Editorial

Résister ! Rejeter quoi que cela coute la guerre du
pouvoir contre son peuple.

Oui, cela ne mérite pas d’autres mots. Il s’agit de guerre,
cette soumission obligatoire de la population au
« Vaccin » dit anti-COVID. Déjà dès 8 heures ce 19
Novembre 2021, des agents vaccinateurs envahissent les rues de
nos villes et campagnes pour contraindre la population à se faire
vacciner. Ainsi se déroule la Campagne de vaccination lancée par
le Gouvernement avec pour objectif d’obtenir selon les
déclarations du Ministre Bio Tchane au moins 40% de la
population vaccinée d’ici décembre 2021. Alors que l’on est
encore à moins de 4%. Il s’agit d’une guerre, de l’accélération
d’une guerre déclenchée, (on ne sait pour quels motifs et les
forces qui y poussent) depuis le mois de juillet. Comme le dit une
Déclaration du PCB en date de juillet 2021 « Mais en fait, la
décision d’imposer la vaccination au peuple et aux jeunes de 18
ans et plus est une déclaration de guerre à la population. Une
guerre silencieuse mais d’une rare violence contre le peuple… Il
s’agit d’une guerre car, à la clé, il y aura des morts inutiles. Qui
en répondra ? » On tient à injecter une substance pour le moins
douteuse, dans le corps sain et non malade d’un individu et
contre sa volonté?!!! Et si quelque chose lui arrive, on ne s’en
charge pas. C’est inouï et c’est à inscrire dans les annales des
pages noires de l’histoire de notre pays. Car tout a été dit à
propos de cette histoire de « vaccin dit anti-Covid » mortifère et
qui sème déjà la mort dans les foyers, les maisons et dont on ne
parle pas sur les media officiels.
Notre peuple est donc en guerre pour la Vie, pour la Liberté, pour
la Dignité. Et il a le droit de se défendre par tous les moyens.
Notre population laissera-t-elle docilement se conduire à
l’abattoir, à la mort ou à des états d’invalidité permanente?
Ainsi se pose la question.
La Rédaction


CAMPAGNE DE VACCINATION COVID-19 AU BENIN
La guerre du gouvernement contre le peuple s’est
accélérée
Le 17 novembre 2021, le Ministre d'État, Abdoulaye BIO
TCHANÉ lance à la mairie d'Abomey-Calavi la campagne
nationale contre la covid-19. Cette campagne qui durera du
15 novembre au 15 décembre 2021 vise selon les propos du
Ministre à atteindre un million de personnes supplémentaires
vaccinées, d'ici à fin décembre 2021. Pour la circonstance, plus
de mille agents de santé seraient mobilisés.
Les manœuvres pour en arriver à ce plan de campagne ont
commencé plus tôt. Le gouvernement à travers le Conseil des
ministres du 21 juillet 2021, "recommande fortement aux
personnes âgées de 18 ans et plus, de se soumettre à la nécessité
de la vaccination.... En tout état de cause, à terme, la
participation aux manifestations entraînant grand nombre serait
subordonnée à l'effectivité de la vaccination". Trois mois après,
la session du Conseil des ministres du 20 octobre 2021 rend
obligatoire le pass vaccinal. Et immédiatement, les suppôts du
pouvoir dictatorial de Patrice Talon se sont lancés dans des
exactions contre les paisibles populations à la base. Ainsi, les
Préfets, les Maires, les Directeurs techniques et autres Chefs de
services rivalisent de zèle dans l'application de cette décision
scélérate au mépris des dispositions de la loi n°2020-37 du 3
février 2021 portant protection de la santé des personnes en
République du Bénin. Après les membres du gouvernement,
c'est le Préfet de l'Atlantique qui aurait menacé de destitution
tous les élus locaux non vaccinés de son département qui se
dédit dans un communiqué (Cf. Communiqué Préfectoral du
…novembre 2021). Après le Préfet de l'Atlantique, plusieurs
Maires, sur toute l'étendue du territoire national, ont
conditionné l'accès des populations aux diverses prestations des
mairies à la présentation du pass vaccinal ou du test PCR négatif
réalisé 48h à l'avance. A la suite de certains ministres,
notamment ceux de la Fonction publique, l'Education et de la
Santé, des directeurs départementaux de l'Enseignement
primaire et de la Santé sont entrés en action. C'est le cas du Chef
de la Région Pédagogique n°14 (à Parakou), l'inspecteur Gaston
KOTO, qui est allé renvoyé de leurs classes vingt-huit (28)
enseignants non vaccinés, sur la trentaine que compte le
complexe scolaire de Titirou, en congédiant les élèves, y compris
ceux qui étaient en évaluation (Cf. Déclaration de la Section
ODHP de Parakou). A Abomey-Calavi, le Médecin-chef de cette
localité a adressé une lettre aux Directeurs d'écoles et Chefs
d'établissements afin qu'ils autorisent les agents de santé à
vacciner les élèves dont ils ont la charge (Cf. Alerte Urgente du
Conseil Communal d’Abomey-Calavi Pour la Patrie). Malgré cette
croisade du gouvernement et de ses agents zélés, les populations
résistent à leurs manières et sans relache.
