EDITORIAL

Comprendre les enjeux actuels pour l’émancipation de notre
peuple.

La célébration des 60 ans des indépendances des pays
francophones d’Afrique, tous anciennes colonies de la France, a
donné lieu à des débats, organisés sur tous les médias en
Afrique ainsi que sur les grandes chaines en France même. A
l’échéance des 60 ans d’indépendance de chaque ancienne colonie,
un débat sur France 24 et RFI, les voix officielles de la France dans le
monde a eu lieu.
Et les conclusions étaient les mêmes : les anciennes colonies sont
toujours à la traine, les peuples toujours dans la misère. Leurs
économies sont demeurées celles de traite, productrices et
exportatrices de matières premières, sans transformation dans le
pays, conduisant à un chômage endémique de la jeunesse.
Cette catastrophe générale de dizaine de pays anciennement
colonies françaises doit interpeller à en rechercher une cause,
commune au-delà des spécificités nationales. Alors, on débouche
inévitablement, sur un même programme de base, exécuté par des
dirigeants répondant d’un même patron, des gouverneurs à peau
noire. Le programme commun de gouvernement dans les pays
« Enclos français » d’Afrique.
C’est ce programme commun que camouflent les mots et slogans
généraux, creux, sans contenus concrets et précis que débitent ces
agents. Les nouveaux agents sortis du chapeau, sont présentés
comme "l’homme de la situation". Et ceux déjà au pouvoir, nous
abreuvent des réalisations en infrastructures sans jamais interroger
la situation réelle du peuple, et encore moins le niveau de
développement du pays dans le rattrapage du retard industriel,
scientifique, technique et technologique grandissant qui nous expose
au mépris dans le monde.
Se donner des gouvernements patriotiques, tels sont les enjeux de
l’éveil grandissant des jeunesses en Afrique. Alors, comprendre,
dénoncer et rejeter ce « programme commun de gouvernement des
pays enclos français d’Afrique » devient un passage important pour
le renforcement de la conscience patriotique.
La Rédaction

EDITORIAL

Tentatives de diversion du peuple

Ruse et Rage, la devise officielle de la dictature autocratique
installée au Bénin fait feux de tout bois dans les tentatives
de diversion. Diversion pour imposer des conditions
d’esclaves aux enseignants par la bivalence et des horaires de
bagnards, diversion pour se faire de la publicité électorale pour
2021. C’est ce qu’il a été donné aux travailleurs et au peuple de
constater à travers les deux rencontres organisées en moins d’une
semaine par le dictateur autocrate avec les premiers responsables
syndicaux.
La première rencontre devant exorciser et supprimer le "fétichisme"
des horaires hebdomadaires de trente heures dans l’enseignement
s’est révélée une diversion tragique pour les milliers de « préinsérés ». La seconde rencontre autour du paiement d’une partie
des arriérés aux travailleurs, a caché les vérités sur ces dettes dont
le montant varie au gré des intentions du pouvoir. La propagande
ne prend pas et le pouvoir s’oblige à appeler à la rescousse les
syndicalistes à sa solde qui défilent sur les plateaux de la télévision
publique.
Les tentatives de diversion ne prennent pas. Pour une simple
raison : le peuple a faim, accablé d’impôts et de taxes qui le
ruinent ; il étouffe sous des lois de type esclavagiste et suffoque à
l’idée même d’un prolongement du règne du dictateur autocrate.
L’échec de ces tentatives de diversion indique que le peuple se
lèvera sûrement pour enlever de son cou, le genou de Talon qui
l’étouffe.
La Rédaction

EDITORIAL

Tentatives de diversion du peuple

Ruse et Rage, la devise officielle de la dictature autocratique
installée au Bénin fait feux de tout bois dans les tentatives
de diversion. Diversion pour imposer des conditions
d’esclaves aux enseignants par la bivalence et des horaires de
bagnards, diversion pour se faire de la publicité électorale pour
2021. C’est ce qu’il a été donné aux travailleurs et au peuple de
constater à travers les deux rencontres organisées en moins d’une
semaine par le dictateur autocrate avec les premiers responsables
syndicaux.
La première rencontre devant exorciser et supprimer le "fétichisme"
des horaires hebdomadaires de trente heures dans l’enseignement
s’est révélée une diversion tragique pour les milliers de « préinsérés ». La seconde rencontre autour du paiement d’une partie
des arriérés aux travailleurs, a caché les vérités sur ces dettes dont
le montant varie au gré des intentions du pouvoir. La propagande
ne prend pas et le pouvoir s’oblige à appeler à la rescousse les
syndicalistes à sa solde qui défilent sur les plateaux de la télévision
publique.
Les tentatives de diversion ne prennent pas. Pour une simple
raison : le peuple a faim, accablé d’impôts et de taxes qui le
ruinent ; il étouffe sous des lois de type esclavagiste et suffoque à
l’idée même d’un prolongement du règne du dictateur autocrate.
L’échec de ces tentatives de diversion indique que le peuple se
lèvera sûrement pour enlever de son cou, le genou de Talon qui
l’étouffe.
La Rédaction

