Editorial
Tous pour la Patrie !
Tous pour la Vie !
La Patrie, la Vie tels sont les deux préoccupations qui
irriguent le numéro actuel.
La Patrie ! C’est l’événement intervenu le 10 novembre
2021 de la « récupération des 26 Trésors Culturels Royaux » volés
à la force des armes, par le colonialiste français et qui en vraie
morale de gang déclare ces « biens inaliénables ». L’événement,
s’il faut le considérer tel, n’a d’échos que par sa valeur de
symbole. Symbole - ce n’est que 26 Œuvres culturelles sur des
milliers encore confisquées, et encore choisies par le
colonisateur sans notre participation. Symbole, car avant le
Bénin, des pays africains ont sans tambour ni trompette
récupéré des biens culturels historiques. Symbole tout de même
positif car annonçant l’Aube de la Renaissance Africaine
désormais incontournable. L’Aube du recouvrement de toutes
nos richesses et valeurs perdues telles la langue, les cultures et
notre spiritualité.
C’est dans le cadre du Patriotisme que s’inscrit l’adresse aux
Enseignants de la faculté de droit de l’UAC en œuvre de
sabotage de la vie des jeunes étudiants et du développement du
pays.
La Vie ! Car notre population est toujours confrontée à
l’opération mortelle et mortifère d’envoi des citoyens à
l’invalidité physique ou à la mort pour certains, par injection de
substances nocives dénommées « vaccins anti-Covid ». Partout,
des Directeurs zélés, des Responsables administratifs zélés
jouant sur le chantage du ventre, menacent, sanctionnent,
certains allant jusqu’au renvoi des services, de fonctionnaires
pour les contraindre à se plier à cette opération hasardeuse aux
conséquences imprévisibles. Mais partout, le peuple résiste et
proteste au cri « Nous voulons vivre ! Nous refusons d’aller à la
mort ! » Oui nous voulons vivre et il n’y a pas deux vies. La Vie
pour chaque individu est Unique.
Tous pour la Patrie ! Tous pour la Vie !
La Rédaction
Restitution de 26 trésors royaux du Bénin par la France
Portée et signification
DECLARATION
RESTITUTION DE 26 TRESORS ROYAUX DU BENIN :
Portée et signification.
e 10 novembre 2021, l’avion rapportant les 26 trésors
royaux pillés par la soldatesque française lors du sac
d’Abomey par le colonel Dodds et ses soldats, a atterri à
Cotonou. Près de 130 ans après leur exil forcé, ils retrouvaient la
terre qui les a vu naître.
Ce retour est un évènement important dans l’histoire du
peuple béninois et des peuples africains de façon générale. Il faut
savoir que contrairement aux qualificatifs de sauvage, de sans
histoire et autres balivernes, l’Afrique est le continent dont les
trésors artistiques et historiques font le bonheur et la richesse
des musées du monde entier.
Il faut savoir que rien que pour le Bénin, on estime à 9000,
les trésors artistiques dans les musées publics et privés ainsi
qu’aux mains des particuliers en France. Voilà pourquoi depuis
toujours, des voix se sont fait entendre pour réclamer le retour
des trésors pillés au Bénin et en Afrique.
Mais si cette exigence a toujours été permanente et
latente, on peut dater la réclamation organisée de ces objets à
partir de décembre 2013. Déjà le 10 décembre 2013, le Conseil
Représentatif des Associations Noires (CRAN) a lancé une
campagne pour la restitution des trésors africains pillés pendant
la Colonisation. Il a organisé pour la presse une visite guidée du
Musée du Quai Branly Jacques Chirac pour montrer aux
journalistes les biens mal acquis de la France.
Le même jour, Louis-Georges Tin, Président du CRAN,
publie avec le Président Nicéphore SOGLO, ancien Président du
Bénin, un appel dans le journal français « Le Monde » et le
quotidien béninois « La Nation » pour demander la restitution
des biens mal acquis de la France.
En août 2015, le Président du CRAN se rend au Bénin pour
inciter les autorités béninoises à faire une réclamation officielle
de la restitution des trésors pillés à leur pays d’origine. A cette
occasion, il rencontre le Premier Ministre Lionel ZINSOU et le roi
d’Abomey pour plaider cette cause.