LE PEUPLE RESISTE ET CONTINUE DE RESISTER !
C'est cette résistance à la vaccination forcée qui a obligé le Préfet
de l'Atlantique à publier un communiqué de dénégation pour
repréciser ses propos qu'il dit avoir été dénaturés. C'est
certainement les commentaires réprobateurs des populations
concernant la menace de destitution des élus locaux réticents à
la vaccination ant-icovid-19 qui ont dû motiver le communiqué
préfectoral. Dans certaines localités, la résistance des
populations a impacté négativement les recettes financières et
contraint les autorités locales à lever la mesure d'exigence du
pass vaccinal ou du test PCR négatif avant l'accès aux locaux des
hôtels de ville. C'est également le tollé général soulevé par la
lettre du Médecin-chef d'Abomey-Calavi, adressée aux écoles et
collèges, qui a obligé le ministre de la Santé, Benjamin
Hounkpatin, à monter au créneau pour désavouer publiquement
sa collaboratrice, sous prétexte que le pouvoir central n'a jamais
pris une telle décision. Quant au Chef de la Région Pédagogique
qui a renvoyé les enseignants non vaccinés et congédié les
élèves, il a été unanimement condamné par les populations et
une association de parents d'élèves, l'Union Nationale des
Associations de Parents d’Elèves et d’Etudiants (UNAPEEB- Cf.
Lettre ouverte aux ministres….). Les enseignants s'organisent
pour donner la réplique appropriée à son comportement
criminel contre l'école déjà agonisante très prochainement, si
l'on s'en tient au compte rendu de la réunion des Secrétaires
Généraux des syndicats du ministère de l'Enseignement
maternel et primaire, tenue à Porto-Novo, le 13 novembre
dernier (Cf. Compte rendu de réunion….). Pas plus tard que le 17
novembre dernier, les responsables de tous les syndicats du
ministère de la Santé opposent un refus catégorique à la
rencontre avec le ministre Hounkpatin qui veut vérifier leur pass
vaccinal avant. Nous n’avons répertorié là qu’une infime
proportion des manifestations de rejet de l’obligation
vaccinale par des structures organisées. Dans les faits, il y a moult
rejets individuels et collectifs qui s’intensifient dans le pays.
O
L
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Comme, on le voit, la vaccination ant-Covid rendue obligatoire
par le gouvernement de Patrice Talon rencontre une farouche
résistance au sein des populations qui craignent avec raison pour
leurs vies. En tout cas, des chiffres officiels attestent bien la
situation. Jusqu’à la date du 7 novembre 2021, il n'y a eu que 34
270 personnes ayant bénéficié d'une première dose de vaccin,
soit 3,64 % de la population. Selon les chiffres du Représentant
résident de l'OMS, Dr Mamadou Harouna Djingarey, le nombre
cumulé de cas au Bénin est de 24 833 pour 161 décès.
En effet, avec les informations disponibles de nos jours sur cette
pandémie, l'on sait désormais que la vaccination anti-covid
n'empêche pas la contamination des sujets sains. Mieux, le refus
des fabricants de vaccins et des gouvernements d'assumer leurs
responsabilités en cas d'effets indésirables liés à la vaccination
renforce le doute sur la qualité des vaccins encore en
expérimentation. Enfin, l'omerta entretenue sur les nombreux
cas de décès d’individus pourtant vaccinés (alors qu’en Europe
et ailleurs dans le monde ces cas sont révélés), jette une lumière
accrue sur les desseins criminels de la campagne de vaccination.
