Editorial

Les rivalités entre grandes puissances et la guerre en Ukraine

Depuis le 24 Février 2022, les forces russes sont entrées en Ukraine et la guerre se poursuit. Les peuples d’Afrique sont sujets d’un battage et de conditionnement dans un enclavement médiatique pro-Otan. Pour comprendre la guerre en Ukraine, il est pourtant indispensable de se guider sur des constats et principes. Le premier et fondamental constat est que l’intervention militaire russe en Ukraine provient des rivalités entre les puissances impérialistes, notamment entre l’impérialisme américain avec l’OTAN et l’impérialisme russe deuxième puissance militaire de la planète. De même que les nuages portent l’orage, le capitalisme et notamment son stade suprême, l’impérialisme porte la guerre. Il apparaît comme une lutte à mort entre deux groupes impérialistes pour la domination et le repartage de la planète. La déclaration de Bruno Le Maire, ministre français de l’économie qui dit que le but de l’OTAN est de provoquer l’effondrement de la Russie illustre cela.
Mais ici, en l’espèce, la juste question à se poser est celle-ci : entre les deux grandes puissances en conflit permanent, qui a poussé à la guerre, qui est l’agresseur dans cette guerre ? La Déclaration du PCB en date du 28 février « A PROPOS DE LA GUERRE EN UKRAINE » donne les clés à « Comment comprendre l’intervention russe en Ukraine. »
La Rédaction

Editorial

L’union sacrée Pour La Patrie contre le pouvoir de Talon et les troupes françaises au Bénin.

Les faits et actes posés par Talon indiquent clairement qu’il a accepté le redéploiement au Bénin des troupes françaises Barkhane chassées du Mali. Ainsi, les troupes de DODDS sont de retour. Les troupes de Dodds reviennent pour contrer la volonté d’indépendance réelle de notre pays et consolider la main basse de la France sur nos ressources comme on le voit pour les pays du Sahel. Qu’on ne s’y méprenne donc pas. Il ne s’agit nullement et pas seulement d’une guerre des djihadistes contre notre pays. Comme le montre l’exemple du Mali et au Sahel, les troupes françaises servent d'éclaireurs et de protecteurs des djihadistes. Il s’agit par conséquent d’une guerre de la France coloniale par djihadistes interposés. Et l’impérialisme français, les dirigeants africains de la FrançAfrique et les djihadistes sont dans un même camp contre les peuples. Talon Patrice fait partie désormais du camp des agresseurs français contre notre peuple. Son pouvoir, en plus de la faim et des carcans imposés au peuple, a trahi les aspirations patriotiques de ce dernier ainsi que la mémoire de nos Héros, Béhanzin, Saka Yérima, Bio Guerra et Kaba. L’union sacrée du peuple Pour La Patrie doit se faire contre ce pouvoir, contre les troupes françaises et leur maître, l’impérialisme français. La Rédaction

Editorial

Barkhane en errance ne trouvera pas refuge au Bénin

Le Peuple malien chasse Barkhane de son Territoire pour crime flagrant de guerre sous couverture de « djihadisme », une guerre de partition du territoire malien pour le pillage des richesses de ce pays ; Le gouvernement français de Macron ne veut et ne peut rapatrier ses troupes de Barkkane et autre Takuba en si peu de temps en France ou sur un autre champ des Opérations Extérieures, sans créer un grand remous dans l’opinion démocratique française. Ensuite, l’impérialisme français a besoin de continuer une guerre de reconquête pour étouffer les luttes patriotiques et la volonté d’indépendance véritable des peuples de ses anciennes colonies qui se lèvent contre le pacte colonial. Alors, il faut se maintenir dans le Sahel et le Golfe de Guinée. Il faut revenir au Bénin, y déménager Barkhane. Talon, isolé de son peuple, se soumet à l’impérialisme français et participe activement aux complots contre le peuple malien. Et en plus, il trahit la mémoire de nos héros. Mais, cela fait longtemps que le peuple béninois dit non à toute installation de bases militaires étrangères, notamment françaises sur son territoire. Il ne veut pas le retour des troupes de Dodds sur la terre de Béhanzin, Saka Yérima, Bio Guerra et Kaba. Alors de partout, résonnent les cris d’indignation et de désapprobation des masses populaires. « Ici, c’est le Bénin, Barkhane en errance ne trouvera pas refuge chez nous ». Alors, Enfants du Bénin, debout ! La Rédaction

