LA FLAMME N°381: POUR UNE VRAIE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
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POUR UNE VRAIE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
La lutte contre la corruption, la lutte contre la mafia foncière répond à des nécessités et appelle des prémisses. Comme nécessité, elle s’impose si l’on veut une société juste et épanouie ; si l’on veut édifier un pays développé, probe et assis sur la justice. Comme prémisses, cette lutte a des exigences : la première, le combattant contre la corruption doit lui-même être un modèle de probité et de justice ; ce qui est loin d’être le cas actuellement ; la deuxième, c’est la participation de la population à cette lutte. Sans ces deux conditions, les actions menées dans ce cadre ont des chances de n’être que des coups d’épée dans l’eau. Les combats actuels du Gouvernement de la Rupture (quelque frappantes soient-elles) sont frappées de suspicion légitime, car les protagonistes de ce pouvoir nagent eux-mêmes dans les eaux fétides de conflits d’intérêts. Cependant, il faut dire que ces actions actuelles du gouvernement de la Rupture (en dehors des proclamations de propagande) indiquent simplement une chose : l’avancée de l’idée de probité et de justice dans notre pays et cela souligne d’autant la nécessité pour le peuple de poursuivre ce combat qui fait du chemin et triomphera nécessairement, inévitablement.
La Rédaction.
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LA FLAMME N°379 : LE 11 DECEMBRE, UNE DATE, DEUX SIGNIFICATIONS
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Vive le 11 décembre 1989 !
Il y a des dates qui marquent des tournants dans la vie de tout individu et de
tout un peuple. Bien sûr, des historiens peuvent s’attacher aux conséquences
ultérieures du tournant pris et non au tournant lui-même. Tout simplement
parce que l’intérêt de classe, dans cette discipline sociale qu’est l’histoire
guide les choix. Ainsi, des gens peuvent vouloir célébrer le 11 décembre
1990, le jour où Mathieu Kérékou a promulgué la nouvelle Constitution, et
non le 11 décembre 1989, le jour où une insurrection populaire a mis fin à la
dictature autocratique de Mathieu Kérékou et enterré sa Loi fondamentale.
Comme on l’a dit, tout peut dépendre des intérêts de classe. Des gens peuvent
se satisfaire d’une Constitution qui, à part la prise en compte des libertés
conquises par le peuple insurgé, a donné libre cours au pouvoir au sommet
et rien aux travailleurs et au peuple pour contrôler la gestion du bien public.
Et ce, malgré le pillage observé tout au long des dernières années. Certains
peuvent se satisfaire d’une Constitution qui fait d’une langue étrangère la
langue officielle du pays, dans le prolongement de la colonisation. Et ceuxlà, peuvent vouloir le retour pur et simple du passé, sans tenir compte des
leçons et exigences du peuple. Alors, ils montrent qu’ils n’auront rien oublié,
ni rien appris.
Aujourd’hui que l’on a affaire à une nouvelle dictature autocratique féroce
et criminelle, que faut-il exalter, célébrer, rappeler ? Le souvenir de la
promulgation d’une Constitution ou bien le souvenir d’un combat
insurrectionnel victorieux du peuple renversant une dictature autocratique ?
Le peuple a besoin de puiser dans son histoire des forces pour aller de l’avant.
Et dans le combat pour le renversement de la dictature autocratique de Talon,
il faut célébrer la capacité du peuple, pour l’avoir fait une fois, à vaincre la
nouvelle autocratie.
Alors vive le 11 décembre 1989 !
La Rédaction
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LA FLAMME N°378 : ROMPRE AVEC LES PRATIQUES DU RENOUVEAU DEMOCRATIQUE POUR UN AVENIR MEILLEUR
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Rompre avec les pratiques du passé pour un avenir
meilleur
En finir avec le pouvoir de dictature autocratique de Talon,
l’immense majorité du peuple en convient.
L’appauvrissement extrême sous les multiples taxes et la
faim qui accablent le peuple depuis bientôt cinq ans, le chômage
accru de la jeunesse, constituent les manifestations concrètes de
l’échec de l’autocratie. D’où la certitude de la fin de ce pouvoir
monstrueux. Les protestations populaires, mêmes timides et
isolées, qui commencent par s’observer ici et là en sont des
signes annonciateurs. Les regroupements des acteurs politiques
dans des contrats de combat concrets et pratiques avec les
masses et leurs appels au combat également.
Mais, renverser la dictature autocratique pour revenir à la case
départ ? Bien sûr, le cours de la vie ne ramène jamais exactement
au point de départ, et le renversement de la dictature
autocratique changera certainement des hommes et des choses.
Mais, après soixante ans de stagnation (donc de recul) dont dixsept ans d’une dictature autocratique et trente ans de
Renouveau démocratique, de vol et d’impunité qui ont conduit à
une nouvelle dictature autocratique, le renversement de la
nouvelle dictature, celle de Patrice Talon, sera-t-il un tournant
décisif pour l’envol et l’ascension de notre peuple vers son
émancipation et son développement ?
