Editorial

La faim n’est pas une fatalité !


La faim sévit et tenaille les hommes du peuple. Même des
griots connus du pouvoir de Talon sont obligés de le
reconnaitre et de réclamer des mesures d’urgence. Mais la
gouvernance de Talon montre son incapacité totale à secourir le
peuple. Pour son gouvernement, la flambée des prix des produits
alimentaires, la famine qui en découle sont une fatalité. C’est la
rareté des pluies, la sècheresse et au niveau de toute la sousrégion qui en sont responsables.
A l’encontre de cette attitude assassine et de ces discours de
démission du pouvoir en place, l’Alliance Pour la Patrie donne
des perspectives. Le Programme de l’A.P.P résout le problème
de la sécurité alimentaire dans notre pays et son Président,
Phillipe Noudjènoumè, dans cette ligne, éclaire et approfondit
les décisions de prévoyance sociale contre la faim.
Alors, face à la démission du pouvoir de Talon, et à ses mesures
à la limite de la provocation contre les populations affamées,
l’appel du président de l’APP au peuple demeure la seule planche
de salut : « Peuple béninois, lève-toi contre la faim planifiée et
la gouvernance du pouvoir de Talon ».
La Rédaction


Programme de l’Alliance Pour la Patrie (APP) : Le
problème de la sécurité alimentaire
a faim actuellement au Bénin sévit suite à l’insécurité
alimentaire planifiée par le pouvoir de la Rupture. (Cf. "La
Flamme" N°405 du 11 juin 2021). Le Président de l’APP,
Philippe Noudjènoumè, analysant cette situation a conclu que :
« le pouvoir de la Rupture, en multipliant les impôts et taxes, en
supprimant la protection collective, en faisant augmenter les prix
de produits de première nécessité, sans augmenter les revenus
aux hommes, a organisé la famine actuelle. » (Cf "La Flamme" n°
406 du 18 juin 2021). Autrement dit, la famine actuelle découle
d’une politique systématique appliquée par le pouvoir en place
à deux niveaux. Le premier concerne la production et le stock de
réserves stratégiques des denrées alimentaires ; le deuxième, la
ruine du pouvoir d’achat des populations.
Observons que « La sécurité alimentaire existe lorsque tous les
êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique,
sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante,
saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et
préférences alimentaires pour mener une vie saine et active »
(Comité de la Sécurité alimentaire mondiale, Wikipédia).
Face à cette politique de production des denrées alimentaires,
de ruine et d’appauvrissement systématique des classes et
couches pauvres et même moyennes par le pouvoir de Talon,
comment l’APP dans son programme résout le problème de la
sécurité alimentaire ?
1- En ce qui concerne la production des denrées
alimentaires.
D’emblée, l’APP retient, au plan économique, « la réorientation
de la production et la protection des producteurs et opérateurs
économiques béninois et la promotion de la production avec pour
objectif, consommer pour l’essentiel ce que nous produisons et
produire ce que nous consommons tout en développant les
échanges commerciaux. » (Manifeste de l’APP, in Actes
Fondamentaux de l’A.P.P., janvier 2021, p16).
Cet élément du programme rompt radicalement avec la politique
de la monoculture du coton, cultivé non pas pour la
consommation (industrielle) interne mais essentiellement pour
l’exportation en application du pacte colonial. C’est par ailleurs
la seule filière organisée depuis la période des labours,
l’approvisionnement des intrants, les crédits aux paysans à cet
effet et pour la période de soudure, la commercialisation. C’est
la seule culture véritablement encouragée, qui bénéficie des
travaux et résultats de la recherche et que développe le pouvoir
de Talon essentiellement par extension des superficies
emblavées pour l’enrichissement de son clan sans égard aux
dégâts à l’environnement, sans égard aux cultures vivrières.
C’est dans la même logique de produire pour l’exportation et non
la consommation intérieure que le gouvernement parle de
l’organisation des filières pour l’ananas, l’anacarde, du soja. Les
produits vivriers, de consommation courante au Bénin, le maïs,
l’igname, le manioc, le riz, le sorgho, la tomate, les oléagineux, le
palmier, l’arachide-, etc. ne font l’objet d’aucune préoccupation
particulière des gouvernements et notamment du pouvoir de
Talon. Car, ces produits sont non intéressants pour le
colonisateur et les puissances étrangères.
La rupture de cette logique se traduit dans le programme avec la
décision de l’APP au pouvoir : « d’Aide à la coopérativisation des
paysans avec l’encadrement de l’Etat, en de grandes
coopératives de service, de production et de commercialisation
pour l’atteinte d’une agriculture intensive. L’érection des secteurs
de produits de consommation courante en filières » ; (op.cit.,
p17). La nécessité de la promotion des productions vivrières
passe également par les grands travaux, d’irrigation et de
drainage, pour ne pas dépendre des aléas climatiques.
L’érection des secteurs de produits agricoles de consommation
courante (maïs, igname, manioc, riz, etc., ) d’abord pour notre
consommation, comme précisé plus haut, depuis les labours
jusqu’à la commercialisation devient une préoccupation réelle
avec l’Etat patriotique, depuis la recherche agricole, l’assistance,
l’encadrement jusqu’au financement des producteurs. Ces
filières bénéficieront alors aussi automatiquement et plus
facilement du financement par les « Institutions bancaires
publiques pour la fourniture de crédits aux producteurs » que
l’APP mettra en place une fois au pouvoir. En effet dans les
« Décisions » de son programme publié dans son Manifeste,
l’A.P.P a prévu « la mise en place d’institutions bancaires
publiques pour la fourniture de crédits aux producteurs. Ce qui
implique : Création d’une Banque d’Etat pour le secteur industriel
et d’une Banque publique pour le secteur agricole pour l’accès au
crédit aux producteurs nationaux pour la promotion industrielle
et la protection du marché intérieur.» Observons qu’en rejetant
« la transformation des monopoles d’Etat en monopoles privés »,
en instaurant « le contrôle citoyen à la base de la gestion du bien
public avec l’élection et la révocabilité des DG et les directeurs
techniques des entreprises publiques. », le pouvoir patriotique et
de probité assure la bonne gouvernance de ces institutions
publiques.
La protection du marché intérieur implique automatiquement la
mise en place d’institutions de suivi mais, également et surtout,
d’intervention en cas de défaillance grave et de menace de
sécurité pour les hommes.
L’A.P.P. dans la réorientation de la production a décidé
« l’urgence de la transformation des produits nationaux au
Bénin… » ; Même des produits vivriers tels le maïs, le manioc,
feront l’objet de transformation et d’exportation. Ainsi, la notion
de produits de rente mis en avant par le colonisateur et repris
par ses agents au pouvoir devrait être complètement
L
LLA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 3
bouleversée rien qu’en observant que le blé, produit de
consommation sous la forme de pain, de couscous ou de pâte
alimentaire (spaghetti), en Europe est abondamment exporté
pour la consommation dans nos pays, au détriment du manioc
qui également peut servir à faire du pain ! C’est dire que la
production des vivriers pour la consommation nationale est la
préoccupation première de l’APP.
