DISCOURS AU MEETING DE CLOTURE DU CONGRES DE MISE EN CONFORMITE DU PCB

 

Mesdames et Messieurs les Dignes Représentants de Partis Politiques ici présents à cette cérémonie,
Camarades de la Convention Patriotique des Forces de gauche,
Camarades du Front pour le Sursaut Patriotique (FSP)
Camarades Représentants des Grandes Organisations de Masses des travailleurs, des Femmes, des Jeunes, CSTB, MFLPP, UNSEB etc. ici présents
Camarades Responsables des diverses Organisations du Parti.
Mesdames et Messieurs,
Ce jour, 09 février 2019, se tient le meeting de clôture de l’Assise de mise en Conformité du Parti Communiste du Bénin à la nouvelle Charte des Partis politiques.
Le Bénin, notre pays, se trouve de nouveau à la croisée des chemins ; non point en rapport avec les prochaines élections législatives (d’avril 2019) qui constituent certes un élément dans le cours des choses politiques de notre pays, mais à cause des grands enjeux auxquels est désormais confronté notre peuple : l’enjeu de la démocratie, l’enjeu du développement.

COMMUNIQUE A PROPOS DE LA SITUATION AU VENEZUELA


Depuis quelques jours, de graves évènements se déroulent au Venezuela. Lors d’une réunion de l’opposition vénézuélienne, le Président de l’Assemblée Nationale s’autoproclame « Président de la République ». Quelques heures après, Donald TRUMP reconnait ce Président illégitime et menace de lui transférer les biens vénézuéliens mis sous séquestres aux USA. Au même moment, différents pays européens menacent de reconnaitre le Président illégitime si Maduro n’organise pas de nouvelles élections présidentielles. Et, depuis lors, des pressions inadmissibles continuent de s’exercer sur le Président vénézuélien. On voit là qu’il s’agit d’un complot sérieusement préparé pour renverser le Gouvernement légitime du Venezuela.

Communiqué

 

 

 

Le Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin a la vive douleur d’annoncer au peuple et à tous les démocrates le décès du Camarade Fidèle QUENUM, ,Membre du Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin, Ancien Responsable de l’Union des Etudiants de Dakar (UED), Ancien Président de l’Association des Etudiants du Dahomey (AED) , section française de l’UGEED, Ancien Président de l’Union Générale des Elèves et Etudiants du Dahomey (UGEED), Ancien Président de la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), décès survenu au CNHU de Cotonou le 17 décembre 2018 dans sa 73 année des suites d’une longue maladie. Le PCB présente à la famille éplorée, à sa femme et ses enfants ses sincères condoléances.

LE MOUVEMENT DES GILLETS JAUNES EN FRANCE ET LES PREMIERES LEÇONS POUR LES PEUPLES

 

Depuis le 17 novembre 2018, la France est secouée par un mouvement de protestation qui par son caractère inédit, étonne le monde : Le mouvement dit des « Gilets Jaunes ». Pourquoi ce nom ? Le gilet jaune en France, c’est le gilet que l’automobiliste porte sur ses habits après une panne ou un accident, pour se faire remarquer sur la route.
Le mouvement est parti de l’appel à signature d’une pétition sur internet contre la hausse sans arrêt du prix de l’essence et surtout du diésel qui ne cesse d’étrangler les gagne-petit, et à une sortie massive pour crier son ras-le-bol. C’est sur cette base que la France a été submergée le 17 novembre 2018 par des centaines de milliers de personnes : Routes, autoroutes, ronds-points et postes de péage bloqués ; rien que dans cette journée, on a compté plus de 2000 postes de blocage empêchant la livraison des marchandises, l’approvisionnement des hyper-marchés, des stations d’essence etc. Tout le pays a été bloqué ce jour 17 novembre 2018 et depuis lors, le mouvement a connu un réel emballement. Le 24 novembre 2018, La Place Charles de Gaule, l’Arc de Triomphe, les Champs Elysés et toutes les grandes avenues et rues qui y accourent, étaient noires de monde. Les manifestants considéraient cela comme l’acte N°2 de leur manifestation sur Paris et ont promis de revenir. Macron, précipitamment rentré d’Argentine où il assistait au G8 s’est fait huer à plusieurs reprises lors de ces sorties. Le 1er décembre 2018, le mouvement prend un caractère insurrectionnel avec la prise d’assaut de l’Arc de triomphe par des manifestants exaspérés et des mots d’ordre « Macron Démission » scandés un peu partout et surtout tagués sur l’Arc de triomphe. Le même jour, une préfecture a été brûlée, des raffineries ont été bloquées. »Qui sème la misère récolte la colère », ainsi se résume la réponse des manifestants qui assument le mouvement. Alors, le Président Macron, qui a fait la sourde oreille jusque-là, réunit un cabinet de crise, condamne les violences, ouvre une consultation des responsables de tous les partis politiques et appelle au dialogue. Mais échec, car les manifestants ne veulent ni d’intermédiaires, ni de négociateurs. Tous les élus, députés, tous les partis, tous les syndicats sont disqualifiés par eux. Certains, et notamment ceux du parti de Macron "La République en marche » sont menacés. L’espoir et les appels de la condamnation du mouvement par le peuple échouent. Malgré les violences, 72 % de la population, selon les sondages, soutiennent le mouvement.

DECLARATION DU BUREAU POLITIQUE

Le Bureau Politique du Parti Communiste du Bénin (PCB) s’est réuni le jeudi 29 novembre 2018 à Cotonou. Entres autres questions touchant à l’analyse de la situation nationale, il a été traité les implications politiques des lois scélérates du pouvoir de la Rupture notamment, les lois portant Charte des partis politiques et code électoral.
1°- Après la chute du PRPB et l’avènement du Renouveau Démocratique, notre Parti n’avait cessé de mettre en garde contre les illusions qui consistaient à faire croire que c’est la Conférence Nationale qui a accouché des libertés et non les luttes et les sacrifices de notre peuple. Le Parti communiste du Bénin n’a jamais cessé de dire qu’en ne demandant pas des comptes aux tortionnaires, qu’en ne célébrant pas les combattants pour leur esprit d’abnégation, de sacrifice et leur patriotisme comme exemple à suivre par les jeunes générations, on faisait le lit d’une nouvelle dictature. Depuis avril 2016, cette nouvelle dictature autocratique sévit dans notre pays et s’est complètement installée avec les lois les plus scélérates contre le peuple. C’est dans le cadre de la dictature que s’inscrivent les lois portant Chate des partis et code électoral