27 Avril 1972 – 27 Avril 2022
Il y a 50 ans disparaissait Kwame N’krumah

 

Parmi les grands combattants qui ont contribué à la libération du continent africain figure aux premiers rangs Kwamé N'KRUMAH le père de l'indépendance du Ghana. Qui est-il en réalité?

 

Editorial

Vive le 1er mai ! Vive la fête du Travail !

 

Dimanche prochain, la classe ouvrière commémore le 1er mai 2022 au terme de deux ans de dures épreuves subies pendant la crise sanitaire du Covid-19 dont s’est servi le grand capital et ses gouvernements pour l’enfermer, aggraver ses conditions de vie, lui arracher de nombreux acquis sociaux au profit d’un enrichissement scandaleux des grandes multinationales.


Cette crise sanitaire se situe au cœur d’un bouleversement mondial en cours avec le développement des conflits inter-impérialistes ; ce qui débouche sur les guerres qui revêtent de plus un caractère mondial: la guerre de l’Ukraine en cours en est une illustration.


Le monde issu de la deuxième guerre mondiale s’effondre. De nouveaux rapports de forces s’établissent. Les peuples dominés voient plus que jamais la domination et l’exploitation impérialistes renforcées. Le cas de la France en tant que puissance coloniale rétrograde est illustratif de la cruauté et de la rapacité impérialiste.


Le prolétariat n’a d’autre issue que la lutte pour la survie et la fin de l’esclavage salarial. Les peuples dominés n’ont d’autre issue que celle de la révolution patriotique et anti-impérialiste.


Au Bénin, les travailleurs et le peuple dans son ensemble subissent depuis des mois une famine et une cherté des denrées rarement vues sous nos cieux. Certes, le phénomène est conjoncturellement mondial. Mais, notre Parti le dit et le motive à travers maintes publications avec référence des textes, des dates et chiffres à l’appui ; c’est le pouvoir de la Rupture qui a planifié la ruine et la famine au Bénin, et son Chef Talon organise des mises en scènes, comme le 26 avril dernier sur la « revalorisation des salaires », pour endormir les travailleurs et le peuple.


Et au vu de la famine et de la cherté de la vie, au vu de la décision d’installation d’une force d’agression française (Barkhane) sur notre sol, au vu des assassinats quotidiens de nos braves soldats, les travailleurs et l’ensemble du peuple du Bénin, n’ont d’autre issue que de se lever pour dire non, pour se battre pour la vie, pour la survie, contre l’exploitation sauvage et pour la dignité de la Patrie.


La Rédaction