L’assistance aux producteurs dans le domaine de la formation,
du crédit et des marchés, la suppression de l’analphabétisme
endémique en milieu paysan, -70% des paysans au Bénin sont
analphabètes - aideront à la promotion de la production
2- La préservation du pouvoir d’achat des populations.
Dans son programme de Gouvernement publié le 25 mars 2021,
le Président de l’A.P.P, Philippe Noudjènoumè, écrit : « l’homme,
sa vie et le social au centre de mes priorités de gouvernement,
car l’homme est la mesure de toutes choses ». ("La Flamme" n°
394 du 26 mars 2021). Dans ce sens, il déclare : Moi, Chef de
l’Etat du Bénin je prendrai par décret la mesure d’urgence de :
« La suppression immédiate des multiples taxes et impôts injustes
qui affament et appauvrissent les hommes de chez nous (ceci
pour sauver l’homme actuellement plongé dans la faim et la
précarité extrêmes, causant des tas de morts dans nos hôpitaux
et chaumières) et qui ne savent à quel saint se vouer ; je
procéderai et mettrai sur pied une commission chargée d’évaluer
les impôts et taxes de développement au Bénin ».
La pertinence et la justification de cette mesure d’urgence sont
contenues dans l’énoncé même : « ceci pour sauver l’homme
actuellement plongé dans la faim et la précarité extrêmes,
causant des tas de morts dans nos hôpitaux et chaumières. ». La
préservation du pouvoir d’achat des populations est au centre de
cette décision. Ceci dès le 25 mars 2021. L’APP au pouvoir
supprimera les taxes et impôts injustes qui affament et
appauvrissent les hommes.
De même, en dénonçant les monopoles privés qui entrainent le
renchérissement des prix, tel le PVI-Bénin-Control qui, avec le
monopole renchérit les coûts au cordon douanier, l’APP œuvre à
la préservation du pouvoir d’achat des populations. C’est à ce
titre que l’APP décide du : « rejet de la transformation des
monopoles d’Etat en monopoles privés » et son Président,
Philippe Noudjènoumè exige : « la fin du contrat de l’Etat avec la
société Bénin-Control pour la vérification des importations au
Bénin ». (La "Flamme", n° 406 du18 juin 2021).
3- La mise en place des structures de protection collective.
Dans son Adresse en date du 16 juin 2021, le Président de l’APP
dans l’application de son programme de gouvernement centré
sur l’homme dénonce : « le Pouvoir de la Rupture s’est empressé
de supprimer toutes les structures existantes de prévoyance et de
secours aux peuples dans les périodes d’incertitude naturelle. Il
supprime l’ONS (Office National de Stabilisation et de Soutien des
Prix des Produits Agricoles) ; il supprime l’Office National des
Céréales (ONC) dont le nom modifié en Office National d'Appui à
la Sécurité Alimentaire (ONASA) avait pour mission de constituer
une réserve stratégique de l’Etat pour faire face aux périodes
difficiles. Dans tout système politique, même dans les pays les
plus libéraux, il est toujours prévu et organisé une « Réserve
stratégique » dans les secteurs, notamment de l’énergie et des
aliments de base pour faire face à toutes situations de fléau
naturel ou politique. ». ("La Flamme", n° 406 du18 juin 2021). Et
c’est naturellement et logiquement que Philippe Noudjènoumè
indique les mesures conséquentes à prendre par le pouvoir de
l’APP pour la protection sociale : « le rétablissement des
structures de prévoyance et de secours public aux populations en
détresse dans les périodes de difficulté telles l’ONASA, l’ONS » .Ce
qui permet le déploiement de mesures « d’urgence de secours de
l’Etat pour faire face à la pandémie de la faim et en amortir le
choc aux populations.» (op.cit)
Ainsi, le pouvoir patriotique et de probité, le pouvoir de l’APP
conduit par Philippe Noudjènoumè se dote d’institutions et de
mesures pour la sécurité alimentaire et de lutte contre la faim.
L’APP offre une perspective contre l’insécurité et la faim. Alors,
face à la démission du pouvoir de Talon et à ses mesures à la
limite de la provocation contre les populations affamées, l’appel
du Président de l’APP au peuple demeure la seule planche de
salut : « Peuple béninois, lève-toi contre la faim planifiée et la
gouvernance du pouvoir de Talon ».
Alliance Pour la Patrie
COMMENT LE RENOUVEAU DEMOCRATIQUE A DETRUIT
LA JEUNESSE
II- LA DESTRUCTION DE L’ECOLE.
uand on parle de « destruction de l’école » dans notre
pays, il faut l’entendre dans deux sens.
Le premier sens de la destruction consiste en le maintien
de l’école béninoise dans sa mission coloniale française, ce qui
constitue une destruction de l’école dans sa mission générique
dans un pays pour son développement. Le second sens c’est la
destruction même de cette école coloniale même qui représente
l’ombre d’elle-même. Plusieurs critiques ne perçoivent que le
sens et ne dirigent leur critique que dans l’amélioration de cette
école coloniale.
A-- La cause fondamentale de l’échec de l’école béninoise
malgré et à travers les diverses réformes qui y ont été
entreprises depuis 1960, est qu’elle demeure une école de type
colonial.
Le gouvernement du Renouveau Démocratique avec à sa
tête Nicéphore Soglo a organisé du 2 au 9 octobre 1990, les EtatsGénéraux de l’éducation nationale. Cela a donné lieu à une
réforme autour du thème “Nouveau Programme d’Etude” avec
l’Approche par Compétence. Cela est mis en route à travers une
loi d’Orientation de l’Education Nationale qui n’interviendra
qu’en 2003. Cette loi a été promulguée sous le N°2003-17 du 11
novembre 2003.
Quel est le contenu de ces Assises et La Loi d’orientation
qui les a consacrées?
« Pour contribuer efficacement à l’édification d’une démocratie,
disent les conclusions des Etats-Généraux, l’école béninoise
devra désormais :
- « a) être un moyen de transformation globale de la société
permettant à tous les niveaux une éducation et une
formation permanente ainsi qu’une spécialisation
continue pour tous.
- b) former un homme sain, équilibré, instruit, cultivé et
techniquement compétent.
- c) produire des hommes sans cesse performants, dotés de
l’esprit d’initiative, animés par le goût de la recherche,
capables de s’auto-employer, de créer des emplois et
partant de contribuer efficacement au développement du
pays ». (Doc-cadre de politique éducative, adopté en
Conseil des ministres, le 15 Janvier 1991)
QLA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 4
Quant à la loi n° 2003-17 du 11 novembre 2003 portant
orientation de l’éducation nationale, elle dispose que : « l’école
doit offrir à tous, la possibilité d’appréhender le monde moderne
et de transformer le milieu en partant des valeurs culturelles
nationales, du savoir, du savoir-faire et du savoir-être endogène
et du patrimoine scientifique universel… Elle doit permettre à
tous les niveaux, une éducation et une formation permanente,
favoriser les spécialisations grâce à une orientation judicieuse
qui tienne compte des capacités individuelles et des besoins de
la nation…Le gouvernement du Renouveau démocratique fait de
l’enseignement primaire, la priorité des priorités … La nouvelle
politique de l'éducation peut se résumer en ces termes:
l’augmentation des chances d’accès à l’éducation pour tous; la
régulation des flux à tous les niveaux; l’amélioration de l’équité
en matière d’éducation entre les régions et entre les sexes».