Les populations ont donc raison de s'opposer à cette campagne
de vaccination criminelle, et nous les soutenons. Obliger les
citoyens à se vacciner coûte que coûte, sans leur consentement
est illégal et criminel. C'est pourquoi nous leur demandons de
mieux s'organiser pour résister vivement et défendre leurs droits
à la vie.
Béchir
Communiqué au peuple
VACCINATION ANTI.COVID OBLIGTOIRE AU BENIN : UNE
GUERRE CONTRE LE PEUPLE
e Conseil des Ministres en sa session du 21 juillet 2021
« recommande fortement aux personnes âgées de 18 ans
et plus, de se soumettre à la nécessité de la vaccination…En
tout état de cause, à terme, la participation aux manifestations
entrainant grand nombre serait subordonnée à l’effectivité de
la vaccination ».
Interprétée très clairement, cela signifie que désormais pour
tout rassemblement d’une certaine importance (tenue des
marchés, les messes, les prières dans les mosquées, et même les
écoles et amphithéâtres, les spectacles culturels et sportifs, les
enterrements, les fêtes nationales comme le 1er Août, les
pèlerinages etc.), il faut être vacciné. D’ailleurs les journaux,
officieux gouvernementaux tels « La Nation » et le « Matinal »
n’hésitent pas à conclure à une vaccination obligatoire pour la
population béninoise. Et cela intervient pendant les vacances
scolaires où normalement s’organisent de grandes
manifestations sportives, culturelles récréatives de toutes sortes
pour la jeunesse.
Comment le Gouvernement de Talon tente-t-il de justifier cette
décision? Par le fait qu’à la date du 20 juillet 2021, notre pays
compte 8324 cas positifs dont 8125 guéris et 107 décès. « Il s’en
dégage, dit-il, que depuis quelques semaines, une tendance à la
hausse est enregistrée avec des cas graves signalés dans les
centres hospitaliers dédiés ». Ridicule ! Et les autres maladies
combien de dégâts provoquent-elles par jour chez nous ? Silence
radio.
La seule justification plausible dans les jours qui courent chez
nous, est la décision prise à la hussarde, la semaine dernière en
France par le Président Macron de soumettre le personnel
médical à une vaccination obligatoire et tout le reste de la
population à présenter un « pass sanitaire » avant l’accès aux
lieux de spectacles, les musées, les cafeteria et autres
restaurants etc. et qui soulèvent de vives protestations et
oppositions. Autrement dit, c’est le « PiiiiiiimmmPaaaammmmm » connu dans notre pays. Comme dirait l’autre,
Macron dit Piiiiiimmm!!! et Talon répond Paaammm!!!!!
Tout apparait ainsi que dès que Macron décide à Paris de la
vaccination obligatoire, Talon doit l’appliquer tête baissée à
Cotonou.
Mais en fait, la décision d’imposer la vaccination au peuple et aux
jeunes de 18 ans et plus est une déclaration de guerre à la
population. Une guerre silencieuse mais d’une rare violence
contre le peuple.
Car même dans les pays comme la France où l’on impose les
vaccins anti.Covid.19, rien n’est garanti avec les contaminations
qui continuent et touchent même les vaccinés. Les vaccins en
question ne prouvent donc pas une efficacité contre le Covid-19
et ses variants qui se multiplient à n’en plus finir; variants anglais,
sud-africain, indien, et l’on ne sait pas à quand la fin. En plus, les
tenants de la vaccination à tout prix se prennent à leur propre
piège avec les vaccins comme l’AstraZeneca qui développe des
effets secondaires graves y compris mortels tant et si bien que
des pays européens ont dû suspendre son administration. Le cas
AstraZeneca (avec l’initiative COVAX pour l’Afrique est plus grave
et qui amène l’Union européenne à refuser l’entrée sur son sol
d’Africains pourtant vaccinés à ce vaccin) est illustratif.
