DECLARATION
A PROPOS DES RESULTATS DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES EN FRANCE

Le dimanche 7 mai 2017, la France a élu le 8ème Président de la 5ème République en la personne d’Emmanuel MACRON.
Cinq ans de pouvoir de François Hollande et du Parti Socialiste, ont été un échec dans tous les domaines et ont laissé la France dans une situation catastrophique avec 9 millions de chômeurs et près de 8 millions de pauvres recensés. Quand on se souvient des promesses de François HOLLANDE en direction des classes populaires pendant la campagne électorale de 1912, on comprend leur déception. En effet, ce dernier avait déclaré que l’ennemi, c’est la finance internationale et avait promis une lutte implacable contre elle; or tout son quinquennat a été un quinquennat de cadeaux aux grands patrons, d’augmentation des impôts sur les travailleurs. D’autre part, toujours en appui au patronat, tout a été mis en œuvre pour fragiliser les organisations syndicales dans les entreprises afin de laisser les mains libres aux patrons avec la flexibilité qui serait créatrice d’emplois. Tout ceci intervenant après cinq ans de pouvoir de Nicolas Sarkozy, on comprend alors le rejet massif des représentants des vieux partis qui ont dirigé la France depuis 30 ans.

A PROPOS DE L’ACQUISITION D’UN IMMEUBLE DE L’ETAT PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE :
LE PEUPLE BENINOIS N’AVALISERA JAMAIS
LE HOLD-UP DE PATRICE TALON SUR LE DOMAINE DE L’ETAT.

I- L’énoncé de la décision de la Cour constitutionnelle

Courant janvier 2O17, le peuple béninois apprend avec stupéfaction que le Chef de l’Etat avait sollicité et obtenu de la Cour Constitutionnelle l’autorisation de racheter un domaine privé de l’Etat jouxtant son domicile privé et d’une dimension de 2930m2 (soit environ six parcelles de 500 m2) ; à un prix « généreux » de 979 millions de CFA ! Montant qui pourra « permettre au ministère des affaires étrangères- selon les dires de Patrice Talon dans sa requête à la Cour Constitutionnelle- d’acquérir un nouvel immeuble ...à un prix de 500 millions de CFA. » Que veut-il faire de l’immeuble ? « Je le destine à l’aménagement sur mes fonds propres, d’un espace dédié à la réception de mes hôtes officiels et privés » argumente-t-il dans sa réponse à l’instruction de la Cour.
Sur la base de quoi, dans sa décision DCC 17-009 du 06 janvier 2017, la Cour Constitutionnelle accorde l’autorisation.
Cette décision de la Cour Constitutionnelle- comme beaucoup d’autres -fait partie de la panoplie de celles à polémique et dont le caractère incongru, arbitraire et somme toute « illégal » est aisé à démontrer.

Cotonou, le 27 Avril 2017.

Philippe Noudjènoumè

A
La Classe ouvrière,
Aux travailleurs en général du Bénin.
A L’OCCASION DU PREMIER MAI 2017

REFLECHIR A LA QUESTION DE LA PRISE DU POUVOIR AU PROFIT DES TRAVAILLEURS ET DU PEUPLE

Dans quelques jours, la classe ouvrière et les travailleurs du monde célèbreront le 1er Mai, la Fête Internationale du Travail. Les travailleurs salariés du Bénin ainsi que des artisans participeront aussi à cette fête. Comme l’a toujours rappelé le Parti Communiste du Bénin, le 1er Mai n’est pas une date de bombance, mais de réflexion sur les sacrifices consentis et que consentent les travailleurs salariés, producteurs de richesses mais qui manquent du minimum vital pour vivre et de prise de résolution pour un avenir meilleur à eux et au peuple.
La situation actuelle de la classe ouvrière dans les pays capitalistes développés incite à cette réflexion. Face à la crise de son système, la grande bourgeoisie des pays capitalistes avec des programmes de libéralisme sauvage, rejette les effets de cette crise sur la classe ouvrière, désormais livrée à toutes sortes de misères et de précarités pendant que les patrons se taillent des millions de dollars ou d’euros de prébende par an. La duperie est mise en avant dans des élections où la haute finance renouvelle ses hommes au pouvoir pour la poursuite des mêmes politiques d’exploitation sauvage et de misère inhumaine pour les travailleurs et la majorité des peuples.
La faillite de la mondialisation libérale est désormais constatée. Aux Etats-Unis, c’est l’extrême-droite avec Donald TRUMP. En France, la classe ouvrière est désormais soumise à un choix impossible entre la peste et le choléra avec d’un côté, l’ultralibéral MACRON et de l’autre, l’extrême droite de Marine Le PEN.

COMMUNIQUE
REPONSE A ADRIEN HOUNGBEDJI
LA CONSTITUTION BENINOISE N’EST NI UN FETICHE, NI UNE MARCHANDISE

Dans son intervention le 10 avril 2017 lors de l’ouverture de la première cession de la 7ème législature, Adrien HOUNGBEDJI a déclaré : « ''Une historique fièvre'' s’est emparée du pays après le rejet du projet de nouvelle Constitution. ''(...) De cette fièvre, nous devons tirer la leçon que le peuple béninois demeure attaché à la Constitution du 11 décembre 1990. Un attachement émotionnel qui frise le fétichisme, qui frappe de suspicions, toute initiative de révision et qui condamne à l’échec toute tentative de révision, et qui malheureusement laisse sans solutions les problèmes réels (tels que) la peine de mort qu’il faut abolir ; la Haute cour de justice qu’il faut rendre opérationnelle ; la Cour des Comptes qu’il faut créer ; la représentation des femmes dans les instances de décision qu’il faut améliorer et la réforme de notre système partisan", Toutefois, Me Adrien Houngbédji dit garder espoir que la ''fièvre tombée, le peuple béninois trouvera un jour, les voies qui lui permettront d’accomplir les réformes constitutionnelles indispensables à son développement''. Cette déclaration d’Adrien HOUNGBEDJI appelle plusieurs remarques

Editorial : Le Parti communiste et ses militants en symbiose avec le peuple

Dans son intervention au meeting d’information du Front pour le Sursaut Patriotique (FSP) tenu le 06 avril 2017 à la Bourse du Travail de Cotonou, le PCB déclarait « Le peuple a rejeté la consécration de la politique de famine, de gangstérisme d’Etat, d’impunité dans la Constitution. Mais la politique de famine, de gangstérisme d’Etat, d’impunité demeure. Maintenant, il s’agit (pour le peuple) de se lever contre cette politique ».
L’orientation est donc claire : une bataille est gagnée, et il faut renforcer le combat pour gagner la guerre que Talon, par sa gouvernance autocratique, prédatrice, affameuse, a déclarée au peuple. « Il urge que les violateurs des libertés comme Toboula soient châtiés ; que les auteurs des crimes économiques comme Maria-gléta, machines agricoles, Icc-services, etc. soient poursuivis et punis ; que les lois scélérates contre les travailleurs et le peuple soient abrogées »