L’Ecole béninoise d’aujourd’Hui n’est que l’application des
conclusions ci-dessus énoncées. Autrement dit, c’est un constat
général d’échec.
Mais pourquoi cette réforme en même temps que toutes celles
qui l’ont précédé ont-elles été vouées à l’échec?
Les grandes lignes de la mission assignée à cette école
coloniale, sont tracées par Breve, gouverneur général de l’AOF
en 1933. Il déclare en effet:
"Le devoir colonial et les nécessités politiques et
économiques imposent à notre œuvre d’éducation une double
tâche. Il s’agit d’une part de former des cadres indigènes qui sont
destinés à devenir nos auxiliaires dans tous les domaines et
d’assurer l’ascension d’une élite soigneusement choisie ; il s’agit
d’autre part d’éduquer la masse pour la rapprocher de nous et
transformer son genre de vie. Au point de vue politique, il s’agit
de faire connaître aux indigènes nos efforts et nos intentions de
les rattacher à leur place, à la vie française. Au point de vue
économique enfin, il s’agit de préparer les producteurs et les
consommateurs de demain”
Et avant lui, la circulaire du 1er mai 1924 (voir J.O. de l’AOF) dit
expressément:
"Le français doit être imposé au plus grand nombre
d’indigènes et servir de langue véhiculaire dans toute l’étendue
de l’Ouest africain français. Son étude est rendue obligatoire pour
les futurs chefs."
Du point de vue du contenu des programmes, ceux-ci doivent
montrer “la supériorité de la civilisation française, l’infériorité
« congénitale du Noir ».
Les objectifs de l’école coloniale, sont ainsi campés. Cette
mission n’a pas fondamentalement changé après 1960. En
somme, les priorités et les préoccupations du gouvernement du
Renouveau Démocratique ci-dessus exprimées dans sa réforme
ne s’écartent en rien de la mission coloniale conférée à l’école
depuis les années 1933.
Tous les pouvoirs du Renouveau Démocratique se sont
investis à maintenir la vieille mission coloniale, objectivement en
inadéquation avec les réalités de notre pays.
B- La Destruction de l’Ecole dans sa forme coloniale ou
crise de l’école française au Bénin.
Puisque la mission de l’école coloniale (demeurée en dépit des
indépendances) consiste à “ former des cadres indigènes qui sont
destinés à devenir nos auxiliaires dans tous les domains" et “de
préparer les producteurs et les consommateurs de demain",
essentiellement, il s’agit de fabriquer quelques cadres
d’administrationn et d’encadrement de la production des
produits agricoles de rente (palmier à huile, coton, arachide)
pour faire tourner les usines françaises et pour faire rentrer les
produits finis de la métropole pour la consommation locale.
Cette mission est vite dépassée.
Alors, au lieu de changer l’orientation de l’école en lui conférant
la mission de former pour les besoins de production et de
consommation de la population béninoise, on se lance dans des
réformes de manière à améliorer le système à partir de
diagnostics complètement faux et biaisés.
Premièrement, le diagnostic est que les charges publiques de
l’école sont « trop lourdes », il faut les réduire. Des mesures sont
ainsi prises, allant dans deux sens. Le premier, c’est la
généralisation de la formation confiée au privé. Alors dès 1990,
des écoles privées gagnent le haut du pavé, partout, surtout les
écoles confessionnelles catholiques qui dans le domaine,
bénéficient depuis le temps colonial, d’une vaste éxpérience à
revendre en la matière. De la maternelle jusqu’à l’université, cela
a été généralisé. En même temps que l’idée de la performance
et de l’excellecne est développée comme les marques déposées
des enseignements privés. Alors que les écoles publiques sont
taxées de désordre et d’irresponsabilité. Des publicités
tapageuses mensongères sont déversées sur toutes les chaînes
de radio et télévision. La mode est devenue d’envoyer ses
enfants dans les écoles privées laissant seulement aux pauvres
des villes et des campagnes la fréquentation des écoles
publiques.
Deuxièmement, il y a trop d’étudiants et d’élèves qui arrivent
dans les établissements publics : il faut en limiter les effectifs.
Alors, on trouve un mot élégant pour cela : « réguler le flux » des
apprnants à tous les niveaux. Au secondaire, on supprime tout
secours scolaire aux apprenants pauvres et on multiplie les faux
frais. La publicité est faite pour la limitation de l’entrée des
étudiants à l’université au nom du « numerus clausus ». On
augmente les tarifs des formations pour éliminer les pauvres de
l’accès aux formations supérieures.
Les frais de formation dans un cycle doctoral à l'Université
d'Abomey-Calavi sont compris entre 400.000 fcfa et 651.000 fcfa
sans les frais d'inscription qui s'élèvent à 50.000 fcfa pour un
étudiant régulier et 100.000 fcfa pour un étudiant salarié. Le
master, l’ancienne maîtrise est payé à 400.000 francs CFA. Alors
que dans les pays voisins, comme au Sénégal, ces taux sont
seulement d’à peine 50.000 à 200.000 francs.
On déguenille les formateurs du public pour les amener à devoir
recourir à la grève pour doner raison au bienfait du privé. Talon
est allé le plus loin possible dans ce système d’esclavage salarié
et de précarisation à outrance. Face à tout ceci la fameuse
formule de formation à l’auto-emploi et le chômage généralisé
des produits finis unversitaires finissent de démotiver, de
décourager les jeunes à l’étude. L’école est abandonnée par
l’Etat béninois qui se révèle démissionnaire face à ses
obligations.
Le Président Talon ne trouve rien d’autre que de taxer les
enseignants de bavards, promettant des « réformes »
d’importance à l’université, sans un bon diagnostic de l’existant
et sans la remise en cause du mal originel : le caractère demeuré
colonial de l’école béninoise actuelle, (basée sur la langue et les
cultures françaises) et la nécessité urgente de la changer
complètement.
L’école forme des gens pour la vie, instruit pour qu’on ait les
armes nécessaires pour pouvoir réfléchir par soi-même face aux
difficultés et trouver les solutions aux problèmes de l’existence
des hommes. Mais tous les plans et programmes élaborés par les
pouvoirs successifs du Renouveau ont concouru à détruire les
potentialités dont regorge le peuple béninois. Former des LA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 5
citoyens ignorant leur culture, leur réalité au profit des
dominateurs et exploiteurs qui ne veulent pas qu’on se
développe comme eux, telle est la ligne directrice des dirigeants
du Renouveau démocratique : former des citoyens abrutis. Ainsi
s’explique la politique de destruction de l’école. L’objectif est de
former un peuple docile, formater une jeunesse soumise à la
« théorie du consentement », c’est-à-dire une jeunesse
ignorante, fragilisée qui accepte la misère qu’on lui réserve sans
qu’elle ne réagisse.
