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A PROPOS DE LA GREVE DES ENSEIGNANTS : LE COUPLE YAYI-KOUPAKI A CONDUIT LE PAYS A LA FAILLITE
Depuis le vendredi 24 février 2012, le couple Boni YAYI-Irénée KOUPAKI s’est lancé dans une escalade de provocations envers les corps des enseignants du primaire et du secondaire en grève depuis au moins un mois. Rappelons que début janvier, les contractuels locaux reversés en agents contractuels de l’Etat en grève pour une formation adéquate dans leur carrière sont rejoints fin janvier par l’ensemble des enseignants du primaire et du secondaire pour exiger la jouissance de l’augmentation des indices décidée d’accord parties en août 2011 avec les centrales syndicales. Après avoir fait la sourde oreille pendant plus d’un mois, espérant peut-être que le mouvement s’étiolerait, le couple YAYI-KOUPAKI se lance dans une escalade de provocations faites de dénigrements, d’intimidations et de menaces contre les enseignants en grève. Mais, l’examen des arguments avancés dans ce duo dirigeant confirme que nous avons à faire à un gouvernement de menteurs, d’affameurs et de déprédateurs du pays.- Détails
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Le 1er Secrétaire Cotonou, le 16 février 2012
Philippe NOUDJENOUME
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ADRESSE Aux Travailleurs, A la Jeunesse estudiantine et scolaire Aux Responsables des Organisations syndicales de Travailleurs Aux Responsables des Organisations syndicales de la Jeunesse
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Je me suis engagé, depuis les dernières élections présidentielles et particulièrement après la réalisation de la grande fraude ayant conduit à l’usurpation du suffrage populaire par Boni YAYI, à m’adresser personnellement et régulièrement aux travailleurs et au peuple pour la poursuite des combats de notre émancipation. Boni YAYI, après cette attaque réussie contre la démocratie en mars 2011, s’est lancé dans une entreprise de Refondation de l’autocratie sur le pays et qui se traduit par une vaste offensive contre les libertés collectives, syndicales, le droit de grève notamment, et contre le pouvoir d’achat des travailleurs et des populations, pouvoir d’achat attaqué sans compensation par les conséquences de réformes hasardeuses qui n’ont d’autres motifs que de satisfaire les appétits gloutons de groupes mafieux étrangers et locaux autour du Chef de l’Etat. Les opposants sont harcelés de toutes parts, dans leurs entreprises économiques, syndicales, politiques. Les provocations se succèdent afin d’obtenir la reddition de toute opposition. Et pour couvrir la provocation et l’arrogance autocratique, Boni YAYI parle de main tendue et de dialogue social. Des hommes et partis politiques, toute honte bue, accourent dans la mouvance présidentielle pour assouvir des intérêts qui sont loin d’être ceux des travailleurs et des peuples.
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CREPUSCULE DU MATION N°018
Depuis un certain temps, le code des pensions de retraite subit des révisions au Bénin. Au niveau du secteur privé, la révision a consisté à fixer l’âge d’entrée à la retraite à 60 ans sans distinction de la pénibilité du travail. Le docker, le manutentionnaire, l’ouvrier qui a commencé à travailler entre 20-25 ans doit cotiser pendant 35 à 40 ans avant de bénéficier de la pension entière. Dans un pays où l’espérance de vie à la naissance est de 59 ans, où les salaires sont maigres, où l’assurance maladie est insuffisante, fixer l’âge de la retraite à 60 ans ne signifie pas autre chose que pressurer le travailleur jusqu’à la tombe. Cette réforme, entreprise sous le diktat du FMI, s’imposait, nous dit-on, afin d’éviter la faillite de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale. Bien, mais l’audit de la Caisse n’a pas débouché sur la nécessité de faire rendre gorge aux pilleurs qui ont conduit l’ex-OBSS et l’actuelle CNSS à la faillite. Les fonds de l’OBSS et, aujourd’hui, de la Caisse ont servi à des financements douteux comme, par exemple, cet achat à plus de quatre (4) milliards d’un terrain à Cotonou auprès d’Emile Derlin ZINSOU. On fait payer l’ouvrier pendant que les Présidents, ministres et DG qui avaient conduit la Caisse à la faillite sont tranquilles.
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