Guerre injuste contre les producteurs de soja et d’acajou : Le gouvernement met en marche son artillerie pour faire taire les paysans à Nikki
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Guerre injuste contre les producteurs de soja et d’acajou :
Le gouvernement met en marche son artillerie pour faire taire les paysans à Nikki
Le gouvernement de Patrice TALON a déclaré la guerre aux paysans producteurs de soja et d’acajou au nom de sa politique agricole et industrielle. Chaque jour, les agents de police et des douanes pourchassent les paysans qui transportent le soja, l’acajou vers les marchés des pays voisins comme le Nigéria.
A Nikki, les douaniers et les agents de police font souffrir les paysans à la frontière entre notre pays et le Nigéria. Chaque jour à Tchikandou, c’est la chasse aux paysans qui transportent sur leurs motos des sacs de soja en direction du Nigéria. Cette chasse se termine souvent par des accidents graves, la saisie des sacs de soja, des motos et l’arrestation des transporteurs. Il arrive que des paysans de retour du champ avec des sacs de soja, de noix de cajou soient arrêtés par les agents de police et leurs produits saisis.
DISPARITION DU CHANTEUR HARRY BELAFONTE. UNE ICONE DE LA LUTTE POUR LES DROITS CIVIQUES ET UN GRAND ARTISTE EST PARTI
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DISPARITION DU CHANTEUR HARRY BELAFONTE.
UNE ICONE DE LA LUTTE POUR LES DROITS CIVIQUES ET UN GRAND ARTISTE EST PARTI
Le 25 avril 2023, nous apprenions la disparition, à 96 ans, d’un immense artiste : Harry Belafonte. Chanteur, acteur, activiste, il fut de tous les combats. Il a soutenu le mouvement des droits civiques aux côtés de Martin Luther King. C’est lui qui a payé la caution de 50.000 dollars qui a permis à Martin Luther KING de sortir de prison lorsqu’il avait été arbitrairement condamné par les tribunaux racistes des USA. Il accompagnera les premiers pas de Miriam Makeba aux États-Unis. Il épousera la cause anti-apartheid de ses frères Sud-africains. Il participera à de nombreuses œuvres caritatives dont le fameux album, USA For Africa, initié par Michael Jackson, Lionel Richie et Quincy Jones. Il deviendra ambassadeur auprès d’Amnesty International et est consacré comme une icône, un sage, que l’on écoute et que l’on respecte.
Germain M’Ba assassiné pour ses convictions politiques Un crime de la FrançAfrique (Lu pour vous)
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Germain M’Ba assassiné pour ses convictions politiques
Un crime de la FrançAfrique (Lu pour vous)
Né en 1932 au Gabon, Germain M’Ba était un intellectuel, diplomate et homme politique gabonais farouchement opposé aux régimes de Léon Mba et d’Omar Bongo par la suite.
Brillant étudiant, il est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris, de la faculté de droit de Paris et de l’École nationale des douanes et de législation financière de Neuilly. Il cumule les diplômes et est sur tous les fronts pour mener ses combats. Il est l’un des fondateurs du Mouvement gabonais d'action populaire.
Interdiction d’exportation des produits agricoles Une méthode de ruine propre au pouvoir de Talon
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Interdiction d’exportation des produits agricoles
Une méthode de ruine propre au pouvoir de Talon
Dans un communiqué en date du 20 avril 2023, le Directeur de la douane a annoncé l’interdiction de l’exportation par voie terrestre de certains produits agricoles cultivés sur le territoire national. Ce communiqué est relatif à la mise en œuvre de la politique agricole et industrielle du gouvernement. Il concerne les produits tels que le soja, les noix de cajou.
Déjà en 2019, face à l’augmentation à l’extérieur du pays des prix des produits vivriers notamment le gari et autres produits dérivés du manioc, le pouvoir de Talon a interdit l’exportation par voie de terre des produits suscités. Et ceci sans avoir garanti au producteur un prix plancher rémunérateur à l’intérieur. La traque a été organisée aux frontières des pays voisins, le Togo et surtout le Nigéria, grand consommateur et demandeur de ces produits. Les marchandises étaient saisies et détruites. Et comme aucun prix plancher n’a été garanti, les prix de vente ont chuté en dessous même des frais de transport au marché. Des tonnes de sacs de gari ont pourri entrainant la ruine des efforts des paysans et commerçants.
Lutte contre la cybercriminalité au Bénin Les dérives du pouvoir et les délires de ses sbires
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Lutte contre la cybercriminalité au Bénin
Les dérives du pouvoir et les délires de ses sbires
Au Bénin, le Gouvernement de Patrice Talon a engagé une répression contre les cybercriminels. L’opération se déroule à travers toutes les régions du pays et dure des mois déjà. Plusieurs cybercriminels présumés (en majorité des jeunes) sont traqués. Certains sont jugés puis condamnés à de lourdes peines (05, 10 et même 20 ans) de prison ferme. D’autres sont en fuite vers les pays voisins notamment le Togo, le Nigéria, le Burkina Faso… Des biens matériels et financiers sont saisis. Selon les propos de Mario METONOU, Procureur Spécial de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET), face aux hommes des médias : « Le Bénin comptait, vendredi 21 avril, environ 1.188 cybercriminels dans ses prisons. Dans le lot, 1.074 personnes ont déjà été condamnées, d’autres attendent d’être jugées ». En termes de biens saisis : « Nous sommes à 495 millions 456 mille 27 F, de janvier à 21 avril 2023 », a précisé Monsieur Donatien Sokou, Directeur de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) au cours d’une émission télévisée sur l’ORTB le vendredi 21 avril 2023. Dans le même temps où sont traqués les cybercriminels, le Gouvernement annonce l’enfer aux parents de ces derniers. « Ces parents doivent savoir qu’ils sont à tout le moins complices du crime. Ce qui est tout aussi répréhensible. Il n’y aura aucun répit dans la lutte contre le phénomène, contre le crime et les complicités où qu’elles se trouvent, si elles sont épinglées, elles seront sanctionnées », a fait savoir Monsieur Wilfried Léandre HOUNGBEDJI, porte-parole du gouvernement. « Si on ne fait rien, c’est l’image de notre pays qui est en jeu…notre réputation est en jeu. Notre crédibilité est en jeu. C’est un crime autant qu’un autre », a-t-il a précisé le 21 avril 2023 lors d’une émission interactive spéciale sur la télévision nationale dédiée à la lutte en cours contre la cybercriminalité. A cette même occasion, Monsieur Martin ASSOGBA de l’ONG ALCRER a dit qu’il faut augmenter les peines jusqu’à 50 ans de prison. Voilà donc en quels termes le Gouvernement et ses sbires essaient de défendre cette mesure répressive de la cybercriminalité au Bénin.