LEçONS D'UN HOLD-UP électoral
COMBATTRE ET RENVERSER LA NOUVELLE AUTOCRATIE POUR LE Développement Accéléré ET HARMONIEUX DU Bénin
Editorial
Cotonou, avril 2011 Les élections présidentielles de 2011 au Bénin sont terminées. Les résultats, proclamant le tyran et corrompu Boni YAYI vainqueur dès le premier tour à plus de 53% des voix, ont consacré dans la forme comme dans le fond la victoire de la fraude et de l’imposture, et couvert de honte le pays tout entier. Les auteurs de cette parodie d’élection ont mobilisé tout l’arsenal répressif de l’Etat (l’armée, la police, la justice, la presse) et les tenants des intérêts étrangers pour imposer par la force les résultats du hold-up électoral.
Mais, l’imposture reste l’imposture et la mobilisation de la force armée contre les travailleurs et le peuple protestataires indique de façon plus crue et plus hideuse la nature du pouvoir en place au Bénin : une autocratie. Partout s’élèvent des cris et encouragements à la résistance populaire. Le peuple se trouve face à un problème connu de lui, qu’il pensait avoir résolu en 1989-1990 et dont la résurgence pose des tâches à la mesure de ses exigences actualisées avec l’évolution de l’éthique universelle.
La révolution est plus que jamais à l’ordre du jour en tant que question posée et à résoudre. Le Parti Communiste du Bénin, longuement éduqué par son chef historique, Pascal FANTODJI disparu il y a juste un an, a su prendre ses responsabilités dans la poursuite des combats pour l’émancipation des peuples du Bénin. Confiant que les travailleurs et le peuple triompheront à coup sûr du nouvel autocrate imposteur, le Parti Communiste du Bénin entreprend, par les présents papiers, une analyse de la base sociale de ce pouvoir, de ses projets catastrophiques pour le pays et appelle à la révolution pour le renversement de ce nouveau pouvoir de la honte et l’instauration du pouvoir des travailleurs et des peuples.