EDITORIAL

Rompre avec les pratiques du passé pour un avenir
meilleur


En finir avec le pouvoir de dictature autocratique de Talon,
l’immense majorité du peuple en convient. L’appauvrissement
extrême sous les multiples taxes qui accablent le peuple
depuis quatre ans, le chômage accru de la jeunesse, constituent les
manifestations concrètes de l’échec de l’autocratie. D’où la certitude
de la fin de ce pouvoir monstrueux. Les protestations populaires,
mêmes timides et isolées, qui commencent par s’observer ici et là en
sont des signes annonciateurs. Les regroupements des acteurs
politiques et leurs appels au combat également.
Mais, renverser la dictature autocratique pour revenir à la case
départ ? Bien sûr, le cours de la vie ne ramène jamais exactement au
point de départ, et le renversement de la dictature autocratique
changera des hommes et des choses. Mais, après soixante ans de
stagnation (donc de recul) dont dix-sept ans d’une dictature
autocratique et trente ans de Renouveau démocratique, de vol et
d’impunité, le renversement de la nouvelle dictature, celle de Patrice
Talon, sera-t-il un tournant décisif pour l’envol et l’ascension de notre
peuple vers son émancipation et son développement ?
C’est ce qui est souhaité par le peuple. C’est ce que disent aussi tous
les dirigeants politiques. La révolution philosophique et culturelle de
contenu humaniste en cours dans le monde et patriotique en Afrique
dominée et humiliée, en renforce les possibilités. Mais alors, il y a
nécessité de soumettre le passé au peigne de la critique, d’examiner
et de relever ce qui n’a pas marché. Le silence sur les tares du passé,
suivi souvent de phrases générales et oiseuses de bonnes intentions
en guise de programme, servent plutôt à cacher le programme réel
de maintien du pays et du peuple dans le système passé.
C’est pourquoi la critique, précise, claire est nécessaire pour
raffermir la détermination du peuple au combat et pour rompre avec
les pratiques de fraude, d’aliénation et de corruption du passé. Cette
critique, théorique et pratique est nécessaire au peuple pour se bâtir
un avenir meilleur.
La Rédaction

EDITORIAL

Le système autocratique dans ses œuvres

Talon a beau vouloir s’échiner pour enjoliver sa gouvernance
pour les besoins de communication, la nature autocratique du
système ressort de façon plus crue, plus verte et plus
nauséeuse. Veut-il montrer que les prochaines élections
présidentielles seraient ouvertes, inclusives malgré les multiples lois
liberticides et les barrières anti-démocratiques, dont celle du
parrainage par des députés et maires à sa seule solde, aussitôt
apparait que c’est lui, Patrice Talon qui donnera les parrains aux
autres candidats. C’est lui, le candidat unique, Patrice Talon, qui va
parrainer les autres candidats concurrents. L’autocratie est en œuvre
dans toute sa ruse et sa rage.
Veut-on montrer que l’on s’occupe de l’Ecole de nature coloniale
depuis longtemps en faillite, mais que l’on plâtre er replâtre avec la
création d’un Conseil National de l’Enseignement, la réalité ressort
avec le renforcement du régime de type esclavagiste que l’on tente
d’imposer à la majorité des enseignants, constituée de vacataires
renommés "aspirants" à la fonction enseignante. Une heure
d’enseignement correspond au bas mot à deux heures de travail de
préparation, de correction. Trente heures (30) de cours
hebdomadaires égalent au moins soixante (60) heures. C’est le
système esclavagiste instauré par l’autocratie pour les salariés que
l’on veut étendre à l’enseignement. Encore ici, l’autocratie est en
œuvre dans ses desseins d’écrasement du travailleur et de l’homme
au profit des prédateurs du bien public.
Et dans ses œuvres, l’autocratie désagrège et infirme les discours
louangeurs de ses soutiens et zélateurs, démontre l’inanité de
l’électoralisme, renforce les convictions que seul le soulèvement
déterminé du peuple reste l’alternative salvatrice pour en venir à
bout.
La Rédaction