Abla Adan
Scandale à la SOGEMA
Patrice TALON protègerait-t-il Armand GANSE ?
epuis quelques jours, la presse nationale et les réseaux
sociaux agitent l’affaire dite du recouvrement d’une
somme de 40 milles Francs auprès des sinistrés, victimes
des récents incendies enregistrés au marché Dantokpa. La
somme d’argent représente les coûts de la main d’œuvre conclus
entre les victimes et leurs prestataires (menuisiers) pour la
reconstruction de leurs hangars emportés par les incendies.
Selon les explications de certains usagers relayées par les mêmes
sources, les victimes ont dû prendre l’initiative d’approcher des
menuisiers avec qui elles ont conclu le marché parce que ne
constatant aucune initiative de la part des autorités de la
SOGEMA (Société de Gestion des Marchés). Cependant, la
SOGEMA s’interpose pour le recouvrement des 40 milles francs
et ceci contre simplement une décharge c’est-à-dire sans
délivrance de reçu, ni facture. Mécontents de l’attitude des
autorités de la SOGEMA, les sinistrés montent au créneau et
dénoncent. A la suite des dénonciations répétées les
responsables de la SOGEMA ont été obligés de s’expliquer. En
effet, Monsieur Raoul DANDJINOU, Directeur de l’Exploitation et
des Travaux (DET) de la SOGEMA invité sur l’émission ‘’Actu
Matin’’ de Canal 3 Bénin le 25 juin 2021 s’explique : « Après le
sinistre, nous avons fait un recensement de tous les usagers qui
sont sur le site. Quelques jours après, nous leur avons proposé
des boutiques qui sont à Todomè, à l’étage et au rez-dechaussée. Mais ils ont dit qu’ils ne peuvent pas laisser leur
clientèle. Par conséquent, ils sont prêts à reconstruire leurs
hangars…Effectivement, elles versent les 40 000 francs CFA à la
SOGEMA. Mais ces 40 000 francs CFA ne se logent pas dans les
caisses de la SOGEMA…Chaque usager qui donne de l’argent, on
inscrit son nom dans un cahier. A la fin si l’usager vient prendre
son hangar, le menuisier lui brandit une décharge (ce qui justifie
qu’il a payé les 40 milles Francs) » a déclaré Monsieur Raoul
DANDJINOU.
De ces propos tenus par le DET/SOGEMA, il ressort clairement
que la SOGEMA est effectivement au cœur de cette
rocambolesque affaire qui défraie la chronique depuis quelques
temps. Or à la suite des incendies enregistrés, des ONG et
citoyens de bonne volonté ont fiat des dons matériels et
financiers confiés à la SOGEMA pour assister les sinistrés. A quoi
ont finalement servi ces aides et dons ? Pourquoi alors la
SOGEMA joue-t-elle l’intermédiaire pour le recouvrement des 40
mille francs perçus chez les sinistrés alors qu’elle a reçu des
financements pour la cause ? Si le DET/SOGEMA déclare que les
«40 000 francs CFA ne se logent pas dans les caisses de la
SOGEMA », dans quelle poche ces fonds sont-ils finalement
versés ? Voilà autant de questions qui méritent d’être clarifiées.
Des scandales du genre, Armand GANSE en est champion. Tout
son parcours social est jonché de scandales accablants. Depuis
ses charges de gestionnaire de parc automobile de Bohicon
jusqu’à celles aujourd’hui de la SOGEMA, Armand GANSE a brillé
dans les scandales.
Qu’est-ce qui justifie alors l’indifférence qu’affiche Patrice Talon
face aux multiples scandales qui accablent Armand GANSE à la
tête de la SOGEMA ? Alors qu’on sait qu’aujourd’hui, l’on fait
réprimer les pauvres citoyens dirigeants ou responsables
d’entreprises qui ne se conforment pas à la mesure dite de
délivrance des factures normalisées. Armand GANSE fait des
recouvrements par décharge au lieu des factures normalisées et
personne ne lui dit rien. Est-il au-dessus la loi ? Patrice Talon
protègerait-t-il Armand GANSE ?
Ariane GUERRA


Origine du Gɛngbé faussement appelé Mina : Réaction
d’un lecteur
uite à la publication d’un article dans le Numéro 407 de La
Flamme sur les origines de la langue Guin, un lecteur a
réagi et apporte ses compréhensions sur le sujet. Nous
publions ici l’intégralité de sa réaction. La Rédaction de La
Flamme répondra dans les prochaines parutions.
La Rédaction
« A propos de l’article intitulé « Origine du Gengbe faussement
appelé Mina »
(« La Flamme » n° 407, du 25 juin 2021)
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt, dans « La Flamme » n° 407 du 25
juin 2021, l’article intitulé « Origine du Gengbe, faussement
appelé Mina ». Cet article comporte néanmoins quelques
inexactitudes, provenant des écrits du Père Roberto Pazzi, que je
voudrais relever ici :
1°) L’auteur de l’article écrit : « les fugitifs dirigés par le prince
Foli-Bébé, son frère et son oncle, vinrent en pays Hwela ou Pela »
(1)
Cette phrase laisse entendre que Foli-Bébé et son frère, FoliHemadzro, étaient des princes gãs (ou guins). Ce n’est pas vrai.
En effet, le prénom Ofori, dont l’altération a donné Foli, n’est pas
un prénom gã (ou guin) mais un prénom akan. Sans être gã, les
deux Ofori, surtout Ofori Bemberen (Foli-Bébé), devaient avoir
une fonction importante à la cour du royaume de Guengbo
(Accra). Peut-être étaient-ils chefs d’armée, au moment où les
événements, qui ont déclenché la migration d’une partie des
Gãs, se sont produits (2). Les deux Ofori se sont retrouvés à la
tête des migrants. Foli Bébé prendra la tête de la nouvelle
communauté constituée à Glidji, comme premier roi du Guenyi.
Son prénom Ofori, altéré en Foli, sera désormais intégré aux
prénoms du clan tougban (clan guin,détenteur du trône de Glidji)
(3), et perpétué comme tel jusqu’à nos jours.
2°) En parlant de l’origine de la langue guin, l’auteur de l’article,
citant le Père Roberto Pazzi, écrit : « Foli-Bébé et son frère, qui
n’avaient amené de Gengbo aucune autre femme que leur
propre tasi (tante paternelle), choisirent à Ajatado deux filles du
pays, Dansi et Ouinsi, l’une et l’autre de sang royal, pour les
épouser et constituer les premières familles de Glidji. Leurs
enfants apprendront ainsi la langue de leurs mères qui, en
s’adaptant au parler Waci et Ofla des villages du secteur, va
D
SLA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
donner naissance au dialecte Gen. Les pères apprendront le
Gengbe en famille » .
« Par la suite, et pour les besoins de l’unification du royaume,
« Foli-Bébé imposera la nouvelle langue à tous les émigrés Gans
et len (sic) qui les rejoindront dans son nouveau royaume ainsi
qu’au lignages Anlons les ayant suivis, et plus tard, les Anès et
Adjigos »
« L’apprentissage de la langue n’a évidemment rien de scolaire :
c’est plutôt le parler ordinaire à la cour royale et les discours à la
population dans la cité, ainsi que les palabres avec les délégués
des villages éloignés, qui progressivement conduit tout le monde
à adopter les mêmes tournures dont le Gengbe que nous
connaissons aujourd’hui. » .