En mai 2016, en soutien à la Campagne du CRAN, les
souverains africains à travers Le Forum des rois et leaders
traditionnels d'Afrique adoptent une résolution soutenant la
campagne du CRAN pour la restitution.
Elu en avril 2016, le Président Patrice Talon demande
officiellement la restitution des trésors pillés par l’armée
française lors du sac de la cité royale d’Abomey.
Comme d’habitude, la première réaction des autorités
françaises a été un refus catégorique. Il faut dire qu’à ce
moment-là, François Hollande était au pouvoir et que les
socialistes français ont toujours été du côté de la préservation
des intérêts de la Grande France, à savoir la France impérialiste
défendue naturellement par la grande bourgeoisie française.
Mais c’est sans compter avec le grand vent antiimpérialiste et panafricaniste qui souffle actuellement sur
l’Afrique. Ce vent, qui bouscule tout sur son passage et qui
pousse à ce que l’Afrique retrouve sa dignité, ne tolère plus
aucun immobilisme. Ce vent dans lequel il ne faut pas oublier les
jeunes activistes de la Diaspora africaine qui prennent d’assaut
les musées pour se saisir des œuvres volées pour les emporter
avec eux en guise de symbole. Ce vent a déjà obligé l’Italie à
rendre à l’Ethiopie l’obélisque d’Axoum, l’Allemagne à rendre
des têtes de bronze du royaume du Bénin au Nigéria, etc. Voilà
pourquoi Emmanuel Macron a lâché les 26 trésors royaux volés
par Dodds sur les milliers pris en otage en France.
Naturellement, tout Béninois patriote, tout Africain
panafricaniste doit se réjouir du retour de ces trésors car, ils
représentent l’âme de nos peuples. Il s’agit d’un pas vers la
Renaissance de l’Afrique. Mais cette renaissance exige la
restitution des biens royaux et culturels pillés, mais aussi et
surtout la récupération des fonds de réserve monétaire
confisqués, le recouvrement de nos langues, de nos cultures et
spiritualités. C’est pourquoi, nous devons poursuivre nos
exigences pour que ce qui s’est passé ce 10 novembre 2021 au
Bénin ne soit pas comme un os qu’on donne à un chien afin de le
calmer.
L
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 – Site :www.laflamme.org
L
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C’est seulement comme cela que nous pourrons mériter
de nos héros nationaux et permettre à l’Afrique de se
réapproprier sa dignité.
Cotonou, le 11 novembre 2021
Le Parti Communiste du Bénin
A propos des résultats de fin d’année académique 2020-
2021 à la FADESP-UAC
Adresse du Pr. Philippe NOUDJENOUME au corps
professoral
A PROPOS DES RESULTATS DE FIN D’ANNEE 2020-2021
ADRESSE AU CORPS PROFESSORAL DE LA FADESP
es résultats de la session de rattrapage, autrement dit, de
la dernière chance de l’année universitaire 2020-2021
viennent de tomber à la Faculté de Droit et de Sciences
Politiques- FADESP (de l’Université d’Abomey-Calavi), notre
faculté. On y enregistre des résultats inouïs tels que sur 2166
étudiants, seulement 67 sont admis en 3ème année soit un taux
de réussite de 3,09%. Les 97% sont déclarés échoués. Sur 5.000
étudiants, 177 admis, soit 2,1% en 2ème année. Comme cela peut
se comprendre, un tel taux a créé de l’émoi dans tout le pays. Et
pour cause ! C’est l’une des rares catastrophes intervenues dans
notre Faculté depuis des années.
Certes, j’apprends que depuis lors des choses inacceptables ont
désormais droit de cité dans ma faculté. Que des enseignants
titulaires d’enseignements donc compétents pour le faire,
arrivent au cours les premiers jours, balancent à la tête des
étudiants leurs polycopiés de cours ou leurs ouvrages, puis
disparaissent pour tout le reste du temps du déroulement de ces
enseignements et à sa place y envoient des répétiteurs à
compétence douteuse. On apprend d’autres choses autour des
séances de corrections etc.
