Petit pays aux ressources limitées ?
Le Bénin regorge des ressources minières

Sur la question minière et pétrolière au Bénin


Depuis quelque temps, en tous cas depuis l’accession au pouvoir du Président Talon, on entend sur les forums, des déclarations du genre sur les ressources minières et pétrolières au Bénin : « Le Bénin est un territoire maritime qui dispose d’un considérable potentiel minier, de carrières, de pétrole et d’énergie non encore mis en valeur de façon industrielle… » Dans le domaine du pétrole, « Le Bénin aurait pu commencer l’exportation du pétrole en 2015 n’eût été la chute du cours du baril ; existence de 17 blocs dont 2 onshore (terre ferme) ; et 15 offshore (haute mer) ; 2 blocs contiennent du gaz, le gaz sera exploité d’abord au Bénin et le surplus sera vendu dans le cadre du projet de la CEDEAO. Dans deux ans, (c’est-à-dire 2020 ajouté par la Rédaction), le Bénin pourrait avoir des revenus de ce secteur…exporter du pétrole » (Déclaration du Ministre des Mines et de l’eau Adambi, le 30 Avril 2018, rapportée dans « L’Economiste » du 2 Mai 2018).

 

Editorial

Non aux affabulations des colonialistes contre la volonté d’émancipation du peuple


Une affabulation est entretenue et colportée de génération en génération selon laquelle le « Bénin n’est qu’un petit pays pauvre, aux ressources limitées ; un pays essentiellement agricole et à vocation agricole». C’est devenue une rengaine que les divers gouvernements du Dahomey-Bénin depuis 1960 ont ventilé pour faire taire les revendications des travailleurs et des peuples et fuir leur responsabilité pour couvrir le pillage de nos ressources par eux et leurs maîtres impérialistes, notamment français. La fonction de conditionnement idéologique d’une telle déclaration est claire : accepter la soumission et la servitude au service de la France « généreuse » qui tend des mains secourables aux populations miséreuses des pays indigents comme le Bénin.


Démontrer la fausseté de cette affabulation ainsi que celles jouant la même fonction idéologique et ressassées par les différents gouvernements, à savoir « notre pays est essentiellement un pays de transit », ou encore « le budget béninois est essentiellement fiscal ; nous n’avons aucune ressource minière », répond à la nécessité de démonter le conditionnement idéologique pour libérer la volonté d’émancipation du peuple.


Ainsi, « Sur la question minière et pétrolière au Bénin », est-il prouvé dans ce numéro de votre journal qu’« A l’évidence, le Bénin est tout autant que les autres pays africains voisins, un pays minier. »


Alors, haro sur les affabulations des colonialistes contre la volonté d’émancipation de nos peuples.


La Rédaction

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Les relations incestueuses du préfet Alain OROUNLA mises à nu

 

Dans la commune de Dassa-Zoumè, chef-lieu du département des Collines, une transaction foncière fait grand bruit depuis près d'un an. Cette transaction foncière qui porte sur la vente frauduleuse d'un domaine de plusieurs dizaines d'hectares appartenant aux villageois d'Arigbokoto, dans le premier arrondissement de la Commune de Dassa-Zoumè, a déjà conduit en prison plusieurs personnes et fait un mort. Au cœur du contentieux domanial, se retrouve l'ancien ministre du gouvernement Talon, et actuel préfet du département du Littoral, Me. Alain OROUNLA et son vendeur nommé Élie OKITI. De quoi s'agit-il en fait ?