Fils du peuple morts pour la patrie
Politique systématique d'abandon et de mépris du pouvoir de la rupture


Le 11 avril 2022, une attaque terroriste dans le Parc de la Pendjari a fait officiellement cinq (05) morts et des blessés dans le rang des militaires.
Quelques jours après cette attaque meurtrière, nous avons vu sur des réseaux sociaux que ce sont les parents des victimes qui enterrent leurs morts parce que les corps leur sont abandonnés. C'est par exemple le cas du soldat HOUESSOUBO G. Albert dont le corps a été exposé dans des conditions déplorables, révoltantes même au cours de ses obsèques. Le tout à la charge de ses parents tout comme s'il s'agissait d'un enterrement de personnes ordinaires dans une famille.

 

A PROPOS DE LA CROISSANCE DU PIB AU BENIN
MIRAGES ET REALITES CONCRETES

 

Le dimanche 17avril 2022, le porte-parole du gouvernement, Léandre Houngbédji a encore accaparé les plateaux de la télévision pour louanger les performances économiques. Il a parlé de la note B+ donnée par l’agence américaine Fitch et du taux de croissance évalué à 7,2% en 2021. A partir de cette notation et du taux de croissance, Mr Léandre Houngbédji laisse entendre que cela signifierait le développement du pays et ensuite l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et de la population. Rapportant ces propos, le journal gouvernemental "La Nation" du mardi 19 avril écrit « En maintenant la note B+, l’agence Fitch n’a donc fait que peindre ce que vivent au quotidien les citoyens. Entre autres, il est relevé l’amélioration de la qualité de la gestion financière et la pertinence des mesures en faveur des entreprises et des travailleurs pendant la pandémie….S’agissant des prix, leur constance s’explique surtout par les dernières décisions du gouvernement. » Dans le même ordre d’idée, le journal "La Nation" cite comme témoignage les chiffres de croissance économique de 2021 publiés le 15 avril 2022 par l’Institut national de la statistique. Encore une fois, le gouvernement de Talon tente de duper les travailleurs et le peuple en semant la confusion entre taux de croissance économique et développement, entre fort taux de croissance et amélioration des conditions de vie des travailleurs.

 

Editorial

Engraisser ses serviteurs et affamer le peuple


La fixation des salaires des Secrétaires exécutifs des mairies suscite beaucoup e colère au sein des populations ; c’est un scandale de plus dans le Bénin de la rupture. En même temps que Patrice Talon distribue des salaires mirobolants à ses serviteurs dans les mairies, il pressure le peuple qui ploie sous les difficultés. Alors que les masses souffrent la faim dans le ventre et que la jeunesse diplômée se retrouve sans emploi après de laborieuses études, le pouvoir parle d’accroissement du PIB et s’en glorifie pour tenter de semer des illusions de prospérité. Or, l’accroissement du PIB ne signifie pas développement automatique d’un pays. La question, c’est à qui cela profite ?


Concernant les prochaines élections législatives, le Parti « Les Démocrates » vient de lancer un Appel où il pose des conditions pour sa participation aux élections. Il en découle que la pression populaire augmente pour empêcher le pouvoir et les renégats de duper l’opinion internationale à propos des élections à venir. Pendant ce temps, au niveau de la guerre en Ukraine, les peuples africains continuent de faire pression sur leurs dirigeants pour qu’ils arrêtent de s’aplatir devant l’OTAN et ses membres comme ils en ont eu l’habitude jusque-là. Le vent du patriotisme anti-impérialiste gagne du terrain.


La Rédaction

 

Editorial


Halte au pouvoir affameur du peuple !


Trois semaines après les mesures soi-disant contre la cherté de la vie, la situation n’a pas bougé. Aucun impact positif sur le terrain, de Grand-Popo à Natitingou, d’Abomey-Calavi à Malanville. Il se révèle que ces mesures du 23 mars sont de la poudre jetée aux yeux des masses pour masquer la responsabilité du pouvoir de Talon comme cause de la faim et de la vie chère au Bénin.
Et comme il est clairement établi que c’est le Pouvoir de la Rupture qui a causé la cherté des produits et planifié la famine au Bénin, il revient donc au Gouvernement de Talon de prendre immédiatement des mesures efficaces pour y mettre fin.
Il revient en retour aux masses de renforcer leurs luttes pour exiger du Gouvernement la suppression et /ou la réduction des multiples impôts et taxes créés depuis l’arrivée au pouvoir du Gouvernement de la Rupture en 2016; la restauration des structures de prévoyance sociales tels l’ONS et l’ONASA et leur approvisionnement conséquent ; l’arrêt des déguerpissements et casses sauvages des entreprises de survie des petits producteurs ; la suppression dans l’administration publique des corps des précaires, corvéables et taillables à merci, comme les AME; l’abrogation des mesures de radiation et de licenciement de fonctionnaires pour cause politique et leur réintégration à la fonction publique; l’augmentation substantielle des salaires.
Halte au pouvoir affameur du peuple !
La Rédaction