Ce que je voudrais que chacun des enseignants sache à travers
mon adresse, c’est les choses suivantes :
Premièrement : La Faculté n’est pas la propriété d’un enseignant
quel qu’il soit. La Faculté est la propriété du peuple contribuable
qui y envoie ses enfants pour les instruire et les rendre à même
de servir le pays. L’enseignant ne peut disposer de la faculté
comme il l’entend.
Deuxièmement : L’enseignant n’est qu’un Employé de l’Etat,
incarnation du peuple et en conséquence, en tant qu’employé
donc travailleur, est tenu à une obligation de résultat en fin
d’exercice ou d’année.
Troisièmement : Tout Employé, travailleur, est évalué au résultat
de son travail ; c’est-à-dire que c’est les résultats de son travail
qui permettent de mériter son poste ou être promu ou
rétrogradé ou être remercié par l’employeur.
Quatrièmement : Les résultats du travail d’un Enseignant
travailleur s’évaluent aux résultats des étudiants en fin d’année.
C’est dire qu’un résultat négatif des étudiants est un échec de
l’enseignant et doit être sanctionné en tant que tel. Les résultats
ci-dessus obtenus, signifient l’échec d’une année non seulement
pour les étudiants et leurs parents, mais surtout pour les
enseignants eux-mêmes, car exprimant ou leur incompétence ou
leur négligence coupables. L’opprobre de ces résultats est au
passif d’abord des enseignants que vous êtes. Aucune palme
académique ne peut occulter cette réalité que l’enseignant
s’évalue d’abord à son rendement obtenu aux résultats des
étudiants ; sinon il peut être chercheur, mais ne mérite pas le
titre d’enseignant-chercheur.
Le plus surprenant c’est que des jurys s’installent, délibèrent et
valident sans sourciller de tels résultats.
Professeurs de la FADESP et chers collègues,
Cette situation interpelle tout enseignant ou ancien enseignant
de notre faculté. Car faisant appel à notre responsabilité. Cette
insouciance du corps enseignant devant les conséquences d’une
telle situation, interpelle chacun de nous.
Nous devons nous interpeller sur cette insouciance que derrière
une copie anonyme, il y a une vie, il y a l’espoir pour des parents
et surtout le développement d’un pays. C’est souligner par-là la
lourde charge qui pèse sur vos épaules d’enseignant. Et face à
cela, chacun d’entre vous est responsable et il n’est pas
acceptable que chacun d’entre vous se réfugie derrière un
anonymat sécurisant. C’est dire que le peuple a le droit de
connaître nommément ceux qui, consciemment à leur niveau,
participent du sabotage de la vie, et de l’avenir du pays.
Je m’adresse à vous en tant qu’ancien Enseignant et Responsable
de cette faculté que je crois laisser en des mains responsables,
en les mains de gens qui doivent avoir conscience que si en notre
temps, avec les moyens dérisoires, nous avions procédé à la
manière dont vous agissez aujourd’hui, bon nombre d’entre vous
ne seraient pas là où ils sont aujourd’hui.
Enfin chers Collègues, je voudrais souligner que votre pratique
tend à discréditer notre faculté, à éloigner des volontés qui
croient en elle et décourager tous ceux qui ne veulent pas ou
n’ont pas les moyens d’envoyer leurs progénitures à l’extérieur
des frontières pour étude en droit. C’est détruire cette opinion
établie que la faculté de droit de l’UAC a fait la preuve de son
sérieux (en tant que faculté de droit du monde francophone)
pour avoir formé sur place des produits qui font la preuve de
leurs compétences dans le monde aujourd’hui.
Tout en faisant appel à la Conscience que vous devez avoir de
votre statut d’Employé au service du peuple, je vous prie de
recevoir mes salutations distinguées.