Le Père Roberto Pazzi fait ainsi procéder l’émergence du guin du
mariage des deux Foli à deux princesses de Tado et de
l’imposition, par Foli-Bébé, de la nouvelle langue au peuple.
Certains historiens aiment de telles épopées, qui font procéder
les événements historiques d’individus « exceptionnels », mais la
réalité est souvent autre. En ce qui concerne le guin, la
construction du Père Pazzi ne tient pas debout. Deux éléments
s’y opposent : d’abord le fait que les Guins désignent, en guin,
cette langue par « guingbé » (littéralemen, la langue des Guins) ;
c’est dire que les Guins ne considéraient pas que c’est une
nouvelle langue qu’ils étaient en train d’adopter mais que c’est
leur propre langue qu’ils continuaient de parler ; ensuite, le guin
est très proche de l’ewe (et ses deux variantes : anlon, ouatchi)
et non de l’aja (4), ce qui prouve qu’il n’a pas émergé sous
l’influence de femmes venues de Tado. Par ailleurs, comment
peut-on imposer une nouvelle langue à un peuple, sans moyens
coercitifs, sans un système scolaire qui, à la faveur du
remplacement de générations, l’implantera durablement au sein
de ce peuple, au point d’évincer complètement la langue que
parlait précédemment ce peuple (5), tout en demandant à ce
dernier de désigner cette nouvelle langue du nom qu’il donnait
à l’ancienne ?
La vérité est beaucoup plus prosaïque. Dans le Golfe du Bénin,
les différents peuples et ethnies ont la saine pratique de
l’exogamie. Ils peuvent s’opposer entre eux, avoir même connu
des conflits armés, mais cela ne les a jamais empêchés de se
marier entre eux. Nos mères proviennent souvent d’une ethnie
différente de celle de nos pères. Cette exogamie, qui était déjà
une pratique courante, s’est imposée aux migrants gãs, venus de
Guengbo (Accra), comme une nécessité. En effet, la migration
s’est faite en plusieurs vagues. La première vague était
relativement importante. On ne connaît pas sa composition
exacte en hommes et femmes, mais il y a des chances qu’il y eût
beaucoup plus d’hommes que de femmes. Les suivantes étaient
des petits groupes de quelques individus seulement, souvent
sans femmes. Les Gãs, une fois arrivés dans la région de
Glidji/Aného, étaient donc contraints de prendre leurs épouses
essentiellement au sein des peuples situés dans leur
environnement immédiat. Et ces peuples ce sont les Ewes et
Anlons à l’Ouest, les Ouatchis au Nord et les Hwlas (Plas) à l’Est
du pays guin. Les enfants que ces épouses vont donner aux Guins
vont apprendre la langue de leur mère, tout en vivant dans un
milieu imprégné du gã originel importé de Gengbo. Ce qui fait
qu’ils vont parler la langue de leur mère avec un accent
particulier. Au départ, leur parler devait être un mélange du gã
originel et de l’ewe (anlon, ouatchi) mais, petit à petit, de
génération en génération, le peu de gã originel qu’ils
apprenaient auprès de leurs pères, a disparu de leur parler (à
part quelques expressions fossiles). Sans s’en rendre compte, et
sans contrainte, les Guins ont changé de langue, mais ils
continuaient de dire que c’est la langue des Guins (« guingbé »
en guin) qu’ils étaient en train de parler.
Personne n’a imposé le guin aux Guins. Ce dialecte a simplement
émergé du peuple, comme résultat du processus d’intégration
des Guins au sein d’un environnement dominé linguistiquement
par l’ewe (et ses deux variantes : anlon et ouatchi).
3°) La classification des langues du Sud du Bénin et du Sud du
Togo dans un groupe linguistique appelé « Langues Gbé », sous
prétexte que leurs noms dans ces langues se terminent par
« gbé », est une erreur. Je sais qu’en disant cela, je vais encore
provoquer l’ire de mes compatriotes béninois qui considèrent
que c’est un « crime de lèse-Professeur » que de remettre en
cause ce qu’un éminent professeur a établi. Mais le respect que
nous devons à nos professeurs ne doit pas nous empêcher de
dire, le cas échéant, qu’ils ont commis une erreur.
Le professeur qui a fait cette classification a eu raison de
regrouper ces langues qui ont la même origine aja, mais le nom
qu’il a choisi pour désigner ce groupe est malheureux. Ce nom
sème la confusion. En effet, dans les langues d’origine aja, les
noms de toutes les langues du monde se terminent par « gbé »
Ainsi en guin, parlera-t-on, par exemple, de « flanségbé »
(littéralement, « la langue des Français ») pour désigner le
français.(6). Pourtant, à l’évidence, le français ne fait pas partie
du groupe des « Langues Gbé ».
LAWSON Messan
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(1) : Il s’agit en réalité du pays Hwla ou Pla ; le « h » se transforme
souvent en « p » quand on passe de l’ewe, du hwla, du hweda ou
du fon au guin, exemples : « houta » (plage) devient « pouta » en
guin, « hou dou » (courir) devient « pou dou » en guin.
(2) : Cette situation était fréquente : Assiongbon Dadjin, 2è roi
du Guenyi (Glidji), a été longtemps chef d’armée à la cour
d’Agbomey, avant de revenir à Glidji.
(3) : Chez les Guins, chaque clan a ses prénoms propres
(4) ; Il est facile de prouver que c’est effectivement des
différentes variantes de l’ewe (ewe, anlon, ouatchi) que provient
le guin. En effet, quand un Guin rencontre un Ewe, un Anlon ou
un Ouatchi, les deux interlocuteurs se comprennent
généralement facilement ; ce qui n’est pas le cas lorsqu’un Guin
rencontre un Aja, un Hwla (Pla), un Hweda (Peda), un Fon ou
Goun (même si on sait qu’en prêtant bien l’oreille le Guin peut
comprendre quelques bribes de ce que dit son interlocuteur, et
réciproquement)
(5) : Menace que font actuellement peser les langues
européennes sur les langues nationales africaines, par le biais du
système scolaire imposé par la colonisation
(6) : C’est le lieu de répéter qu’en français on ne doit pas, par
exemple, dire « ce texte est écrit en fongbé » mais « ce texte est
écrit en fon » , de même on ne doit pas dire « je parle guingbé »
mais « je parle guin ».
