EDITORIAL

Clarification du paysage politique

Le dépôt des candidatures pour les élections présidentielles
exclusives d’avril 2021 a donné lieu à une certaine
clarification du paysage politique. L’autocrate Talon et ses
blocs déjà connus sont de la partie. Mais le triste spectacle offert
par les partis « Les Démocrates » et autres regroupés dans un
Front de Restauration de la Démocratie, collectif dit de
l’opposition pour aller déposer à qui mieux mieux des
candidatures, éclairent sur les véritables intérêts défendus par
ces "restaurateurs" de la démocratie. Le peuple a pu voir en
direct que ces hauts bourgeois ne défendent que leurs intérêts,
étrangers à son sort et ne ratent aucune occasion pour chercher
à se placer à la bonne place à cet effet. Les voilà, "les
restaurateurs" de la démocratie qui veulent le retour en arrière
à la Constitution de 1990 pour le maintien du pacte colonial et
de notre pays dans l’Enclos français !
Alors aussi désolant que soit ce spectacle, il éclaire et éduque. La
jeunesse, les travailleurs peuvent savoir maintenant que c’est du
côté des combattants du peuple que se trouvent, la constance,
la cohérence, l’attachement indéfectible à leurs intérêts. Et ils se
convaincront que les véritables perspectives pour le salut du
peuple sont celles données quotidiennement par Philippe
NOUDJENOUME qui, avec tous les démocrates patriotes appelés
au sein de la grande Alliance Pour la Patrie (A.P.P), œuvrent au
renversement populaire du pouvoir autocratique et à
l’instauration d’un gouvernement patriotique et de probité.
La Rédaction

EDITORIAL

La détermination pour transformer la légitimité en
légalité

Tout ce que notre pays connaît de démocrates sincères
s’est réjoui d’un événement au début de cette semaine :
la victoire proclamée de la CSTB (Confédération Syndicale
des Travailleurs du Bénin) le lundi 25 janvier 2021 par le
Ministère du Travail à l’issue de la 3ème édition des élections
professionnelles du 24 janvier. La joie du peuple vient de la
défaite infligée au gouvernement de Talon et à tous ses agents
syndicaux regroupés, unis et nourris autour de lui dans le fameux
Conseil National de Dialogue Social.
Mais surtout, cette joie exprime un espoir, l’espoir que la
détermination au combat autour d’idéaux démocratiques et
patriotiques finit par vaincre.
En effet, tout le monde a vu que le pouvoir de Talon a mis en
œuvre des dispositifs de fraude, modifié les textes, donc les
règles du jeu pendant le processus pour introduire le vote
électronique complètement inadapté à la situation actuelle du
pays. La proclamation de la victoire de la CSTB a été possible à
cause d’une part, de la grande mobilisation des travailleurs pour
la CSTB, et d’autre part, surtout du rejet clairement exprimé
partout par les travailleurs mobilisés et déterminés à la base des
Centrales syndicales partisanes de Talon. Les travailleurs ont
sapé les racines syndicales de Talon à la base pour faire gagner
leur cause. La reconnaissance légale de la large et prépondérante
légitimité de la CSTB au sein des travailleurs salariés a donc été
imposée au pouvoir de Talon.
Alors, cette victoire de la CSTB donne une leçon : l’organisation
et la détermination du peuple à combattre et saper les
répondants de la dictature autocratique de Talon partout à la
base aboutiront à son renversement inéluctable. La
détermination du combat transformera à coup sûr la légitimité
des exigences démocratiques et patriotiques du peuple en une
autre légalité, démocratique, patriotique et de probité.
La Rédaction

EDITORIAL

La candidature de Talon à un second mandat : un
nouveau défi contre le peuple.

En violation de la parole donnée et après mille subterfuges
pour couvrir le parjure, Talon a finalement lâché la vérité :
sa candidature à un second mandat. Toutes les campagnes
de suscitations de sa candidature, pratiques propres aux
dictateurs, toutes les tournées dites de reddition de compte dans
les communes ont servi à cela. Talon veut perpétuer son pouvoir
de dictature autocratique et par des élections iniques, exclusives,
pour sa victoire d’avance truquée. Après avoir nommé les
députés, ensuite les maires, Talon veut se re-nommer lui-même
Président à l’instar de ces empereurs qui se couronnent euxmêmes.
Cette candidature de Talon est par conséquent un défi renouvelé
de l’autocrate contre le peuple qu’il sait hostile à son système
d’oppression et de brigandage d’Etat. Les réprobations sourdes
qui fusent de toutes parts du sein des masses populaires, les
dénonciations des partis non affidés, des organisations de la
société civile, des démocrates ici et de par le monde pour
condamner ces élections de candidature unique déguisée,
montrent que le peuple ne se sent nullement impliqué dans la
vaste mascarade en cours. L’idée de voir se prolonger la politique
de famine, de ruine et d’appauvrissement, le joug des lois
scélérates d’un pouvoir tyrannique ne peut qu’éveiller
davantage, réveiller le peuple à mieux s’organiser, se lever pour
renverser la dictature autocratique. Afin de satisfaire ses
aspirations démocratiques et également patriotiques arrivées
complètement à maturité et à l’ordre du jour.
La Rédaction