Cotonou, le 11 Novembre 2021
Philippe NOUDJENOUME
Professeur de droit à la Retraite
VACCIN ANTI COVID-19 AU BENIN
Des faits quotidiens qui donnent raison aux résistants
a résistance à l’imposition du vaccin anti COVID-19 au Bénin
est manifeste et persistant. Les chiffres de personnes
vaccinées que le pouvoir lui-même donne l’attestent
largement (Cf. La Flamme N°424 du 22 Octobre 2021). Au fur et
à mesure que le temps passe, des faits et actes qui se déroulent
ne cessent de donner raison aux résistants. En effet, plusieurs cas
de dénonciations évoquent des effets secondaires multiples, des
maladies, des cas de personnes décédées suite à la vaccination
et ceci appuyé de preuves. Des morts suite à la vaccination, on
en compte parmi des femmes, des jeunes, des enseignants du
supérieur, etc.
L’un des cas récents est celui d’un journaliste en service à
l’antenne régionale Parakou de l’Office de Radiodiffusion et
L
L
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Télévision du Bénin (ORTB) du nom de KASSAKPERE. Selon les
témoignages de ses collègues, KASSAKPERE fait partie des 60
agents vaccinés le mardi 02 novembre 2021. Le mercredi matin,
il a été retrouvé mort devant la porte de sa chambre. Il exprimait
des malaises aussitôt après qu’il s’est fait vacciner. Il aurait
souffert toute la nuit desdits malaises. Malgré le combat
nocturne qu’il a livré seul contre la mort dans sa chambre, il n’a
pu survivre, malheureusement. Voilà qui allonge la liste des
victimes dont la plupart meurent dans le silence suite à
l’inoculation du vaccin dit anti COVID-19. Le gouvernement et ses
organes de propagande taisent soigneusement ces cas. Lorsqu’ils
évoquent les statistiques concernant les victimes de la COVID-19,
ils ne disent jamais le nombre de décès parmi les vaccinés. L’on
se demande si c’est à dessein qu’ils le font ou bien la vie de ces
hommes et femmes ne comptent pas pour eux.
Face à cela, des voix s’élèvent de partout pour dénoncer le
gouvernement du Bénin et ses agents. Cependant, ils continuent
d’entretenir la terreur et les pressions de toute nature pour
soumettre la population à la vaccination. Des tapages
médiatiques et toutes autres formes de publicité, ces dirigeants
et leurs agents en sont arrivés à des pressions physiques pour
imposer l’inoculation du vaccin. Décision gouvernementale
adoptée par le conseil des ministres le 20 octobre 2021, notes de
services prises et rendues publiques par des Ministres, Préfets,
Maires et autres Chefs de Service, déploiement des agents
vaccinateurs dans les locaux des administrations, etc. Des
résistants à ces mesures se sont vus réprimés et expulsés de leurs
lieux de travail. C’est le cas vécu par des enseignants à Parakou.
Selon une déclaration de l’USD-CSTB BORGOU confirmé par une
autre de la section ODHP du même Département, un inspecteur
du nom de Gaston KOTO a fait une descente dans certaines
écoles primaires de la Commune de Parakou le lundi 08
novembre 2021. On y lit entre autre: « Le résultat, c’est le renvoi
systématique des écoles de tou(te)s les enseignant(es)s qui n’ont
pas été vaccinés contre la Covid-19. Les salles de cours ont été
vidées et les apprenants retournés chez leurs parents».
C’est dans la même foulée qu’il se murmure que les Aspirants au
Métier d’Enseignement (AME) ne percevront leur salaire du mois
de novembre que sur présentation d’un pass vaccinal ou d’un
test PCR datant de moins de 48 heures.
C’est vraiment criminel ! Il faut que cela cesse ! Chacun est libre
de disposer de son corps. Ce n’est pas juste de continuer à
réprimer, torturer et priver les hommes de ce qui leur procure le
pain au nom d’un produit contesté, rejeté et dont le caractère
nocif et toxique est largement établi et dénoncé à travers le
monde. Halte à l’imposition du vaccin anti COVID-19!
……….
