Editorial

Pour la libération de l’Afrique, dénoncer toute immixtion
des impérialistes dans nos affaires intérieures

Le dernier coup d’Etat militaire en Guinée, exécuté par un
ancien légionnaire de l’armée française suscite des débats
à propos de cette immixtion de l’impérialisme notamment
français dans les affaires intérieures de nos pays confrontés à des
dirigeants autocrates et corrompus. « Quelles leçons pour les
peuples africains ? » On se doit de rappeler alors que « Le
système impérialiste, c’est des patrons grands bourgeois, leurs
gouvernements et services dans les métropoles et puis les pions
(agents), gouverneurs et apprentis gouverneurs locaux dans les
néo-colonies et pays dépendants. Quand un de leurs agents,
gouverneurs à peau noire, est contesté par le peuple et n’est plus
sûr, les patrons impérialistes s’empressent de le remplacer par
un autre pour éviter que le peuple lui-même ne mette en avant
ses propres dirigeants et ses propres intérêts. On a connu le cas
avec Bokassa, Ahidjo, Mobutu, etc. Par contre, quand un agent
continue d’exécuter les ordres, on le conserve contre vents et
marées (Ouattara, Biya, Eyadéma, Bongo, Sassou), etc. »
Dénoncer toute immixtion des puissances impérialistes dans nos
affaires intérieures est la seule voie si nous voulons que la
prochaine révolution qui s’annonce, si nous voulons que ce
puissant vent panafricaniste et anti-impérialiste qui souffle sur le
Continent aboutisse à une véritable libération de notre Afrique
bien-aimée.
La Rédaction

Editorial

La voie nécessaire de préserver la vie

« Le Président Talon déclare la guerre à sa population », ainsi
apparaît nettement la décision d’imposer la vaccination antiCovid-19 (sans aucun engagement des conséquences
éventuelles) et le renouvellement des mesures de suppression
et/ou de restriction d’activités de survie des millions d’hommes
et de femmes. Il s’agit d’une guerre à plusieurs dimensions : la
première ; ceux qui mourront des effets de ce « vaccin » alors
qu’ils n’avaient aucune maladie mortelle auparavant ; la
deuxième, ceux qui mourront de faim et de maladies autres que
COVID, conséquences des mesures assassines de privation de
liberté et d’activité prises dans le cadre de cette pandémie.
La défense pour la vie étant primordiale à toute autre activité
humaine, dans cette histoire de COVID, la ligne de partage entre
Béninois passe non plus entre le Régime de Talon et des
Opposants à son régime, mais entre Ceux qui luttent pour la Vie
et Ceux qui attentent à la Vie de l’Homme.
Choisir la voie nécessaire de préserver la vie relève d’une
légitime défense contre le pouvoir et ses soutiens. Et la
population saura trouver sa voie.
La Rédaction

Editorial

Les exigences patriotiques finissent toujours par
s’imposer

Après avoir planifié la faim contre le peuple, le pouvoir de
Talon veut imposer le vaccin Covid-19 aux populations
dans un pays où le paludisme tue 150 fois plus que le
Covid-19. Ses soutiens fascistes, les journalistes à sa solde, sont
mis en avant et appellent le gouvernement à des sanctions
contre les agents de l’Etat et les salariés qui, de leur plein droit,
refusent un vaccin aux conséquences non connues qui
n’empêche pas d’être contaminé à nouveau ni de contaminer
d’autre personnes.. Mais avec la détermination du peuple, ces
« AGITATIONS FEBRILES DES ENRAGES DE LA RUPTURE :
IMPOSITION CRIMINELLE DU "VACCIN ANTI- COVID" NE PASSERA
PAS ».
Longtemps considérée comme utopique, la nécessité d’instruire
les enfants à travers leurs langues maternelles, défendue au
Bénin par le Parti Communiste, l’INIREF ainsi que les patriotes,
est aujourd’hui reconnue comme indispensable, même par la
Banque Mondiale. « LES EXIGENCES PATRIOTIQUES FINISSENT
TOUJOURS PAR S’IMPOSER ». C’est ce qui est également
démontré en Afghanistan avec « LA DÉROUTE DES ARMÉES DES
USA ET DE L’OTAN EN AFGHANISTAN » devant la détermination
au combat des Talibans à défendre leurs pays contre toute
occupation étrangère.
Avec la détermination au combat, le peuple béninois triomphera
du système du pacte colonial imposé par l’impérialisme français
avec ses armées en guerre ouverte ou sourde et ses gouverneurs
à peau noire à son service contre notre pays.
La Rédaction