C’est ce qui est souhaité par le peuple. Et la révolution
philosophique et culturelle de contenu humaniste en cours dans
le monde et patriotique en Afrique dominée et humiliée, en
renforce les possibilités. Mais alors, l’apologie ‘’louangeuse’’ du
passé, sans la critique ouverte des fondements et des pratiques
anti-démocratiques et antipatriotiques de ce passé, doit être
combattue par les démocrates sincères et les patriotes. Les
apologistes de la gouvernance du passé prônent sous des
phrases générales de bonnes intentions le retour au passé, à la
Constitution du passé, à la gouvernance du passé, au maintien
de notre pays sous tutelle étrangère française, à l’exclusion
politique des analphabètes (en français) et des pauvres, à
l’exclusion des travailleurs et des citoyens du contrôle de la
gestion du bien public. Mais ces phrases générales de bonnes
intentions en guise de programme, servent plutôt à cacher le
programme réel de maintien du pays et du peuple dans le
système passé qui nous a conduits dans le gouffre actuel.
La lutte contre l’apologie du passé de corruption, d’impunité et
d’apatridie est nécessaire pour raffermir la détermination du
peuple au combat contre la dictature autocratique de Patrice
Talon qui poursuit fondamentalement le même programme avec
en pire le musellement du peuple. Et alors, le renversement de
cette dictature autocratique sera un tournant décisif pour l’envol
et l’ascension de notre pays vers son émancipation et son
développement au profit du peuple.
La Rédaction
LA FLAMME N°377 : UNE RIPOSTE POPULAIRE CONTRE L'AGRESSION PERMANENTE DES TRAVAILLEURS
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L’autocratie en agression permanente des travailleurs et
du peuple.
Le mode d’existence d’une dictature autocratique, c’est
l’agression permanente des travailleurs et du peuple. Une
agression permanente contre les libertés des travailleurs et
le peuple, sur les ressources des travailleurs et du peuple, une
agression permanente sur l’avenir même du pays.
C’est ce qui a été donné aux travailleurs et aux peuples de subir.
Main basse sur les ressources publiques, et surtout main basse
sur les libertés, main basse sur le droit de représentation
autonome du peuple.
Une des manifestations de cette agression permanente, c’est le
changement desdes jeux au cours du jeu, des règles d’élection au
cours du processus électoral. Après les élections législatives,
après les élections municipales, c’est ce que le pouvoir
autocratique veut encore faire pour les élections
professionnelles devant désigner les représentants des
travailleurs salariés.
Talon et son ministre du Travail, Adidjath Mathis, plus d’un mois,
après que le Comité électoral national des élections
professionnelles est installé, veulent changer les textes devant
régir le vote. Ceci afin d’introduire de façon frauduleuse, le vote
électronique, un vote sans bulletin, sans urne, sans
dépouillement public. Un vote à la merci du commanditaire du
vote électronique, l’autocrate, pour désigner celui qui plait et le
proclamer gagnant.
Pour faire cesser cette agression permanente, une seule
solution : la riposte populaire.
La Rédaction
LA FLAMME N°376 : MOBILISATION POUR FAIRE DE LA CSTB LE PREMIER PORTE PAROLE DES TRAVAILLEURS DU BENIN
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Unité de combat contre la nomination par Talon des
représentants des travailleurs salariés
Le 17 novembre 2020, le 1er Secrétaire du Parti, Philippe
NOUDJENOUME, a formulé une « adresse à faire élire la
Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB)
comme première porte- parole des travailleurs en faisant échec
au plan de talon de nommer les représentants syndicaux ».
Cette adresse vient après de nombreux alertes et appels de la
CSTB elle-même et l’implication des démocrates de la Diaspora
béninoise avec le communiqué en date du15 novembre 2020 du
Collectif pour la Sauvegarde de la Démocratie au Bénin (CSDB)
« Contre la ruse et la rage pour la nomination des représentants
des travailleurs du Bénin ».
Les expériences de tous les peuples et celles propres du peuple
béninois, indiquent que l’unité nécessaire du peuple au combat
pour son émancipation s’obtient et se renforce dans la lutte. Le
combat contre la dictature autocratique et la victoire inéluctable
du peuple demande l’unité de combat concret et pratique aux
côtés des travailleurs salariés, des ouvriers, des paysans, des
artisans, des vendeurs et vendeuses des marchés, des étudiants
et scolaires, des jeunes, bref des composantes importante du
peuple en lutte pour vaincre l’autocratie. Ce sont les combats de
ces composantes du peuple pour le pain et la liberté, dont celle
de leur représentation autonome du pouvoir dictatorial, qui
nient et sapent la base de l’autocratie. Au-delà des
proclamations et dénonciations nécessaires du sommet, l’unité
du peuple se forge, se consolide dans l’action solidaire et le
soutien pratique de tous les démocrates et patriotes. On peut
dire que c’est l’implication de tous les démocrates et patriotes
pour ces actions de solidarité et de soutien qui fonde et
consolide l’unité réelle contre le pouvoir oppresseur et affameur.
L’appel de Philippe NOUDJENOUME à toutes les composantes du
peuple à faire élire la CSTB, première porte-parole des
travailleurs salariés et empêcher Talon qui a nommé les députés,
les maires, les doyens d’université, de nommer maintenant les
représentants des travailleurs salariés pour en faire ses porteparole, est un appel à l’unité dans l’action de tous les démocrates
et patriotes.
Et à la tâche, le peuple vaincra !
La Rédaction