement nouveau des USA au Bénin avec la
mise en avant de la question du terrorisme? Les raisons seraient
ailleurs. Si l’on tient compte de la crise économique qui
s’intensifie avec les complications entretenues en se servant du
Covid.19 et les retombées pénibles sur le vécu des peuples, si
l’on tient compte de la désarticulation des économies avec les
guerres économiques, les recherches de repositionnement
géopolitique et géostratégique, on peut convenir que les visites
du genre de celle du chef des forces spéciales de l’Africom au
Bénin relèvent plutôt des tentatives de reprendre des places
perdues sur l’échiquier de la domination et de l’oppression des
peuples face à la Chine et à la Russie.
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Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
173 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
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