Correspondance :
A propos de la famine au Bénin : le gouvernement de
Talon avoue sa démission totale
nterrogé à l’Assemblée nationale lors des débats sur
l’orientation budgétaire 2020 à propos de la fermeture de
l’ONASA, le nouveau ministre d’Etat de Talon, Romuald
Wadagni, répond : « Le gouvernement en procédant à la
liquidation de l’ONASA, a mis en place depuis le 22 février 2017,
ILA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
une Cellule technique de suivi et d’appui à la gestion de la
sécurité alimentaire qui assure depuis lors, les fonctions
résiduelles (régaliennes) liées à la surveillance de l’état de la
sécurité alimentaire en maintenant les dispositifs d’alerte
précoce et d’information sur les marchés ». En plus de cette veille
informationnelle, a-t-il poursuivi, il est demandé à la Cellule
technique, pour prendre en charge le volet résilience (capacité à
assimiler les chocs et rebondir) d’initier des programmes
structurantes et des microprojets en faveur des groupes d’acteurs
organisés ou des groupes de personnes défavorisées (petits
agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, artisans, indigents…) et dont la
finalité s’inscrit dans le renforcement de la résilience aux chocs
concourant à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. « Dans ce
cadre, des discussions sont en cours avec la Banque africaine de
développement (BAD) et le CILLSS pour le démarrage dès 2022
d’un projet de renforcement de la résilience à l’insécurité
alimentaire et nutritionnelle orientée vers les chaînes de valeur
(mise en place d’infrastructures résilientes, mise à l’échelle
d’approches de pratiques et technologies climato-intelligentes et
innovantes pour le renforcement de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle », a rassuré le Ministre d’Etat en charge de
l’économie et des finances. Il a pour finir annoncé que des
actions sont en cours pour renforcer le statut juridique et les
capacités d’intervention de la Cellule technique. (Souligné par
nous)» (El Hadj Afffissou Amorin, in www.patrimoinemedia.info)
Ainsi, selon le ministre d’Etat de Talon, une cellule est mise en
place après de la liquidation de l’ONASA, depuis le 22 février
2017. Et c’est seulement maintenant, aux dires du ministre le 29
juin 2021, que des actions seraient « en cours pour renforcer le
statut juridique et d’intervention de la Cellule » (sic). De même,
c’est maintenant que des discussions seraient « en cours avec la
Banque Africaine de Développement et le CILLSS (Comité InterEtats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel) pour le démarrage
dès 2022 d’un projet de renforcement de la résilience à
l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. » (sic)
Autrement dit, de février 2017 jusqu’à présent, le gouvernement
de Talon ne s’est jamais préoccupé de la prévoyance sociale
contre la faim au Bénin. Il s’est occupé du coton, du PVI, de
multiplier et d’augmenter les taxes. Et lorsque la faim est là,
aucune mesure interne d’urgence à financer par le budget
national !. Aveu de démission totale avec des discours et…. la
main tendue, au nom des affamés, à l’extérieur (la BAD) pour des
projets qui enrichiront encore le clan au pouvoir !!
Sanni à Porto-Novo
CORRESPONDANCE DE L'ALIBORI À LA FLAMME
Torture des ménages des Communes de Malanville et
Karimama ou inexistence d'énergie électricitique à l'ère
de la rupture
ccablées par les impôts et taxes et tenaillées par la faim
planifiée par le régime affameur de Talon, les populations
des deux communes frontalières avec la République du
Niger vivent quasiment sans le courant électrique du moins en
ce qui concerne les foyers et entreprises abonnés au réseau de
fourniture électrique de la SBEE. Il n'y a pas ce mois sur terre où
la SBEE ne coupe le courant pendant une journée, deux jours
voire trois jours et plus. Des tenanciers de bars, des
poissonneries et des distributeurs de produits congelés ont dû
fermer leurs portes à cause d'énormes pertes enregistrées.
Nombre d'entreprises font régulièrement de pertes
substantielles du fait du pourrissement de leurs marchandises.
Les artisans sont presque au chômage technique forcé ou imposé
par une gestion sableuse dans le secteur énergétique. Bonjour
les impayés ! Pendant ce temps, les autorités, non seulement
restent inactives, moins mais s'illustrent dans l'institution de
nouvelles taxes et impôts contre les citoyens de cette région non
importante de notre cher pays le Bénin. Elles ne pensent pas à
trouver une solution idoine pour ce problème. Or il suffisait de
doter chacune des deux localités de groupes électrogènes
conséquents. Pire, la Centrale électrique de Malanville
construite et inaugurée par le ministère de l'énergie depuis 2019
pour desservir ces deux communes est restée toujours non
fonctionnelle car elle n'a jamais été raccordée au réseau de la
SBEE. On nous parle de sécheresse et maintenant que la pluie
est venue c'est encore problème. Le moindre nuage fait couper
le courant ici. On dit dans le langage courant maintenant <<
entre le mouton et la sbee, qui a plus peur de la pluie?>>
Saliou D.
Correspondant de la Flamme à Malanville
VOICI COMMENT PATRICE TALON INAUGURE SON 2è
MANDAT HAUTEMENT SOCIAL DANS LA COMMUNE
D’ADJARRA
elon nos informations, la voie WADON-ADJARRA-ville
jusqu’à MEDEDJONOU pour rejoindre Porto-Novo via
DJEGANDAHO actuellement en chantier, n’était pas prévue
au départ pour être double voie.
La décision des autorités de la rupture d’en faire aujourd’hui une
double voie crée beaucoup de dommages à de nombreuses
familles installées au bord de l’ancienne voie à sens unique.
Les familles concernées par cette situation avaient été informées
lors de la précampagne pour AISAIS l’élection
présidentielle de 2021 de ce projet et ont été même rassurées
qu’elles seraient dédommagées. Elles auraient été même
recensées à cette fin et étaient dans l’attente de leur prise en
charge pour leur relogement.
Le président TALON, lors de sa descente sur le terrain pour sa
campagne aurait reçu des interpellations dans ce sens et aurait
promis que les familles concernées recevraient leurs
dédommagements avant le 15 mai 2021.
L’entreprise ADEOTI et fils qui était en charge des travaux aurait
même débarqué des engins lourds dans la période de la
précampagne comme pour rassurer les populations de cette
commune.
Mais les incertitudes qu’a connu la période électorale et son
issue incertaine auraient poussé l’entreprise ADEOTI et FILS à
retirer ses engins du terrain en attendant que la tempête passe.
Le calme étant revenu avec la victoire de Patrice TALON pour son
2è mandat, les engins ADEOTI et FILS auraient refait surface. Les
populations concernées ont été sommées de vider manu militari
leurs maisons. C’est ainsi que leur habitations sont réduites en
grabats et sans ménagement des habitants désemparés.
Il découle de ces opérations de nombreuses familles expulsées
de leurs domiciles et jetées aux intempéries surtout par ces
temps de pluies pendant qu’elles doivent faire face aux affres de
la faim planifiée par Patrice TALON.
Voilà le cadeau offert aux populations de la population de la
commune d’ADJARRA alors qu’elles attendaient leur
dédommagement pour se reloger
Voilà comment les populations d’ADJARRA vivent dans la douleur
et de la désolation le mandat hautement social décrété par
Patrice TALON : les routes !les routes ! rien que les routes. Pour
Patrice TALON, l’homme n’est rien peut-on conclure.
A
SLA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 8
Face à ce désastre, les populations doivent s’organiser pour se
défendre contre ces fléaux que le chef de la rupture leur impose
ADJARRA, le 30 juin 2021.
