Editorial 


Le mépris de la vie, une constante de la gouvernance du pouvoir de Talon

 

Le « SCANDALE A PROPOS DE LA DERNIERE CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA POLIOMYELITE », précipitamment suspendue parce que révélée comme une campagne d’empoisonnement collectif de nombreux enfants, illustre encore une fois le peu d’intérêt que le pouvoir de Talon attache à la vie. Manifestement, aucune précaution n’a été prise avant l’injection de ce vaccin dont le ministre de la Santé réclame après coup une expertise internationale, alors le principe de précaution est aujourd’hui érigé comme un critère élevé de bonne gouvernance. Et c’est suivant ce principe de précaution, le Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin, Philippe NOUDJENOUME avait proposé en avril 2020 que « tout vaccin avant d’être injecté à la population, doit subir un contrôle par un Comité Scientifique et de Bioéthique (indépendant) constitué de biochimistes, de virologues, de médecins etc. chargés de contrôler tous les vaccins et d’en publier les résultats avant toute inoculation au Bénin. »


Le même mépris de la vie par le pouvoir s’observe vis-à-vis des milliers de victimes des inondations qui ont commencé à faire des ravages matériels et humains depuis juillet et où le gouvernement n’annonce des mesures "d’urgence " (à mettre en place) que plus de trois mois après.


Et la faim planifiée, les hôpitaux sans personnels et plateaux techniques adéquats, le pays sans aucune structure de prévoyance sociale, la vie de l’homme fait le dernier souci du pouvoir de l’autocrate, prêt par ailleurs à réprimer toute protestation revendicative d’amélioration des conditions de vie.
La vie est sacrée, c’est ce que même notre Constitution a dû consacrer. C’est la première priorité à défendre par tout pouvoir agissant au nom du peuple. Le peuple doit se lever contre les crimes constants contre la vie commis par le pouvoir de Talon.


La Rédaction

 

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