Nous disons qu’il s’agit de guerre contre la population dans la
mesure où l’Afrique, la moins touchée par cette pandémie, a
d’autres contraintes sanitaires que de se soumette aux vaccins
anti-Covid. Le principe d’égalité vaccinale sur la planète est une
absurdité ; c’est autant dire qu’il faut soumettre la population de
la planète à des antipaludéens alors qu’une grande proportion
de cette population n’est pas concernée par cette maladie. Il
s’agit d’une guerre car, à la clé, il y aura des morts inutiles. Qui
en répondra ? Nous refusons d’être des cobayes pour les grandes
industries pharmaceutiques.
En tout état de cause, nous convions le Président Talon à
prendre la mesure des choses en annulant la décision de faire
vacciner coûte que coûte, dès lors que des médicaments existent
pour soigner le Covid-19. Autrement, et lui et le Gouvernement
seront coupables de crime contre l’humanité pour les dégâts qui
découleront de l’imposition du vaccin.
Cotonou, le 22 juillet 2021
Le Parti Communiste du Bénin.
Compte rendu de la conférence des SG du Ministère de
l’Enseignement Maternel et Primaire
es SG du MEMP se sont réunis aujourd'hui à l'école urbaine
centre de Porto Novo pour analyser la situation qui prévaut
dans le sous-secteur et relatif au pass vaccinal.
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (PCB)
01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin)
Tél. : 21 30 03 22/97 98 35 65 –
Site :www.la -flamme.org
L
L
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En effet, la rencontre des SG de ce jour fait suite à la rencontre
du Ministre avec le vp HOUNSOUNOU Fabrice et Agossouve
Maxime.
Ce matin, il a été question aux deux camarades de faire le point
de leur rencontre avec le ministre.
De leur point, on peut retenir que le Ministre a reconnu avoir
donné des instructions fermes aux CRP et aux DDEMP d'exiger
le pass vaccinal à tous les enseignants. Mieux, il déclare, selon le
compte rendu,que c'est une instruction du gouvernement et que
lui ne peut pas se dérober de son exécution.
Il va plus loin plus pour dire que c'est un ordre mondial et que
le BENIN est trop petit pour ne pas vouloir s'exécuter.
Le même compte rendu fait entendre que le ministre a signalé
que c'est possible que les enseignants qui s'entêteraient
pourraient être radiés.
Après donc le compte rendu,un débat s'est instauré au niveau
de la vingtaine de SG présents....
Des discussions, plusieurs propositions ont été faites .on peut
ainsi retenir:
- Apaiser les camarades par une déclaration pour les rassurer
- Demander aux collègues de ne plus fléchir aux menaces et
intimidations des CRP et DDEMP,
_organisation de sit-in
_ Fermeture des écoles
_Exiger le retour de la visite médicale
- exiger que le gouvernement permette à tout citoyen de
connaître son état sérologique avant d'aller se faire vacciner.
etc.
À l'issu des débats et des différentes interventions il a été
arrêté la prise d'une déclaration qui:
* demanderait aux CRP et aux DDEMP de surseoir à toutes
intimidations et menaces et de ne plus aller dans les écoles pour
chasser les enseignants.
* Demander aux enseignants de ne plus obéir aux injonctions des
CRP et DDEMP, et de rester sur leurs lieux de travail jusqu'à ce
que la police vienne les sortir réellement
Exiger du ministre le rapportage de sa note
Exiger que le gouvernement accepte que chacun soit fixé sur son
état sérologique avant de décider de se faire vacciner
La conférence des SG demande aux camarades de se tenir
prêts pour des actions à venir.

Pour le SYNERE et la CSA BÉNIN
CHRISTIAN LOKOSSOU.
Correspondance
otre pays donne à pleurer en ce moment. Je ne reconnais
plus mon peuple. Que se passe-t-il ? Que devient notre
peuple. Nous savons et tout le monde sait que 1°- Les
vaccins mis en obligation sont encore à l’échelle expérimentale.
Ce qui fait que tous ceux qui sont soumis à des injections de ces
vaccins ne sont que des cobayes pour observations des réactions
éventuelles en vue de validation.
2°- Les morts suite aux vaccinations deviennent désormais la
chronique quotidienne étalée sur les media nationaux et
internationaux. Et les protestations s’élèvent de tous côtés tant
des milieux scientifiques que politiques contre ce qui apparaît
comme une entreprise mondiale de destruction de la vie des
hommes et de l’humanité aux mains des Grosses Entreprises
Pharmaceutiques pour des plans antihumains.