Correspondant pour la Flamme
Le Maire de TOVIKLIN, TOZO Rigobert demande pardon à
sa population sans avoir avoué les fautes qui pèsent sur
sa conscience.
e jeudi 30 JUIN 2021, monsieur Rigobert TOZO maire de la
commune de TOVIKLIN appelle les filles et fils de sa
commune au pardon, à la tolérance et à l’union. Dans son
allocution, il a déclaré : je cite “mais malheureusement, le
processus électoral de 2015 qui nous avait porté aux affaires a
occasionné la création entre nous, d’un grand fossé,
contrairement à ce que nous aurions souhaité. Cette séparation,
chacun de nous l’a ressentie à sa manière. De notre côté cela
nous a obligé, le conseil communal et moi, à travailler sans
pouvoir bénéficier, de temps à autres, des orientations et
contributions des forces vives que vous constituez pour le
développement de la commune. C’est pour cela que cette
réunion me parait très indiquée pour vous demander
sincèrement pardon avec la plus grande humilité”. Un adage
populaire nous enseigne qu’une faute avouée est à moitié
pardonnée. Mais, Monsieur TOZO Rigobert n’a pas avoué sa
faute et demande pardon. A quelle occasion le maire TOZO
Rigobert a avoué les fautes qui pèsent sur sa conscience et qui
ont jalonné sa gestion solitaire, opaque des finances de la
commune sous sa première mandature ? Non, en aucune
occasion ! Pour preuve rappelons-nous de la mauvaise gestion
qu’il avait faite dans l’achat de sa voiture de fonction et qui a
poussé la population de TOVIKLIN à faire des semaines de
marche de protestation pour dénoncer les fausses factures
éditées par lui dans l’acquisition de ce véhicule de fonction. Pour
un instant, le maire TOZO ne s’était pas arrêté pour écouter sa
population. Contre la volonté populaire il a acheté de manière
cavalière sa voiture de fonction. Il ne mérite pas le pardon de la
population. Il doit des explications aux populations de TOVIKLIN.
Alors l’appel du maire TOZO Rigobert le 30 juin 2021 n’est que
du folklore. Le maire et son conseil ont le devoir d’inviter la
population, les responsables du Creuset des Filles et Fils de
Toviklin Engagés pour le Développement (initiateur des
manifestations populaires de 2018), les sages et notables dignes,
le roi GBANKPONON de TOVIKLIN, les cadres à divers niveaux
pour des assises dignes du nom où chaque couche lui fera cas de
ses doléances antérieures et lui présentera ses exigences
actuelles. C’est dans cette ambiance que le plan de
développement communal (PDC 4ème Génération) annoncé
connaitra un succès. Sans cela le reste n’est que de la ruse.
Toviklin, le 1er juillet 2021.
BERNARD.
Le correspondant du journal La FLAMME à TOVIKLIN
MESSAGE DE L’ALLIANCE POUR LA PATRIE ET DU PARTI
COMMUNISTE DU BENIN
AU CONGRES DU BICENTENAIRE DES PEUPLES DU
MONDE
Caracas le 21 Juin 2021.
vant tout propos, je voudrais remercier Son Excellence, le
Président Nicolas MADURO et toute la vaillante Equipe
d’Organisation-sous la conduite du Professeur Adan
CHAVEZ FRIAS-de nous avoir invités et de m’avoir permis de
prendre part à une Assise, l’une des plus vastes jamais existée
dans ce domaine.
Excellences, Mesdames et Messieurs les Ministres du
Gouvernement de la République bolivarienne ici présents,
Excellences Messieurs et Mesdames les Ambassadeurs de la
République socialiste de Cuba, de Chine, du Vietnam,
Camarades Distingués Délégués des Peuples des 5 continents
présents dans cette majestueuse Salle du Majestueux Hôtel
GRAN MELIA de Caracas, ce jour 21 Juin 2021.
L’événement qui se déroule aujourd’hui, à savoir l’ouverture du
Congrès du Bicentenaire des Peuples du Monde est d’une
importance révolutionnaire et anti-impérialiste certaine. Plus de
1000 Délégués des Amériques, d’Europe, d’Asie, d’Australie et
d’Afrique représentant des Partis Politiques, de multiples
Organisations et Mouvements de masses dans tous les secteurs :
travailleurs, jeunes, femmes, étudiants, paysans, société civile
etc., bref tout l’univers de ceux qui souffrent et se plaignent des
politiques assassines et néolibérales des dominateurs
impérialistes du monde, tous, je vous salue. Je mesure en ce
moment, à sa juste valeur, tous les efforts consentis par le
Gouvernement Révolutionnaire bolivarien du Venezuela tant au
plan financier, intellectuel qu’humain pour la réalisation d’un tel
événement et ce malgré les blocus, les actes d’agression et de
sabotage de l’impérialisme nord-américain à l’encontre du
vaillant peuple vénézuélien.
Camarades du Monde, je représente ici deux Organisations. Le
Parti Communiste du Bénin qui en décembre prochain fêtera les
44 ans d’âge et l’Alliance Pour la Patrie, la plus grande Alliance
(APP). C’est une Alliance des classes progressistes et patriotiques
des filles et fils du Bénin tant à l’intérieur que dans la diaspora,
jamais existée dans notre pays et composée d’organisations
diverses tels les Partis politiques dont le Parti Communiste du
Bénin, les Organisations de travailleurs, des femmes, des jeunes
et étudiants, de paysans et Dignitaires traditionnels etc.
La mission de cette Grande Alliance est de se battre par tous les
moyens légitimes, pour restaurer la Démocratie, et instaurer au
Bénin un Gouvernement Démocratique et Patriotique en battant
les tenants du système impérialiste notamment français qui
confisquent notre monnaie, marginalisent nos langues
nationales, notre histoire, nos cultures et nos richesses
naturelles.
Mon Intervention portera sur quelques points :
Premièrement l’héroïque bataille de Carabobo par laquelle, le
Père Libérateur Simon BOLIVAR a battu les colonialistes
espagnols et arracha l’indépendance de certains pays des
Amériques, notamment le Venezuela le 24 juin 1821, et dont
nous célébrons aujourd’hui le 200ème anniversaire, est un
modèle et un symbole. Un modèle et un symbole pour tous les
peuples dominés du monde, les peuples africains et béninois en
particulier. Ici je rends hommage au Père fondateur du
Venezuela, Simon Bolivar, je rends hommage à son glorieux
Continuateur el Commandante Hugo CHAVEZ, trop tôt disparu
mais dont l’œuvre continue si heureusement aujourd’hui.
La Victoire de Carabobo, ainsi que toutes celles qui ont précédé,
ou suivi pour la libération de l’Amérique du Sud de la colonisation
espagnole, c’est un modèle à suivre particulièrement pour nous,
colonisés d’Afrique. Mais la grande différence, c’est que vous
vous êtes libérés il y a 200 ans. C’est dire que vous avez devancé
le continent africain de 200 ans. Pendant que vous vous libériez,
c’est en ce moment que la horde des colonialistes européens,
français, britanniques notamment se sont jetés sur l’Afrique et
l’ont dépecée tel un « gâteau flanc » à Berlin en 1885. La
différence, c’est que vous vous êtes libérés du colonialisme mais
que des parties du Continent africain demeurent dans les nasses
L
ALA FLAMME N°408 02 juillet 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 9
du colonialisme. Le cas des ex-colonies françaises en particulier
en est une illustration. On ne peut dire qu’un pays est
indépendant lorsque sa monnaie et ses réserves sont logées dans
une Banque du pays colonisateur etc. C’est dire que les peuples
africains, béninois en particulier ont encore du chemin à
parcourir, beaucoup de choses à apprendre des peuples
d’Amérique latine en particulier Vénézuélien pour lutter et
vaincre les impérialistes ; en plus de leurs héros tels Nkrumah,
Sékou Touré, Samora Machel etc., et de leurs propres
expériences, les peuples africains ont des choses à apprendre
aussi des héros latino-américains dont les exemples en
particulier sont Simon Bolivar, Fidel Castro, Che Guevara, Hugo
CHAVEZ etc.