E ditorial

 Editorial

Des sorties médiatiques du pouvoir pour se moquer du
peuple qui a faim


N'ayant rien à offrir au peuple qui a faim et qui croule
sous la cherté de la vie, Talon a organisé l’exhibition
de ses principaux piliers, le président de l’Assemblée
nationale, le ministre d’Etat chargé de l’Economie et des
finances sur les plateaux de télévision pour dire que les causes
de ces malheurs qui accablent le peuple viennent de la Covid19, de la guerre en Ukraine ou des pays voisins. Au fond, une
moquerie et une provocation de plus contre le peuple affamé.
Car tout le peuple sait, car le vivant douloureusement dans sa
chair que ni la Covid-19, ni la guerre en Ukraine, ni les pays
voisins, encore moins des "commerçants véreux" ne sont
responsables, mais que c’est Talon qui a programmé depuis
son arrivée au pouvoir et créé la faim pour le peuple au Bénin.
Par ailleurs, nul ne peut oublier que par ses déclarations
publiques, le président Talon lui-même a toujours indiqué que
le sort du peuple ne constitue pas le premier et principal souci
du pouvoir de la Rupture.
Le peuple qui a faim comprend qu’il ne peut avoir gain de cause
qu’en poursuivant le combat contre la faim planifiée et
entretenue par Talon, pour la suppression des taxes et impôts
injustes, la reconstitution des structures de prévoyance sociale
et la libération du pays du joug du pouvoir de la Rupture.
La Rédaction

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05 Avril 2010 – 05 Avril 2022
Il y a 12 ans disparaissait Pascal FANTODJI

Déjà 12 ans que le peuple
béninois et l'ensemble des
peuples opprimés du monde
ont perdu un de leurs chefs.
Il s'appelle Pascal FANTODJI,
membre fondateur du Parti
Communiste du Dahomey
(PCD) aujourd'hui (PCB) en
1977. Il est resté le principal
dirigeant du Parti dans son
édification sur ses bases
idéologiques, théoriques, politiques (stratégique et tactiques)
et organisationnelles jusqu’à sa mort en 2010. Comme cela, il a
dirigé la Convention du Peuple, la vaste organisation autour du
Parti, ayant conduit le mouvement insurrectionnel du 11
décembre 1989 qui a sonné le glas de l'autocratie de KérékouPRPB. Voici en réalité le vrai et principal acteur de l'avènement
de la démocratie au Bénin en 1990.
L'histoire de ce grand homme est cachée à la jeune génération.
Au lieu de son histoire, c'est plutôt celle des tortionnaires et
comploteurs qui est enseignée. Ce sont plutôt les récupérateurs
du mouvement insurrectionnel et libérateur du peuple Béninois
de 1989, les serviteurs de l'impérialisme français qui sont
célébrés et présentés à la jeune génération comme acteurs de
la démocratie. Et c'est cela le vrai objectif de la conférence dite
nationale de 1990: Effacer l'histoire du mouvement populaire
au Bénin et nier ses victoires. Cela, Pascal FANTODJI l’a perçu et
a caractérisé la Conférence de Marché de Dupes.
Trente ans après, le marché de dupes qu'incarnait cette
conférence dite nationale comme l'indiquait déjà Pascal
FANTODJI s'est révélé. Les coups d’Etat constitutionnels
restaurant les autocraties (Togo, Bénin, Côte d’Ivoire) et les
putschs (Mali, Guinée, Burkina Faso) balayant les régimes issus
de ces conférences ont sonné leur mort. L’écart est devenu trop
grand entre la conscience montante des peuples et ces régimes
corrompus et asservis à l’impérialisme français.
Cette conscience montante, patriotique comble l’insuffisance
observée par Pascal FANTODJI à propos des mouvements
populaires de 1990 : « A regarder les choses de près, la
révolution sociale au Bénin de Décembre 1989 à février 1990
s'est arrêtée à mi-chemin parce que la conscience antiimpérialiste a été insuffisante », affirmait-il, indiquant ainsi la
ligne de l’effort principal pour la victoire.
Partout aujourd’hui en Afrique, la conscience anti-impérialiste
monte et particulièrement le pacte colonial est rejeté. Cette
conscience marque ses premières victoires, comme le rejet de
la tentative de recolonisation au Bénin en 2016 ou le renvoi en
cours des troupes d’occupation françaises du Mali. Et la
détermination au combat sur cette voie apportera à coup sûr le
triomphe du patriotisme au pouvoir pour l’émancipation de
notre peuple et des peuples afriains.
ALORS, GLOIRE IMMORTELLE A PASCAL FANTODJI !