CONSEIL DEPARTEMENTAL POUR LA PATRIE/ALIBORI
(CDPP-AL)
on à l’imposition de la vaccination anti-covid à la
population de GOGOUNOU
Le mercredi 20 octobre 2021, le Conseil des Ministres a
décidé de conditionner l’accès à tous les services publics y
compris dans les collectivités territoriales, à la présentation
d’une preuve de vaccination ou d’un test PCR datant de moins
de 48 heures. A sa suite, les services déconcentrés de l’Etat
multiplient des décisions qui violent le droit des citoyens d’avoir
accès aux services publics et de disposer de leur corps. C'est en
application des décisions antisociales dans sa commune que le
Maire Seydou Bary TIDJANI de Gogounou a lancé un
communiqué sur la Radio MAROOWO FM demandant à tous les
agents et usagers de ladite mairie d'aller se faire vacciner au
covid-19 avant d'avoir accès aux locaux administratifs. Ainsi il
empêche les populations non vaccinées d’avoir accès à la mairie
et par voie de conséquence, exclut les populations de Gogounou
des services publics. Il interdit l’accès à la mairie aux demandeurs
(y compris les candidats aux divers examens) de la carte
nationale d’identité et d'autres pièces d'état civil. En clair, ce
Maire préfère servir les intérêts personnels de Patrice TALON au
détriment de la santé, la vie et l'avenir de ses administrés.
Le conseil condamne avec véhémence la décision
d’interdiction aux non vaccinés d’avoir accès aux bureaux des
services de la collectivité territoriale. L’imposition obligatoire de
la vaccination anti covid est une violation de la liberté du citoyen
de disposer de son corps. Le CDPP-AL appelle la population de
Gogounou à poursuivre la résilience contre ce vaccin de la mort
et oblige le maire à rouvrir immédiatement la mairie à tout le
monde sans distinction aucune.
Non à l’obligation vaccinale !
KANDI, le 10 novembre 2021
Le CDPP-ALIBORI
TOGO : Enlèvement d’un opposant
LE MO5 EXIGE LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE JEAN-PAUL
EDOH KOFFI NUNYAVA OUMOLOU
e Mouvement patriotique du 5 octobre (MO5) a appris avec
indignation l'enlèvement, tôt le matin du jeudi 4 novembre
2021, de Jean-Paul Edoh Koffi Nunyava OUMOLOU à Lomé
quartier Hédjranawoé. Ancien Coordinateur de la section
estudiantine du MO5, ancien Délégué des étudiants de
l'Université de Lomé (UL), membre influent de la Dynamique
Monseigneur Kpodzro (DMK), l'opposant Jean-Paul Oumolou
exilé politique en Suisse était de passage au Togo.
Selon les informations parvenues au MO5, le camarade Jean-Paul
a été violemment enlevé et embarqué de force par des individus
encagoulés et lourdement armés à bord des véhicules banalisés
pour une destination inconnue.
Le Mouvement apprendra par la suite que le kidnapping de JeanPaul Oumolou a été opéré par des éléments du Service Central
de Recherches et d'Investigations Criminelles (SCRIC) de la
gendarmerie qui refuse l'assistance de son avocat.
Le MO5 dénonce et condamne fermement cet enlèvement
assimilable aux méthodes et procédés dignes des gangsters.
Le MO5 exige la libération immédiate et sans conditions du
camarade Jean-Paul Oumolou et de tous les détenus politiques.
Le MO5 tiendra le pouvoir de fait togolais responsable des
conséquences fâcheuses du kidnapping et détention arbitraire
de Jean-Paul Oumolou.
Le MO5 en appelle au peuple togolais à prendre la mesure du
drame cinquantenaire togolais et à agir courageusement.
Fait à Bruxelles, le 5 novembre 2021
Eloi Koussawo
Coordinateur Général du MO5
N
L
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Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 5
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
sont tous libres
207 SEMAINES
Vient de paraitre :
LES ACTES FONDAMENTAUX
DE L’ALLIANCE POUR LA
PATRIE (A.P.P)
Prix de vente : 300f l’unité.
Prix de soutien : à partir de 500f.
Lieux de vente :
Siège du Parti Communiste du Bénin
(PCB) à Gbèdégbé, Cotonou
A la bourse du Travail de Cotonou, au
Secrétariat de la CSTB
Cliquer ici pour télécharger le N°427 du journal LA FLAMME