Et cependant, le Gouvernement de Talon fonce. Le fonctionnaire
est traqué ; la population est traquée. Nous voyons ouvertement
que nos autorités on ne sait pour quelle raison envoie bon
nombre de nous à la mort. Elles veulent même vacciner nos
enfants pour les stériliser à jamais comme le veulent les
Occidentaux assassins avec des instruments tels l’Agence
Béninoise pour le Planning Familial (APBF). Et pourtant on se tait,
on subit, on ne proteste pas. Koyiii !!! Y a-t-il pire chose qui puisse
arriver à l’homme que la mort ? Le salaire ? La pension ? La
prison ? Certes, je vois les résistances sourdes qui s’observent
par-ci par-là dans le pays. C’est bien ! Mais cela est insuffisant
par rapport à la situation actuelle.
Que veut le Béninois ?
Le Gouvernement du Bénin déclare ainsi la guerre (une guerre
silencieuse) à son peuple et l’on se tait ! Incroyable !
Je suis dépassé par cette apathie et soumission du
Béninois devant ce crime de masse que les auteurs,
nécessairement paieront un jour. Où allons-nous ? Au point ainsi
de perdre notre âme ? Non ! Plutôt mourir en combattant que
de mourir de vaccin.
SOUMANOU, Le Béninois Révolté
Natitingou, le 12 Novembre 2021
Nous remercions le lecteur Soumanou pour l’expression de ses
préoccupations.
C’est heureux de constater à travers sa correspondance qu’il
souligne tout de même qu’il voit « les résistances sourdes qui
s’observent par-ci par-là dans le pays. C’est bien ! Mais c’est
insuffisant par rapport à la situation actuelle», écrit-il. La
présente parution montre bien les manifestations de rejet de
l’imposition de la vaccination. Tous ceux qui sont intéressés au
salut du peuple contre l’arbitraire et tous crimes doivent se faire
le devoir d’y contribuer autant qu’ils peuvent.
La Rédaction
Le CONSEIL COMMUNAL D’ABOMEY-CALAVI POUR LA
PATRIE
ALERTE URGENTE

DIRE NON A LA VACCINATION FORCEE CONTRE LA COVID19 DANS LES COLLEGES ET ECOLES PRIMAIRES
AUX ELEVES, ECOLIERS, DIRECTEURS, DIRECTRICES ET AUX
PARENTS D’ELEVES DES COLLEGES ET ECOLES PUBLICS ET
PRIVES D’ABOMEY-CALAVI
ans une lettre en date à Abomey-Calavi le 10 novembre
2021 et portant comme objet, « Campagne de
Vaccination contre la COVID-19 », lettre adressée aux
Directeurs/Directrices des Collèges d’Enseignement Général
Publics et Privés ainsi qu’aux Directeurs/Directrices des Écoles
Privées et Publiques de la Commune d’Abomey-Calavi, le
Médecin Chef du Centre de Santé Communal d’Abomey-Calavi,
le Dr. V. HOSSOU ADJANOHOUN écrit: « Dans le cadre de l’objet
sus dessus cité, je viens par la présente lettre vous demander de
bien vouloir autoriser les agents de santé de nos formations
sanitaires publiques à faire vacciner les élèves sous vos ordres
contre la COVID-19.
Je vous prie de recevoir, Messieurs les Directeurs mes salutations
les meilleurs. » (sic).
N
D
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Voilà un médecin assassin que les élèves, les écoliers et écolières,
les Directeurs et Directrices, les enseignants, les parents doivent
dénoncer avec la dernière énergie.
Pourquoi le Dr. HOSSOU ADJANOHOUN doit-il être dénoncé
comme un assassin?
Un médecin est formé pour soigner les malades afin qu’ils
guérissent. Mais jamais, il n’a le droit de s’amuser avec la vie des
gens surtout s’il s’agit des enfants et des jeunes. Or, voici le Dr.
