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EDITORIAL
Que vive le Parti Communiste du Bénin !
Décembre 1977 Décembre 2020, cela fait 43 ans que naquit le Parti Communiste du Dahomey, aujourd’hui Parti Communiste du Bénin. Dans la mise en oeuvre de sa détermination à lutter pour la libération de notre pays du joug étranger pour construire un pays resplendissant, il est devenu naturellement la cible à abattre par les impérialistes et tous les agents de l’étranger à qui profite la situation actuelle. Mais le Parti Communiste, créé sur la base d’une théorie solide, une étude constante des réalités de notre pays qui lui permet une liaison avec les aspirations profondes du peuple, se révèle coriace, tenace et vivace. Il a pu vaincre la force brutale de la dictature autocratique de Mathieu Kérékou, rester ferme contre la force répressive, haineuse et corruptrice des pouvoirs du Renouveau Démocratique. Aujourd’hui, il fait face à une nouvelle autocratie, tyrannique, celle de Patrice Talon.
Les communistes peuvent être fiers du parcours accompli par leur Parti dans la confiance que la révolution triomphera pour que notre pays, le Bénin, rattrape tous les retards de son développement.
Il ne fait alors aucun doute que notre peuple, qui a réussi sous les conseils et la direction du PCB à renverser le pouvoir autocratique de Mathieu Kérékou, réussira aussi à renverser celui autocratique de Patrice Talon pour un gouvernement patriotique et de probité.
Vive le Parti Communiste du Bénin !
La Rédaction.
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EDITORIAL
Au peuple d’agir
Talon après avoir renié la parole donnée de ne faire qu’un
seul mandat, par sa tournée auprès de ses grands électeurs
dans 60 communes, a fini la campagne électorale pour sa
perpétuation au pouvoir. Il nommera ses accompagnateurs, il se
fera proclamer élu par la Cour Constitutionnelle comme il est
devenu la mode dans la sous-région.
Tous ceux qui sèment des illusions électoralistes, tous ceux-là qui
propagent que l’on peut défaire la dictature autocratique par les
urnes se révèlent plus nettement comme des candidats à
l’accompagnement de Talon.
Le peuple affamé et opprimé peut se convaincre que c’est à lui
d’agir directement pour renverser l’autocratie qui l’affame et
l’opprime. Et il ira d’autant plus vigoureusement, plus hardiment
en consentant tous les sacrifices nécessaires, qu’il se concainc
que ce n’est pas pour revenir au passé, mais pour aller de
l’avant : se donner, après le renversement de Patrice Talon, un
gouvernement patriotique et de probité.
Le peuple agira, car il en a l’expérience. A tous les patriotes de
redoubler d’efforts et d’ardeur pour l’y aider.
La Rédaction
Lire la suite : LA FLAMME N°380: AU PEUPLE D'AGIR POUR ALLER DE L'AVANT
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EDITORIAL
POUR UNE VRAIE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
La lutte contre la corruption, la lutte contre la mafia foncière répond à des nécessités et appelle des prémisses. Comme nécessité, elle s’impose si l’on veut une société juste et épanouie ; si l’on veut édifier un pays développé, probe et assis sur la justice. Comme prémisses, cette lutte a des exigences : la première, le combattant contre la corruption doit lui-même être un modèle de probité et de justice ; ce qui est loin d’être le cas actuellement ; la deuxième, c’est la participation de la population à cette lutte. Sans ces deux conditions, les actions menées dans ce cadre ont des chances de n’être que des coups d’épée dans l’eau. Les combats actuels du Gouvernement de la Rupture (quelque frappantes soient-elles) sont frappées de suspicion légitime, car les protagonistes de ce pouvoir nagent eux-mêmes dans les eaux fétides de conflits d’intérêts. Cependant, il faut dire que ces actions actuelles du gouvernement de la Rupture (en dehors des proclamations de propagande) indiquent simplement une chose : l’avancée de l’idée de probité et de justice dans notre pays et cela souligne d’autant la nécessité pour le peuple de poursuivre ce combat qui fait du chemin et triomphera nécessairement, inévitablement.
La Rédaction.
Lire la suite : LA FLAMME N°381: POUR UNE VRAIE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION
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EDITORIAL
Vive le 11 décembre 1989 !
Il y a des dates qui marquent des tournants dans la vie de tout individu et de
tout un peuple. Bien sûr, des historiens peuvent s’attacher aux conséquences
ultérieures du tournant pris et non au tournant lui-même. Tout simplement
parce que l’intérêt de classe, dans cette discipline sociale qu’est l’histoire
guide les choix. Ainsi, des gens peuvent vouloir célébrer le 11 décembre
1990, le jour où Mathieu Kérékou a promulgué la nouvelle Constitution, et
non le 11 décembre 1989, le jour où une insurrection populaire a mis fin à la
dictature autocratique de Mathieu Kérékou et enterré sa Loi fondamentale.
