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L’EAU DE LA SONEB, UNE DENREE DE MOINS EN MOINS DISPONIBLE DANS L’OUEME
Depuis quelque temps, les populations de l’Ouémé, en particulier celles de Porto-Novo, sont privées d’eau potable de la SONEB. Ça fait des semaines et des semaines que cette situation éprouvante perdure dans la quasi indifférence des autorités politico-administratives et locales. La SONEB n’arrive pas à satisfaire, à plein temps, aux besoins des abonnés, contraints de vivre des jours et des semaines sans eau. Or, tout le monde sait que l’eau est une denrée incompressible, vitale et stratégique qui, lorsqu’elle vient à manquer, porte un coup dur au fonctionnement des ménages, des communautés, des sociétés, etc. On peut manquer de quoi manger une journée. Mais lorsqu’on manque d’eau une journée, les effets sont plus durs, voire paralysants, car c’est un besoin transversal.
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Sous prétexte d’occupation illégale d’espace public au Marché Dantokpa
33 vendeurs et vendeuses à la sauvette jetés en prison
Le CONARAB et l’ODHP réagissent
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COMITE NATIONAL DES REVENDEURS, VENDEURS ET ARTISANS DU BENIN (CONARAB)
A propos des arrestations en cours dans le rang des revendeurs à la sauvette : Les brimades doivent s’arrêter ; trop, c’est trop !
Depuis quelques jours, une répression s’abat sur les revendeurs et revendeuses à la sauvette dans la ville de Cotonou et plus précisément au marché de Dantokpa. Aux commandes de l’opération se trouve le Directeur Départemental de la Police Républicaine du Littoral, le Commissaire Etienne HOUEGBAN assisté par son collègue Commissaire de police Dimitri AÏSSI.
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Traque contre les transporteurs et exportateurs de Soja et noix de cajou
Coincé par la résistance des producteurs, Talon fait recours à la violence aveugle
Depuis quelques jours, la traque à l’encontre des producteurs, revendeurs et transporteurs des noix de cajou et surtout des graines de soja s’intensifie. Toutes les frontières terrestres sont surveillées. Des douaniers, policiers et militaires y sont positionnés. Avec cette mobilisation de militaires à côté des policers et des douaniers pour traquer la vente de leurs produits, les producteurs, les revendeurs et transporteurs sont considérés comme des ennemis de la patrie à abattre. Extraordinaire, non ??!! Ces forces militaires procèdent à l’arraisonnement des camions et autres moyens de transport chargés de soja ou de noix de cajou. Des conducteurs sont arrêtés, menottés. Certains passent des jours en garde à vue dans les commissariats pendant que d’autres sont jetés en prison. Les produits sont confisqués. Pour récupérer leurs camions, les propriétaires sont contraints à payer des amandes allant jusqu’à 500.000 FCFA ou plus par camion. Par ailleurs, ceux qui choisissent de contourner les frontières officielles sont aussi pourchassées et traqués dans les brousses. Et marchandises et motos sont confisquées. Les mêmes traitements leur sont infligés au même titre que les conducteurs de camion. Les représailles vont jusqu’à des menaces de fusillades.
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Résistance des producteurs de coton, des noix de cajou et de soja au Bénin
Les paysans surexploités disent NON !
Depuis quelques temps, les paysans du bassin cotonnier du Bénin grognent contre les décisions gouvernementales de fixer le prix d’achat au producteur du soja à 175 F/kg et de créer en même temps une taxe à l’exportation de 140 F/kg. En effet, après avoir pris conscience des dégâts de la culture du coton (appauvrissement des terres, désertification, misère et paupérisation des acteurs, etc.), certains producteurs se sont tournés vers d’autres cultures de rente, telles que le soja et les noix de cajou, qui leur procurent d’importants revenus financiers avec moins d’investissements et de contraintes. Mais contrairement à la culture du coton qui est organisée en filière et qui bénéficie des subventions et de l’encadrement nécessaire de l’Etat (assistance technique des producteurs, subventions des intrants et garantie du marché), la production des autres cultures de rente (soja et noix de cajou) ne bénéficie d’aucune attention particulière des pouvoirs publics. Les producteurs ne bénéficient d’aucune subvention publique, ils achètent les semences et les intrants (engrais, pesticides) et paient la main-d’œuvre de leurs aides agricoles.
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Bravo à la résistance des producteurs du coton, du soja et des noix de cajou !
La politique d’accaparement des secteurs vitaux et rentables de l’économie est le propre de la dictature autocratique de Patrice Talon qui combine la fonction de Patron économique et de Chef d’Etat. Au service de cette politique, les lois esclavagistes ont été prises contre les salariés, les décisions de passage de monopole d’Etat au monopole privé, le harcèlement fiscal de tous les concurrents, la multiplication des taxes contre les populations qui ruinent et appauvrissent les producteurs et les réduisent à la faim. Conséquences, leur désintéressement et abandon de cette culture aliénante pour d’autres spéculations. Mais, le pouvoir autocratique se refuse à « pareille liberté de produire ».