HOOSOU ADJANOHOUN qui demande aux Directeurs et
Directrices des Collèges et des Écoles de la Commune d’AbomeyCalavi d’autoriser les agents de santé à faire vacciner les élèves
sous leurs ordres contre la COVID-19, sans même prendre l’avis
des parents. Pourtant, il sait comme ses patrons que la
vaccination contre le COVID-19 est largement rejetée partout
dans le pays et dans le monde.
Malgré toutes les révélations qui se font sur les effets
secondaires nocifs et les cas de décès qui se multiplient parmi les
vaccinés contre la COVID.19, au Bénin et dans le monde, ce
médecin chef ose demander de faire vacciner les élèves et les
écoliers. Il devient ainsi un criminel, un médecin de la mort qui
ne mérite plus d’être compté parmi les médecins chargés de
soigner et de sauver des vies.
Élèves, Écoliers, Directeurs et Directrices, Parents d’Élèves, tous
ensemble disons NON A LA VACCINATION FORCEE et HARO SUR
LE MEDECIN DE LA MORT HOSSOU ADJANOHOUN.
Abomey-Calavi, le 15 Novembre 2021
Le CONSEIL COMMUNAL POUR LA PATRIE
17 novembre 2017-17novembre 2021, il y a quatre ans,
le 1er
prisonnier politique: Laurent METONGNON
e 17 novembre 2021, il y a quatre ans que Patrice Talon et
Boco Olivier ont fait arrêter Laurent Mètongnon et l’ont
jeté en prison dans une affaire montée de toutes pièces.
En effet, le 17 novembre 2017, la Brigade Economique et
Financière (BEF) a convoqué Laurent Mètongnon pour son
audition dans l’affaire dite placement des fonds de la Caisse
Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS) à la BIBE. A l’issue des
auditions, la BEF a décidé de mettre en garde à vue Laurent
Mètongnon et ses co-accusés. Alors, le processus pour
l’emprisonnement de Laurent Mètongnon a été mis en branle.
De la presse aux ordres du pouvoir à la Brigade Economique et
Financière (BEF) en passant par les griots de Talon, le lynchage
médiatique pour salir l’honnêteté d’un homme qui a tout donné
pour son pays était devenu leur seule activité. La justice de
Talon-Boco va donner quelques mois plus tard satisfaction à
Talon. Laurent Mètongnon sera en prison dans un dossier sur
fond d’acharnement politique et répression de la liberté
d’expression. Lors des différentes audiences du procès et les
avocats des accusés vont prouver à suffisance que le dossier
CNSS-BIBE a été un montage du pouvoir pour emprisonner
Laurent Mètongnon
En réalité, c’est depuis le 02 novembre 2017, lors de son conseil
des ministres, que Talon a jugé et condamné Laurent
Mètongnon. Le compte rendu de ce conseil des ministres laissait
transparaitre déjà la volonté manifeste du pouvoir à priver
Laurent Mètongnon de ses libertés.
Talon n’aura eu qu’à instruire sa justice pour formaliser la
condamnation de Laurent Mètongnon. Ce qui a été fait pour la
satisfaction du bon vouloir du prince dirigeant. Car en fait, pour
Talon-Boco Olivier, Laurent Mètongnon libre, et compte tenu de
sa maîtrise du milieu financier béninois constitue un véritable
obstacle à leurs actes crapuleux de pillages des fonds publics.
Alors, il faut le mettre ‘’à l’ombre’’, en prison.
Ainsi, le tandem Talon-Boco venait d’ouvrir la liste des
prisonniers politiques sous le pouvoir dit de la rupture.
Nonobstant le caractère vide du dossier et malgré la décision
DCC 18-098 du 19 Avril 2018, de la Cour Constitutionnelle,
décision claire et sans équivoque déclarant contraires à la
Constitution le rapport du Conseil des ministres, base des
poursuites contre les mis en cause, Patrice Talon et Boco Olivier
ont envoyé Laurent Mètongnon et ses co accusés en prison.
Depuis lors, la remise en cause des libertés, l’embastillement de
la justice et la vassalisation de toutes les institutions de la
République sont devenues de plus en plus visibles. Tout le peuple
béninois s’est rendu davantage compte que le pouvoir Talon
n’était pas en réalité là pour sa cause. Il instaure une lutte à
double vitesse contre la corruption pour notamment réprimer
les voix hostiles à sa gestion chaotique.