Deuxièmement, la bataille de Carabobo n’est pas terminée. Une
autre et nouvelle bataille se mène en ce moment au Venezuela
et dont celle de Carabobo constitue le ferment historique. En
effet, nous vivons aujourd’hui une barbare agression dont est
victime le peuple fier du Venezuela de la part de l’impérialisme
US. C’est avec indignation et révolte que le peuple béninois
assiste aux mesures notamment économiques de sabotage (sans
oublier des attaques militaires) que mène cet impérialisme
contre le Venezuela. Au nom du peuple béninois, du Parti
Communiste du Bénin et de l’Alliance Pour la Patrie (APP),
j’élève une vive protestation et demande, pour l’éthique
internationale, que ces mesures cessent.
Le Peuple révolutionnaire du Venezuela a le soutien sans faille
du peuple béninois, du Parti Communiste du Bénin et de
l’Alliance Pour la Patrie (APP). Le Peuple du Bénin, l’Alliance Pour
la Patrie (APP), le Parti Communiste du Bénin par cette occasion,
expriment une fois encore leur soutien ferme au peuple
révolutionnaire cubain victime depuis 60 ans d’un blocus
injustifiable de la part de l’impérialisme Us et demande sa levée
immédiate.
Troisièmement, la tenue de ce grand Evènement, à savoir la
réunion, ce jour des Peuples du monde à l’Occasion de la tenue
du Congrès du Bicentenaire de la bataille de Carabobo, est une
grande contribution du Gouvernement Révolutionnaire
bolivarien du Venezuela, ayant à sa tête son Excellence Nicolas
MADURO, aux luttes patriotiques anti-impérialistes dans le
monde.
Voilà pourquoi je souscris à la proposition de la Création d’un
Vaste Réseau de Combattants anti-impérialistes à travers le
Monde avec pour objectifs principaux :
- La popularisation des luttes patriotiques et antiimpérialistes des Peuples à travers la planète ; autrement
dit de faire connaitre ces luttes à leurs peuples respectifs.
- Le soutien à tous les pouvoirs patriotiques et antiimpérialistes en butte aux agressions impérialistes telles
ceux de Cuba, du Venezuela etc.
- Le développement d’une solidarité agissante entre tous
les combattants anti-impérialistes du monde
- La création de réseau national dans chaque pays ici
présent.
En tous cas, au nom du Parti Communiste du Bénin, de l’Alliance
Pour la Patrie (APP) je m’engage à mettre en œuvre ces points et
les résolutions qui seront adoptés à cet historique Congrès.
Que vive l’Amitié Internationaliste des Peuples Opprimés,
Que vive à jamais, la mémoire de l’historique bataille de
Carabobo et son illustre Combattant Simon Bolivar,
Que vivent à jamais la mémoire du Héro Hugos Chavez, de Fidel
Castro, de Che Guevara
Remerciement au Peuple vénézuélien frère et à son Président
Nicolas Maduro
Philippe NOUDJENOUME
Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin
Président du Conseil National pour une Gouvernance
Démocratique et Patriotique de l’Alliance Pour la Patrie.
COMMUNIQUE
De la délégation béninoise au Congrès du Bicentenaire
des Peuples du Monde
ans le cadre de leur participation au Congrès du
Bicentenaire des Peuples du monde, commémorant la
Bataille de Carabobo gagnée le 24 Juin 1821 par Simon
Bolivar sur les colonialistes espagnols, une délégation béninoise
composée du Pr Philippe NOUDJENOUME Président de l’Alliance
Pour la Patrie et Premier Secrétaire du PCB, Félicienne
SOMAKPO, représentant les Organisations ALBA-ABEFOC
(Association des Béninois formés à Cuba), Barthélémy Djohoume
YETIN de la CGTB, Roberto ANGO et Jaurès Defodji SOTINKON,
tous deux Président et Chargé de la Communication de
l’Association Les Amis du Venezuela (ALAV), a été reçue le jeudi
24 juin 2021 par le Vice-Ministre des Affaires étrangères en
charge de l’Afrique, Yuri PIMENTEL, Parti Unifié du Venezuela
La délégation a remercié les Responsables du (PSUV) et le
Gouvernement, d’avoir invité leurs Organisations respectives à
ce grand congrès anti-impérialiste et en particulier le Président
Nicolas MADURO pour son grand esprit internationaliste. Elle a,
en particulier, remercié le Gouvernement bolivarien du
Venezuela et en particulier feu El Commandante Hugo Chavez
pour avoir choisi notre pays, le Bénin comme siège de
l’ambassade ayant juridiction sur un certain nombre pays que
sont le Togo le Ghana, la Cote d’Ivoire et le Niger.
La délégation considère que les deux peuples, le peuple béninois
et le peuple vénézuélien dont une bonne partie de la population
est d’origine africaine, sont des peuples frères ; elle exprime le
vœu que les relations se renforcent entre les deux peuples dans
le cadre de la solidarité anti-impérialiste et pour l’émancipation
des peuples.
La délégation béninoise note avec satisfaction les bonnes
relations existant entre les deux Etats (le Bénin et le Venezuela) ;
elle note ensuite avec satisfaction que le Bénin et son
Gouvernement ont voté le 23 juin dernier à l’ONU pour la levée
du blocus injustifiable et cruel américain contre le vaillant peuple
de Cuba depuis 60 ans; elle exhorte par la même occasion, notre
Gouvernement à intervenir auprès du Gouvernement des EtatsUnis pour la levée immédiate de l’embargo injustifiable (tant
économique, financier que technologique) contre le Venezuela,
avec la rétrocession des avoirs bloqués dans diverses banques
américaines, britanniques et autres, qui sont le patrimoine
inaliénable du peuple vénézuélien.
Enfin, la délégation plaide pour un renforcement des actions du
Gouvernement du Venezuela au Bénin notamment en matière
d’octroi de bourses aux étudiants béninois.
La délégation s’engage à aider davantage au rapprochement des
deux peuples (béninois et vénézuélien) frères unis (par le sang
quoique séparés par l’océan) dans le combat patriotique et antiimpérialiste ; ce faisant, elle s’engage à faire connaitre mieux au
peuple béninois, l’expérience du peuple vénézuélien et son
combat anti-impérialiste héroïque contre l’impérialisme
américain.
Caracas, le 24 Juin 2021
Pour la Délégation
Philippe NOUDJENOUME
DLA FLAMME N°408 02 juillet 2021
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