Editorial

Renforcer le combat pour le triomphe du patriotisme et l’affirmation de la souveraineté de notre pays.


Coup sur coup, fin novembre il y a une semaine donc, le Tchad et le Sénégal ont exigé le départ des troupes françaises de leurs pays. Pour le Tchad, il s’agit de « mettre fin à l’accord de coopération en matière de défense signé avec la République française ». Car, cet accord est inefficace et non réciproque ; pour le Sénégal, c’est que « la souveraineté ne s’accommode pas de la présence de bases militaires (étrangères) dans un pays souverain. » Les arguments de l’un et l’autre pays se résument au fait que les accords dits de coopérations militaires avec la France ne sont que des éléments de poursuite de la sujétion coloniale, incompatible avec un pays souverain.


La surveillance militaire des "Enclos" français en Afrique s’effrite, découvrant davantage la nature servile des présidents Patrice Talon et autre Dramane Ouattara qui continuent de chérir les bases militaires étrangères pour la protection de leur pouvoir de dictature autocratique.


Après les pays du Sahel, Mali, Burkina-Faso et Niger, l’affirmation de la souveraineté de son pays devient un élément directeur de la politique de coopération et de développement. Les patriotes reçoivent ainsi encore un élément de confirmation des objectifs de leur lutte ainsi que de l’inéluctabilité de la victoire.


Renforcer le combat pour le triomphe du patriotisme et l’affirmation de la souveraineté de notre pays est plus que jamais d’actualité.
La Rédaction

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