Ph. NOUDJENOUME INTERPELLE TALON A PROPOS DU GLYPHOSATE
- Détails
LETTRE ADRESSE
A
Son Excellence Patrice TALON
Président de la République, Chef de l’Etat,
Chef de Gouvernement
Cotonou
A PROPOS DU GLYPHOSATE.
Monsieur le Président de la République,
Depuis quelque temps s’enfle un débat tant au plan national qu’international. Ce débat concerne le glyphosate, principe actif du Roundup, produit phare de la multinationale MONSANTO, fort connue dans le monde. Le débat porte sur la nocivité ou non de cet herbicide à la santé de l’homme. En termes clairs, le produit glyphosate est-il oui ou non nuisible à la santé de l’homme et pour les écosystèmes ? Le problème est d’autant plus sérieux que notre pays - pour les besoins du coton - est un gros importateur de Glyphosate et votre Ministre de l’agriculture a réceptionné en avril dernier cinq cent mille litres (500.000) sur neuf cent mille litres prévus pour la campagne 2018-2019.
Monsieur le Président de la République,
Deux affirmations se trouvent donc en présence, celle du caractère dangereux du produit pour l’organisme humain et celle qui dit le contraire. Des deux affirmations, l’une est nécessairement fausse. En examinant les choses, sans être spécialiste du domaine, je note que la thèse du caractère dangereux du glyphosate est confortée par les éléments suivants :
Premièrement, depuis 2015 le Centre International de Recherche contre le Cancer de l’OMS (IRC/OMS) a classé le glyphosate « cancérogène probable pour les hommes (Groupe 2A, monographie 112) »
Lire la suite : Ph. NOUDJENOUME INTERPELLE TALON A PROPOS DU GLYPHOSATE
LE FSP ANALYSE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE
- Détails
CONFERENCE PUBLIQUE
A PROPOS DE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE
Cotonou, Chant d’Oiseaux, le 17 août 2018
Introduction liminaire
Par Jean Kokou ZOUNON, Porte-Parole
Camarades militants des diverses organisations démocratiques,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Travailleurs et jeunes,
Merci d’avoir répondu à l’appel du FSP pour prendre part à la présente conférence publique au sujet de la situation socio-politique actuelle dans notre pays. Nous savons tous que cette situation est préoccupante, pour ne pas dire angoissante pour le peuple et tragique pour les populations pauvres. Les données sur l’étendue de la faim et de la misère humaine au Bénin, les menaces sur la santé et la vie même des hommes avec l’importation et l’utilisation massives de produits phytosanitaires très dangereux, les résultats toujours catastrophiques des examens scolaires, le verdict du procès contre Laurent Mêtongnon et ses co-accusés, la confirmation de la fin de la démocratie au Bénin avec l’adoption et/ou l’examen de lois par le Parlement, de la Charte des Partis et du nouveau code électoral, sans compter les attaques contre les droits syndicaux des enseignants directeurs et la liberté d’entreprendre des opérateurs économiques et petits producteurs non membres du clan au pouvoir, autant de faits qui creusent chaque jour l’abîme vers lequel est précipité le peuple et notre pays.
Camarades, mesdames et messieurs,
Le journal "l’Economiste" en date du 07 août 2018 indique : « Le rapport « Initiatives P20- Les données pour ne laisser personne de côté au Bénin », en date du 18 juin 2018 aborde la situation des 65 % de la population béninoise faisant partie des 20% des plus pauvres du monde ». Ces 65 % se partagent seulement 3,2 % du revenu national. Voilà qui montre non seulement l’étendue et la profondeur de la misère et de la faim au Bénin, mais également et surtout l’iniquité de la redistribution des fruits de la production et de la croissance au Bénin. Sous le pouvoir de Talon, avec un taux de croissance proclamé de 6% en 2017, l’on crie que le Bénin est en avance sur tel ou tel pays et le Président clame que la situation va bien et ira mieux. Mais pour qui ?
Lire la suite : LE FSP ANALYSE LA SITUATION SOCIO-POLITIQUE NATIONALE ACTUELLE
LE PCB S'ELEVE contre les lois anti-démocratiques portant Charte des partis politiques et code électoral au Bénin
- Détails
Editorial : Tous contre les lois anti-démocratiques portant Charte des partis politiques et code électoral au Bénin
Le caractère anti-démocratique et anticonstitutionnel de la nouvelle Charte des Partis et du nouveau code électoral est patent. Dès lors, la seule exigence pour les démocrates est de les combattre, de lutter pour leur abrogation. C’est ce qui ressort des prises de position et appels du Premier Secrétaire du Parti Communiste, Philippe NOUDJENOUME et de nombreux démocrates tant à l’intérieur du pays que dans la diaspora.