Editorial

Rejeter les idées et attitudes défaitistes pour aller
vaillamment au combat émancipateur

L'écrasement devant le régime de terreur du pouvoir de
Talon, surtout après l’échec des tentatives d’empêcher
son second mandat, suscite des idées défaitistes : " Il,
(Talon) finira par partir un jour" et s’en remettre à Dieu. Ceci en
oubliant qu’il a été dit : « Aide-toi et le Ciel t’aidera ». On avait
propagé et pensé qu’il partira en 2021 puisqu’il a promis et juré
ne faire qu’un seul mandat. Maintenant, on lui fait dire qu’il
partira en 2026 parce que ce serait inscrit dans la Constitution
révisée. Oubliant encore là que celui qui a révisé une fois, peut
encore re-réviser. Même si physiquement il partait, il se ferait
remplacer par quelqu’un de son clan pour perpétrer le système.
Le peuple ne gagne rien à attendre. Talon ne renonce pas à sa
politique de ruine et d’appauvrissement du peuple. Toutes les
couches populaires comme « les Zémidjans souffrent ». Et les
souffrances continueront, augmenteront jusqu’à la mort si l’on
continue de se taire. Et se taire aujourd’hui aide Talon et son
système à rester tranquille au pouvoir. Il faut protester devant
toutes brimades, avec les moyens mêmes infimes à sa portée,
chercher à s’organiser mieux pour protester encore et encore.
Il n’y a pas d’autre issue possible pour le peuple pour assurer la
victoire. Aujourd’hui, un Rapport de la Banque Mondiale à
propos de l’instruction reconnaît qu’il faut « Enseigner aux
enfants dans la langue qu’ils comprennent ». Les idées
patriotiques et libératrices finissent par vaincre, lorsqu’on
continue inlassablement de les porter, de les défendre, de se
battre. Avec le combat, le pouvoir vomi de Talon, comme hier
celui du sinistre Kérékou-PRPB, sera vaincu, à coup sûr. Alors il
faut rejeter les idées et attitudes défaitistes et aller vaillamment
au combat émancipateur. Tel est le mot d’ordre.
La Rédaction

Editorial

Aider au renforcement de la conscience anti-impérialiste
pour porter le patriotisme au pouvoir

La célébration de la Fête du 1er Août 2021 a révélé, plus qu’à
l’ordinaire, l’indifférence et la désaffection des masses à
l’égard de la date du 1er août. Car de plus en plus, les
masses se rendent compte de l’état arriéré et dépendant de leur
société, la propagande des patriotes et la révolution technique
et informationnelle aidant. Les agents de la FrançAfrique
s’agitent ailleurs comme au Bénin où l’on a vu Talon et ses
soutiens zélés comme les Bruno Amoussou, à l’occasion du 1er
août 2021, bavarder au sujet de l’indépendance du pays sans
dénoncer un traitre mot du nécessaire recouvrement de notre
souveraineté monétaire, de la souveraineté linguistique, de la
souveraineté sur nos entreprises stratégiques et ressources.
Et pendant ce temps, le pouvoir autocratique reprend les
déguerpissements sauvages dans nos villes en semant la
terreur contre les populations affamées. Les masses attendent
autre chose et mettent en avant leurs aspirations. La jeunesse,
partout en Afrique porte plus fièrement le patriotisme. Alors,
face à la désapprobation des traitres de la direction de l’UNSEBUAC par les étudiants, réaffirmer la ligne de l’UNSEB devient
une nécessité pour le renforcement partout des luttes et de la
conscience patriotique de la jeune génération. Cette conscience,
face la « Réconciliation en Côte-d’Ivoire » ne peut que pousser
à demander si « Laurent Gbagbo s’est complètement rangé
dans la FrançAfrique ? !». Et comme illustration de cette réalité,
les Députés Ivoiriens ont choisi la date de la rencontre GbagboOuattara pour autoriser la ratification du traité CFA-OuattaraMacron de décembre 2019 à Abidjan contre l’ECO- CEDEAO.
Tous ces faits indiquent qu’il faut renforcer partout la conscience
patriotique pour battre les « gouverneurs à peau noire et leurs
maîtres » et porter le patriotisme au pouvoir.
La Rédaction