COMMUNIQUE
Un coup d’Etat constitutionnel aux conséquences incalculables.

Longtemps annoncé comme ce Serment attribué à Scipion l’Africain « Cartago Delenda » (Il faut détruire Carthage), Talon a fini par franchir le Rubicon : détruire notre Carthage Constitutionnelle. Les Députés godillots ont, hier 31 Octobre 2019 sans honte bue, adopté la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 à l’unanimité (83/83)
Ainsi sans la consultation du peuple souverain qui l’avait adoptée par référendum le 2 Décembre 1990, l’Assemblée illégitime rejetée par plus de 80% du peuple vient, sous dictée de l’autocrate Talon, de décider de :
1°- prolonger le mandat des députés de 4 à 5ans
2°- créer un poste de Vice-Président

 

Pr. Philippe NOUDJENOUME

LES ETATS GENERAUX DU PEUPLE, UNE SEULE EXIGENCE, TROIS POSITIONS CONTRADICTOIRES.

                                                                    

Les 10, 11 et 12 Octobre 2019, se sont tenues dans notre pays, trois assises : le Dialogue politique du Président Talon, les Assises de la Résistance Nationale  tenues au « Chant d’Oiseau», les Assises Populaires de la Bourse du Travail, tenues le 11 Octobre sous l’égide de la CSTB, ensemble avec  les différentes assises populaires régionales du samedi 12 Octobre à travers le pays.

 Ces différents Forums  ne peuvent être considérés comme des évènements ordinaires  tels que l’on l’observe dans la vie politique de notre pays. Il s’agit d’assises expressives des positionnements politiques des diverses classes et couches sociales en lutte  pour le contrôle du présent et de l’avenir de notre Patrie.

PRETENDU DIALOGUE POLITIQUE DE PATRICE TALON : EXPRESSION ET MANŒUVRE DE RENFORCEMENT DE L’AUTOCRATIE

 

La Session de « Dialogue politique » commencée le 10, s’est achevée le samedi 12 Octobre. Regroupant les partis affidés et/ou suscités par l’Autocrate, sous la conduite du sous-marin pro-Talon, SOSSA Dorothé, expert de basses besognes anti-peuple et de TOPANOU Victor, passé en trahison avec armes et bagages à Talon à la veille des « élections législatives » d’Avril 2019, elle a livré le contenu : « toilettage des deux lois électorales », sur des points mineurs, « institution d’élections générales dont les modalités d’organisation sont à définir », financement public des partis politiques, institution de « parrainage des candidats aux élections présidentielles par des élus nationaux et ou communaux… introduction dans l’arsenal juridique du Bénin d’une discrimination positive pour une meilleure représentation des femmes dans les instances de décision », « révision du nombre sièges de députés à l’Assemblée nationale » etc.

DECLARATION

A PROPOS DU CONSTAT DE L’ABSENCE DE LA GOUVERNANCE DU PAYS PAR LE POUVOIR EN PLACE

 

  1. Depuis le 20 août 2019, suite à la fermeture unilatérale des frontières par le Nigéria, le pays est plongé dans une profonde crise économique et sociale. Au-delà des importateurs réexportateurs de produits querellés par les autorités nigérianes, des milliers de petits et moyens producteurs dans beaucoup de domaines sont précipités dans la faillite avec de lourdes conséquences sur leurs employés, leurs fournisseurs, clients, créanciers et familles. Les marchés, déjà frappés par la mévente, sont entrés dans un coma économique. L’augmentation brutale des prix du carburant importé du Nigéria a plombé le pouvoir d’achat déjà affaibli des populations, et pire en cette période de rentrée scolaire.
    Le pays est en désolation et cela dure depuis bientôt six longues semaines. Et aucune autorité du gouvernement de Talon ne dit rien.

COMMUNIQUE

A PROPOS DU COUP DE FORCE DE TALON CONTRE LE PARTI FCBE

 

Annoncée sur les réseaux sociaux puis confirmée par leurs auteurs, l’information de la délivrance d’un récépissé provisoire de reconnaissance par le pouvoir de Talon à une direction dissidente des FCBE (Forces Cauris pour un Bénin Emergent) a été servie comme événement ce week-end du 21 septembre 2019.
Talon vient de tenter contre le Parti FCBE et son président d’honneur, le président Boni Yayi, le coup de force qu’il avait perpétré contre les partis Renaissance du Bénin (RB) et Parti Social-démocrate (PSD) avec l’appui des traitres en leur sein. Pour les FCBE, ce sont les sieurs Paul Hounkpè et Théophile Yarou, qui apparaissent comme les principaux chevaux de Troie.