Pour tenter de contrer ces appels, des éléments du pouvoir dictatorial insinuent que tout démocrate devrait s’incliner devant la loi. Certains journalistes et d’autres combattants mordent à cet hameçon. Or, il n’y a rien de plus faux. Tout acte légal, toute loi n’est pas démocratique. La légalité ne signifie pas démocratie. Le fascisme hitlérien, la ségrégation raciale aux Etats-Unis, l’apartheid en Afrique du Sud, la loi fondamentale au Bénin sous Kérékou 1, étaient tous des régimes légaux sur la base de lois votées par des Parlements. Ils ont été combattus avec raison, ont été vaincus avec et par les luttes et les combattants de proue de ces luttes sont respectés et admirés pour leur apport.
Il ne faut donc pas confondre le légalisme et le démocratisme. Les légalistes s’aplatissent devant la loi et abandonnent la lutte contre les régimes arbitraires. Le démocratisme exige la poursuite des combats contre les lois iniques, même dans les conditions difficiles. Les démocrates continuent le combat justement contre la légalité anti-démocratique et appellent le peuple à cet effet. Telles sont les leçons qu’ont données et laissées, à la suite de tous les révolutionnaires, Martin Luther King aux Etats-Unis, Nelson Mandela et l’ANC en Afrique du Sud, Pascal Fantodji et le PCD (aujourd’hui PCB) au Bénin. C’est ce à quoi appelle la situation actuelle et que rappelle Philippe Noudjènoumè à tous les démocrates et au peuple au cours du point de presse du 14 août 2018 et de son interview sur la radio Soleil Fm du 19 août 2018 en les termes ci-après : « Organisez-vous pour faire face au pouvoir tyrannique de Patrice Talon en vue de libérer le pays ».
La Rédaction
Ph. NOUDJENOUME DENONCE LA SUPPRESSION DU DROIT D’ASSOCIATION POLITIQUE AU BENIN
- Détails
POINT DE PRESSE.
Date 14 Août 2018
Thème :
PEUPLE BENINOIS LEVE-TOI CONTRE LA SUPPRESSION DU DROIT D’ASSOCIATION POLITIQUE AU BENIN : La Loi portant Charte des Partis politiques et le Code électoral
Mesdames et messieurs les journalistes, travailleurs de toutes catégories, peuple béninois.
L’actualité nationale ne parle que de deux sujets : le Code électoral adopté par la Commission des lois de l’assemblée nationale et la loi portant charte des partis politiques. Quel est le contenu et la signification politique de ces deux textes, ce sera l’essentiel du point de presse de ce jour.
I -CONTENU DE LA LOI PORTANT CHARTE DES PARTIS POLITIQUES ET DU CODE ELECTORAL
A- Le Code électoral
Depuis quelques jours, le peuple et toute l’opinion démocratique béninoise s’indignent et s’insurgent contre l’adoption par la Commission des Lois du Parlement, le mardi 07 Août 2018, de la proposition de loi portant Code électoral au Bénin. Il ne reste que la phase d’adoption par la plénière. Et comme l’on sait d’avance, ce ne sera qu’une simple formalité : le Bloc de la Majorité Parlementaire (BMP), majorité mécanique, bras parlementaire de l’autocratie despotique de Patrice Talon l’adoptera les yeux fermés.
Ainsi sont fixées les cautions :
Lire la suite : Ph. NOUDJENOUME DENONCE LA SUPPRESSION DU DROIT D’ASSOCIATION POLITIQUE AU BENIN
Ph. NOUDJENOUME ECLAIRE L'OPINION SUR LA CONDAMNATION DE L. METONGNON DANS LE PROCES CNSS/BIBE
- Détails
ADRESSE XVI
Aux travailleurs et au peuple en lutte
A PROPOS DE LA CONDAMNATION DE LAURENT METONGNON ET CO-ACCUSES
Travailleurs, peuple du Bénin,
Le procès de Laurent METONGNON et co-accusés, enclenché depuis le 17 Novembre 2017, a livré son verdict : « Cinq ans de prison ferme pour Laurent METONGNON et ses co-accusés que sont Edouard ADEGOKE, Saliou YOUSSAO, Célestin AHONON et Moussa Jérémie MORA avec à la clé des condamnations aux peines financières de dix millions d’amende pour l’Etat et 70 millions à la BIBE ; deux ans pour Alassane KEMOKO ». C’était ce que réclamait dans son réquisitoire le procureur Togbonon, c’est ce qu’a appliqué exactement le juge AZO. Au prononcé de ce verdict par le Juge Rodolphe AZO, la stupeur a gagné l’assistance et tout le peuple épris de paix et de justice du Bénin et du monde a été saisi d’émoi et d’indignation.
Une Justice politique, une justice à ordre des Dictateurs autocrates, bref une Injustice, c’en est une, palpable.
Dès le début, tout le monde démocratique (en particulier le PCB, le Front pour le Sursaut Patriotique) a souligné le caractère politique du procès et du coup, le caractère de « détenus politiques « de Laurent METONGNON et co-accusés.Ph.