Voilà Laurent Mètongnon, le 1
er prisonnier politique que Talon
retient en otage depuis quatre ans.
Aimé K.


Déclaration de l’INIREF A propos de la restitution des 26
trésors royaux.
INSTITUT INTERNATIONAL DE
RECHERCHE ET DE FORMATION
(IN.I.RE.F)
Le Président du Conseil d’Administration
L’Institut International de Recherche et de Formation
(IN.I.RE.F) prend acte de la restitution des 26 trésors
royaux et demande le retour de tous nos trésors culturels
matériels et immatériels
e 10 novembre 2021, le peuple béninois a été mobilisé par
le pouvoir de la rupture pour accueillir à l’aéroport
international Mgr GANTIN les trésors royaux pillés lors de la
prise du royaume d’Abomey par la soldatesque française
conduite par le colonel Dodds. Ainsi, après près de 130 ans de
captivité, ces biens culturels volés retrouvent leur terre natale.
Comme nul ne peut en douter, le retour des biens volés n’est pas
le fruit des seuls efforts soutenus des acteurs de négociations ;
mais il est surtout le témoignage matériel de l’invincibilité de
l’esprit et de l’âme de nos Ancêtres ainsi que de l’intrépidité des
Divinités du Bénin et de l’Afrique. C’est avec cette
reconnaissance et hommage à nos Ancêtres et Divinités qu’au
nom du Conseil d’Administration de l’Institut International de
L
L
LA FLAMME N°428 19 novembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 6
Recherche et de Formation (IN.I.RE.F) j’applaudis notre Peuple et
félicite tous les acteurs de proue du processus de cette victoire
patriotique partielle obtenue.
Qu’il vous souvienne qu’en naissant en août 1997 l’IN.I.RE.F s’est
doté d’un programme d’édification patriotique et démocratique
complète du pays qui prend en charge, entre autres, la
réhabilitation de toutes les institutions et valeurs traditionnelles
positives.
Face à cela, l’’IN.I.RE.F :
- Prend acte de la restitution des 26 trésors royaux ;
- Constate que ces 26 trésors ne représentent qu’un
symbole au regard du nombre des trésors confisqués par
la colonisation française ;
- Exige en conséquence le retour de tous les autres trésors ;
- Exige le recouvrement de nos trésors immatériels que sont
nos langues, notre spiritualité comme fondements de la
Patrie.
En avant donc pour la libération culturelle et spirituelle
complète de nos peules et l’édification patriotique et
démocratique de notre pays !
Cotonou, le 17 novembre 2021
Prof. Hounkpatin A. CAPO

ETHIOPIE
La crise politique en Éthiopie et les enjeux pour les
peuples
e 04 novembre 2021, commence une grave crise politique
en Ethiopie, résultat de l’opposition entre deux conceptions
cardinales de la gestion du pouvoir. Elle débouche depuis
ce temps en affrontements armés exacerbés entre le pouvoir
central et celui provincial du Tigré. Ainsi on a autour de ces
conceptions, d’un côté, les dirigeants de la province du Tigré et
de l’autre le Premier Ministre Abiy Ahmed et son entourage.
Selon Kjetil Tronvoll (chercheur au Collège universitaire d’Oslo) :
« …la pomme de discorde, la question centrale pour laquelle on
se bat, a des racines profondes dans l’histoire éthiopienne. Une
fois de plus, on se bat pour déterminer ce qu’est l’Ethiopie, pour
une vision de l’Ethiopie et comment elle doit être organisée.
C’est-à-dire : l’autorité centrale contre l’autonomie politique des
périphéries » (in Rfi.fr, 4/11/2021).
Cette crise qui couvait depuis quelque temps, s’est précisée
lorsque le Premier ministre a procédé à des remaniements
importants au niveau de l’armée fédérale et opéré des purges
dans le cadre de la lutte contre la corruption dès son arrivée aux
affaires en 2018. Elle s’est accentuée après le report de tous les
scrutins pour cause de Covid en 2020. Cela n’a pas été du goût
des forces dirigeantes du Tigré (qui ont géré l’Ethiopie pendant
une trentaine d’années) déjà frustrées du fait des purges qui ont
assez largement touché des cadres civils et hauts gradés
militaires de ce groupe ethnique. C’est peu de dire que la
question ethnique est très sensible en Ethiopie. Les autorités
politiques du Tigré organisent elles-mêmes leurs propres
élections législatives envers et contre le pouvoir fédéral d’AddisAbeba.