EDITORIAL

L’affirmation du camp du patriotisme

Le 09 janvier 2021 a connu la proclamation de l’Alliance Pour
la Patrie (A.P.P). Les initiateurs, dans leurs déclarations et
résolutions ont indiqué l’orientation et les objectifs de
façon claire : « Nous, Démocrates Patriotes, représentant des
Béninois tant de l’Intérieur que de la Diaspora, déterminés,
contre vents et marées, à arracher notre chère Patrie des griffes
du néo-colonialisme décadent, du sous-développement et de la
pauvreté organisés, et à édifier un Bénin maîtrisant ses
ressources, un Bénin démocratique, développé et épanoui, réunis
ce jour 07 janvier 2021, Décidons d’œuvrer à la mise en place d’un
Gouvernement Patriotique, Démocratique et de Probité en vue de
l’édification d’une République Indépendante et Démocratique. »
Toutes les femmes et tous les hommes qui veulent d’un Bénin
développé et épanoui ont désormais un camp : l’APP. Les
combats pour le renversement de la dictature autocratique de
Talon et pour sortir du pacte colonial, conditions pour une
démocratie véritable et pour le développement du pays au profit
du peuple, ont désormais un cadre épanouissant. Le rêve d’un
Bénin, prenant et mettant en œuvre ses ressources et moyens,
langues, monnaie, institutions ancrées dans ses cultures, avec
des patriotes au pouvoir, a pris forme. On assiste ainsi à la
concrétisation et à l’illustration au Bénin de l’élan actuel de toute
l’humanité, de cette révolution culturelle à l’échelle mondiale,
qui rejette l’étouffement de tout être, de tout pays sous le genou
d’un autre.
Par les combats, le rêve prendra corps dans une révolution
sociale qui instaurera un Gouvernement Patriotique et de
Probité sur les ruines du pouvoir décadent de Patrice Talon, et la
défaite des hauts bourgeois défenseurs du pacte colonial.
La Rédaction.

EDITORIAL

Notre pays, le Bénin doit avoir sa propre monnaie.

Il est maintenant connu de tous que la monnaie que nous
utilisons, le franc CFA n’est pas notre monnaie. C’est la monnaie
fabriquée pour nous par la France depuis la colonisation et qui
continue après l’indépendance. C’est la monnaie de la France et
qui lui permet de drainer nos ressources. Nous, on travaille et un
autre, la France garde l’argent. Nous sommes comme des
esclaves : l’esclave travaille et c’est le maître qui garde l’argent.
Dans le cas du franc CFA, il est même connu que sur 100 francs
que nous produisons, 80 francs vont à la France et 20 francs
restent dans le pays. Sur ces 20 francs, les amis et complices de
la France qui sont portés à la tête de notre pays pillent encore
une partie. Alors le pays n’avance pas, le chômage s’étend et la
misère du peuple s’aggrave.
Les pays africains de la CEDEAO ont décidé d’avoir une monnaie
commune, nommée ECO. Mais là encore, la France met les
bâtons dans les roues. Le président français, Emmanuel Macron,
veut encore s’accaparer de cette monnaie. Avec Ouattara, il a
organisé ce sabotage en décidant de mettre fin au franc CFA et
de l’appeler aussi Eco. Il a fait voter par l’Assemblée nationale de
la France la fin du franc CFA. Ce qui montre encore davantage
que c’est à la France qu’appartient cette monnaie. Même des
députés démocrates français ont dénoncé la poursuite de cet
esclavage.
Alors, il est temps. Enfants du Bénin debout ! Chantons-nous
tous les jours. La traduction en la langue de cet hymne national
dit avec raison, « levons-nous pour être nous-mêmes ! » Nous
devons sortir de l’esclavage monétaire. Nous devons avoir notre
propre monnaie. Comme le Ghana, le Nigéria, la Gambie.
La Rédaction.