Comme on l’a dit, tout peut dépendre des intérêts de classe. Des gens peuvent
se satisfaire d’une Constitution qui, à part la prise en compte des libertés
conquises par le peuple insurgé, a donné libre cours au pouvoir au sommet
et rien aux travailleurs et au peuple pour contrôler la gestion du bien public.
Et ce, malgré le pillage observé tout au long des dernières années. Certains
peuvent se satisfaire d’une Constitution qui fait d’une langue étrangère la
langue officielle du pays, dans le prolongement de la colonisation. Et ceuxlà, peuvent vouloir le retour pur et simple du passé, sans tenir compte des
leçons et exigences du peuple. Alors, ils montrent qu’ils n’auront rien oublié,
ni rien appris.
Aujourd’hui que l’on a affaire à une nouvelle dictature autocratique féroce
et criminelle, que faut-il exalter, célébrer, rappeler ? Le souvenir de la
promulgation d’une Constitution ou bien le souvenir d’un combat
insurrectionnel victorieux du peuple renversant une dictature autocratique ?
Le peuple a besoin de puiser dans son histoire des forces pour aller de l’avant.
Et dans le combat pour le renversement de la dictature autocratique de Talon,
il faut célébrer la capacité du peuple, pour l’avoir fait une fois, à vaincre la
nouvelle autocratie.
Alors vive le 11 décembre 1989 !
La Rédaction
Lire la suite : LA FLAMME N°379 : LE 11 DECEMBRE, UNE DATE, DEUX SIGNIFICATIONS
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EDITORIAL
Rompre avec les pratiques du passé pour un avenir
meilleur
En finir avec le pouvoir de dictature autocratique de Talon,
l’immense majorité du peuple en convient.
L’appauvrissement extrême sous les multiples taxes et la
faim qui accablent le peuple depuis bientôt cinq ans, le chômage
accru de la jeunesse, constituent les manifestations concrètes de
l’échec de l’autocratie. D’où la certitude de la fin de ce pouvoir
monstrueux. Les protestations populaires, mêmes timides et
isolées, qui commencent par s’observer ici et là en sont des
signes annonciateurs. Les regroupements des acteurs politiques
dans des contrats de combat concrets et pratiques avec les
masses et leurs appels au combat également.
Mais, renverser la dictature autocratique pour revenir à la case
départ ? Bien sûr, le cours de la vie ne ramène jamais exactement
au point de départ, et le renversement de la dictature
autocratique changera certainement des hommes et des choses.
Mais, après soixante ans de stagnation (donc de recul) dont dixsept ans d’une dictature autocratique et trente ans de
Renouveau démocratique, de vol et d’impunité qui ont conduit à
une nouvelle dictature autocratique, le renversement de la
nouvelle dictature, celle de Patrice Talon, sera-t-il un tournant
décisif pour l’envol et l’ascension de notre peuple vers son
émancipation et son développement ?
C’est ce qui est souhaité par le peuple. Et la révolution
philosophique et culturelle de contenu humaniste en cours dans
le monde et patriotique en Afrique dominée et humiliée, en
renforce les possibilités. Mais alors, l’apologie ‘’louangeuse’’ du
passé, sans la critique ouverte des fondements et des pratiques
anti-démocratiques et antipatriotiques de ce passé, doit être
combattue par les démocrates sincères et les patriotes. Les
apologistes de la gouvernance du passé prônent sous des
phrases générales de bonnes intentions le retour au passé, à la
Constitution du passé, à la gouvernance du passé, au maintien
de notre pays sous tutelle étrangère française, à l’exclusion
politique des analphabètes (en français) et des pauvres, à
l’exclusion des travailleurs et des citoyens du contrôle de la
gestion du bien public. Mais ces phrases générales de bonnes
intentions en guise de programme, servent plutôt à cacher le
programme réel de maintien du pays et du peuple dans le
système passé qui nous a conduits dans le gouffre actuel.
La lutte contre l’apologie du passé de corruption, d’impunité et
d’apatridie est nécessaire pour raffermir la détermination du
peuple au combat contre la dictature autocratique de Patrice
Talon qui poursuit fondamentalement le même programme avec
en pire le musellement du peuple. Et alors, le renversement de
cette dictature autocratique sera un tournant décisif pour l’envol
et l’ascension de notre pays vers son émancipation et son
développement au profit du peuple.
La Rédaction