Il faut préciser toutefois que la guerre qui dure depuis un an
avant de s’aggraver avec la crise ouverte le 4 novembre
connaissait déjà de séreux fondements socio-économiques : les
conflits ont entrainé de nombreuses pertes en vies humaines,
des expropriations foncières au profit d’investisseurs étrangers,
notamment indiens et saoudiens; il y a eu de nombreux déplacés
à l’intérieur comme à l’extérieur du pays, etc. Et, il faut craindre
dans les conditions qui prévalent la résurgence de la famine du
genre de la tragédie connue dans les années 84-85 et qui a ému
l’humanité entière.
Le sombre tableau que présente la situation actuelle en Ethiopie,
comporte aussi de grands risques de déstabilisation dans
l’ensemble de la corne de l’Afrique avec la question du barrage
de la Renaissance pour ne pas dire le conflit de l’eau entre
l’Egypte, le Soudan et le Soudan du Sud surtout si des puissances
extérieures appuyant l’un ou l’autre de ces pays s’ingèrent dans
les affaires en cours à des fins inavouées.
On sait que depuis l’aggravation de la crise, des médiations sont
en cours pour un cessez-le feu et la facilitation de la distribution
de l’aide humanitaire au Tigré. Du moins, tel est le souhait de la
partie américaine exprimée par le Secrétaire d’Etat Antony
Blinken en tournée depuis le 18 novembre en Afrique et qui va
le conduire au Kenya, au Sénégal et au Nigéria. Mais avant lui, le
Président Kenyan, Uhuru Kenyata serait en pourparlers avec les
parties opposées en Ethiopie; l’Union africaine y a dépêché
l’ancien Président nigérian, le Général Olusegun Obasanjo (7
novembre); l’ONU y a envoyé son Directeur de l’humanitaire,
Martin Griffiths. Mais, on ne connait pas les résultats qui se
dessinent. Ce qu’il faut souhaiter, c’est la fin de la guerre suivie
de la résolution des problèmes essentiels qui touchent le partage
du pouvoir et une gestion patriotique qui donne une large
autonomie aux régions avec une redistribution équitable des
ressources aux populations. Non sans les réparations urgentes
pour les nombreuses victimes faites et que continue de faire la
guerre en cours. En d’autres termes, il s’agit d’identifier et de
bien poser la question nationale en Ethiopie où cohabitent non
sans difficultés les Omoros (32,1%), les Amahras (30,2%), les
Afars (7%), les Tigrés(4,2%), les Somalis(4%), les Gurages(4,3%),
les Sidamas (3,4%), les Welaytas (2%) et d’autres groupes
ethniques (Cf. recensement de 1994, Wikipedia). Il faut agir de
sorte à éviter toute tentative d’éclatement de la fédération qui
n’apporte rien de positif aux populations surtout en ces temps
où pour des raisons de positionnement stratégique et de
recherches de matières premières, les grandes puissantes
mettent leurs nez dans les affaires intérieures des pays en
difficultés pour arriver à satisfaire leurs intérêts seuls au
détriment des peuples.
Cela veut dire clairement que la solution profonde à la crise
politique en Ethiopie passe par :
-l’aménagement des rapports entre les différentes
communautés ethniques permettant leur épanouissement à
travers la reconnaissance de leur autonomie localement par
l’Etat fédéral d’une part,
-et d’autre part, le maintien et le renforcement de l’unité
fédérale.
C’est seulement ainsi que les protagonistes de la crise politique
en Ethiopie peuvent, dans l’intérêt des peuples, faire échec à
toute éventualité de division du pays par les ingérences des
puissances impérialistes friandes des conférences et qui
n’hésiteraient pas à rêver d’une « Conférence de Berlin II »,
préjudiciable au patriotisme africain qui n’a que trop souffert de
la balkanisation de ce grand et riche continent.
Aské
L
LA FLAMME N°428 19 novembre 2021
Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! Page 7
Talon a reconnu publiquement à Djidja qu’ils
sont tous, au gouvernement des voleurs et ils
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