Editorial

En finir avec la gouvernance autocratique pour une école patriotique.

Dans son programme de Gouvernance Patriotique et Démocratique qu’il propose en remplacement de la gouvernance autocratique actuelle, Philippe Toyo Noudjènoumè a mis un accent particulier sur l’Ecole. « C’est l’axe central de tout développement. Car des trois facteurs de la production (les ressources naturelles, le capital humain appelé force de travail, le capital financier ou l’argent), le capital humain est le seul facteur actif. Or, c’est ce facteur essentiel à la production que s’est acharné à détruire l’école française au Bénin, tant d’hier que d’aujourd’hui…


Pour nous, il faut une Ecole patriotique : Une école pour la formation des hommes pour répondre aux besoins du pays et du peuple dans tous les domaines et non pour les besoins de l’étranger. »


Illustrant cette grande préoccupation sur l’Ecole et le sort de la jeunesse, le Président Philippe T. NOUDJENOUME entame dans ce numéro de la Flamme ses réflexions profondes sur l’Ecole. « Que deviennent ou deviendront ces 42.168 nouveaux bacheliers déversés sur le marché (en fin de l’année scolaire 2023-2024) ? Ces bras et cervelles valides, potentielles forces de production de notre pays ? Ils deviennent comme les autres, leurs aînés passés avant eux…. Un gâchis, un énorme gâchis, tant au plan économique que social. Une expression fondamentale de l’arriération du pays.»


Un gâchis qu’il faut se lever pour éradiquer dans les combats pour mettre fin au pouvoir autocratique et néocolonial de Patrice Talon.
La Rédaction

téléchargez la flamme n°559