PROLONGATION PAR JOE BIDEN DE LA LOI QUI PERMET LE BLOCUS CONTRE CUBA
HALTE A LA POURSUITE DU BLOCUS CRIMINEL CONTRE CUBA
Le Président américain Joe Biden vient de prolonger d’un an et ceci jusqu’au 14 septembre 2023, la loi qui permet aux USA depuis 1962, d’imposer un blocus criminel contre Cuba. Que dit donc cette loi ? La loi sur le commerce avec l’ennemi, adoptée par le Congrès des USA le 6 octobre 1917, donne au Président, le pouvoir de restreindre le commerce avec les pays « hostiles » aux USA et la possibilité d’appliquer des sanctions économiques en temps de guerre ou dans toute autre période d’urgence nationale, et interdit le commerce avec l’ennemi ou les alliés de l’ennemi pendant la guerre. »
C’est en vertu de cette loi que le Président John F. Kennedy a décrété le blocus contre Cuba en 1962. Un an après en 1963, c’est toujours en vertu de cette loi que le congrès américain adoptera le Règlement pour le contrôle des biens cubains. Tout ceci dure depuis plus de soixante ans. Tous les ans, chaque Président américain reconduit les mesures alors que Cuba n’a jamais déclaré la guerre aux USA. Par le passé en effet, ces lois ont été appliquées à des pays en guerre contre les USA comme le Viêt-Nam, la Corée du Nord, la Chine, etc… Dans le cas de Cuba, ces agissements ne sont que le désir d’une grande puissance impérialiste, de punir un petit pays limitrophe et son peuple dont le seul tort est de tenir à leur indépendance et à leur souveraineté.
Selon les chiffres publiés par les autorités cubaines, ces lois criminelles et ce blocus ont fait perdre au pays depuis 1962, 147.853.003 millions de dollars. Entre avril et décembre 2020, Cuba a perdu 3.586.900 dollars à cause de ces mesures criminelles et assassines. L’Assemblée Générale des Nations Unies a condamné à plusieurs reprises le blocus contre Cuba et exigé son arrêt immédiat. Malgré cela, les USA s’entêtent et ne veulent rien savoir. Tout ceci est inadmissible.
Voilà pourquoi les peuples et pays épris de paix, de justice et de liberté doivent condamner fermement ces actes criminels de l’impérialisme américain et exiger leur cessation immédiate.
Afia.