 

EDITORIAL

Le pays est attaqué, le pouvoir de la Rupture pille

Encore une fois, le 10 février 2022, le pays est endeuillé par une attaque djihadiste avec une dizaine de morts dans le parc W. Ceci vient rappeler douloureusement à tout le monde que notre pays est entré dans le cercle des pays où la France impériale mène une guerre contre les peuples africains par terroristes interposés. Depuis que les pays du Sahel vivent cette situation, aucun gouvernement responsable et attaché aux intérêts et à la sécurité de son peuple ne devrait l’oublier. Or, qui a écouté le Conseil extraordinaire des Ministres du 10 Février 2022, le gouvernement est toujours dans les promesses et parle maintenant seulement « d’accélérer la stratégie en cours de déploiement. » Alors, on ne peut s’empêcher d’observer que pendant ce temps, le pillage des ressources du pays et les scandales ne s’arrêtent pas. Le dernier cas et encore d’actualité, c’est le rachat de COTEB par la SODECO du Groupe Talon, encore un véritable hold-up sur le bien public. Le pays est attaqué et le pouvoir de la Rupture pille. Le peuple n’aura la paix et l’espoir d’une gouvernance de probité qu’avec le renversement de la dictature autocratique et les conflits d’intérêt qu’elle couvre. La Rédaction

Communiqué

A l’attention des lecteurs et sympathisants,
A propos de la célébration du 2ème anniversaire de la
parution hebdomadaire de La Flamme.
Dans les dernières parutions de votre Journal, il y a
eu un appel de la Rédaction en votre direction pour
la célébration de cet anniversaire le samedi 5 février
2022.
Un Comité d’organisation a été mis en place à cet
effet. Après évaluation des contributions et de la
faisabilité de la célébration, le Comité d’Organisation
a décidé qu’elle soit reportée au 05 Mars. La
célébration sera redimensionnée pour y intégrer une
série d’activités dont des expositions sur des
époques marquantes de La Flamme avec le 1er
Numéro édité en 1976, des spéciaux caractéristiques
qui ont influencé les luttes populaires pour la liberté
et le pain contre l’autocratie et les dictatures
diverses dans notre pays.
Le Comité d’Organisation tient à remercier tous ceux
qui souscrivent généreusement pour le succès de la
célébration, ainsi que tous ceux qui prodiguent de
précieux conseils pour que la célébration soit belle,
très belle!
Vos dons et contributions sont attendus aux
numéros Mobile et Moov Money du Rédacteur en
Chef, Denis Yao SINDETE : (Mobile Money : +229 97
26 36 20. Moov Money : +229 68 52 33 16), ou au
contact direct de personnes connues en liaison avec
La Flamme.
Vos dons et contributions sont également attendus
par toutes autres modalités de votre choix.
Cotonou, le 28 janvier 2022
Pour le Comité d’Organisation,
Gilbert KOUESSI

Editorial

Mort des Conférences nationales

En 1990, l’impérialisme français, voyant les aspirations à la démocratie face à ses représentants autocrates dans ses ex colonies, s’est empressé de faire organiser des conférences nationales pour maintenir son système. Ces conférences ont débuté par celle du Bénin et se sont propagées dans les autres pays francophones. Elles ont permis à l’impérialisme français une reprise en mains et un renforcement de sa domination sur tous les plans avec des pouvoirs fantoches et des élections truquées de passage de témoins entre ses agents. Confronté à ce complot de la FrançAfrique, le Parti Communiste du Bénin l’a dénoncé et montré le marché de dupes que constituent la Conférence Nationale et les pseudo-démocraties installées. Nous voici, 30 ans après. Le coup d’Etat au Mali et la hargne de l’impérialisme français confirment de façon crue la réalité des choses. Tout le monde se rend compte aujourd’hui que les Conférences Nationales n’étaient que des « marchés de dupe » et que les démocraties de 1990 n’étaient que de façade. La conscience est maintenant grandissante contre le pacte colonial pour convenir qu’il nous faut notre souveraineté, notre libération du joug de l’impérialisme français. Il y a la mort des conférences nationales et des pseudodémocraties en Afrique. Et le combat est engagé pour que sur leurs dépouilles naissent et grandissent de véritables pays indépendants pour la renaissance et le développement et l’Afrique au profit de ses filles et fils. La Rédaction