A propos des listes retenues pour les élections législatives de 2023
Les partis accompagnateurs de l’autocrate Talon


Les partis retenus par les structures du pouvoir autocratique pour les législatives du 08 janvier 2023 sont désormais connus. Il s’agit de l’UPR, du BR, de l’UDBN, de MOELE-Bénin, de FCBE, du MPL et de LD. N’aura été finalement recalé que le parti NFN (Nouvelle Force Nationale) peu connu auparavant.
Mais ce qui fait l’originalité et la nouveauté du choix de la liste des partis, c’est que ce choix s’est opéré en deux temps et en faveur du parti "Les Démocrates". .

 

Editorial

Talon, toujours à la manœuvre pour se donner des accompagnateurs


Les partis retenus par les structures du pouvoir autocratique pour les législatives du 08 janvier 2023 sont désormais connus. Ce qui fait la nouveauté de la liste des partis retenus, c’est le repêchage du parti "Les Démocrates" par la Cour Constitutionnelle qui a piétiné à cet effet le Code électoral. Les dirigeants du parti "Les Démocrates" qui avaient déjà renoncé à toutes les conditions démocratiques pour participer à ces élections, ont devant le naufrage avec la barrière du quitus fiscal posée par le pouvoir, appelé ouvertement à un compromis politique avec Talon. La décision de la Cour Constitutionnelle apparaît ouvertement comme la mise en pratique du deal conclu entre le parti " Les Démocrates" et l’autocrate Talon. Le repêchage de ce parti est par conséquent l’œuvre de Talon, toujours à la manœuvre.

COUPE DU MONDE 2022 AU QATAR
UNE COMPETITION SUR LES CADAVRES DES OUVRIERS


Le 20 Novembre prochain, le monde footballistique sera à l’honneur. Il s’agit de l’ouverture de la coupe du monde 2022 qui aura lieu au Qatar. Cette compétition d’envergure qui autrefois constitue une liesse populaire ne fera pas l’unanimité pour cette fois-ci. Même si certains journalistes sportifs ne cessent d’en faire des éloges et parlent de la belle organisation de cet évènement en raison des nombreux stades construits, et qui aux yeux de tous semblent beaux, la réalité est toute autre.

A propos de l’Apivirine de Valentin Agon
Quand l’Académie met à nu le sabotage des chercheurs béninois par le Gouvernement

Dans sa parution N°2281 du lundi 07 novembre 2022, le quotidien "L’Economiste" publie un article sur la 1ère grande conférence de l’Académie Nationale des Sciences, Arts et Lettres du Bénin (ANSALB). Cette 1ère grande conférence organisée le 27 octobre 2022 à l’Université d’Abomey-Calavi autour du thème : « Covid-19 : Réalité, Enjeux et Perspectives au Bénin » a présenté « les résultats de l’essai clinique sur APIVIRINE contre la Covid-19 ». On y lit : «Aujourd’hui, s’il est une fierté pour nombre de scientifiques et leaders africains de citer « Apivirine » comme une des solutions de médecine traditionnelle africaine contribuant à ralentir et à éradiquer la pandémie du coronavirus, au-delà de son inventeur et de l’équipe à l’œuvre, le mérite revient à l’Etat Burkinabè d’une part pour l’avoir scientifiquement étudié et d’autre part à l’Etat béninois pour avoir accouché cette invention par son digne fils le Dr AGON Valentin aujourd’hui en activité en Amérique du Nord… Il est sans ambages que cette étude sur APIVIRINE a été commanditée, financée et organisée dans son entièreté par la République du Burkina Faso.»

 

FIN DE BARKHANE ANNONCEE PAR EMMANUEL MACRON
TOUTES TROUPES FRANÇAISES HORS D’AFRIQUE !

 


Le mercredi 9 novembre, dans le port de Toulon et sur un bâtiment de guerre de l’armée française, Emmanuel Macron annonce la fin de l’opération Barkhane et promet que dans 6 mois, il présentera une nouvelle orientation de la défense française. Cette déclaration est d’abord un aveu d’échec. Elle est le signe évident que la montée irrésistible de la lutte des peuples africains contre la politique d’agression et d’occupation militaire du continent africain par les troupes militaires françaises, est en train de porter ses fruits. Elle est le signe d’une défaite de l’impérialisme français dans sa politique de provocation permanente contre les peuples africains. En effet, il était de plus en plus clair pour tout observateur que l’expulsion de l’armée française et de ses troupes d’occupation du Mali allait entrainer des bouleversements stratégiques dans la doctrine colonialiste militaire en Afrique. Nous nous retrouvons comme avec la défaite de l’armée coloniale française à Dien Bien Phu en Indochine et plus précisément au Viêt-Nam en 1954. Chassée du Mali, conspuée au Niger, au Burkina-Faso, au Bénin, vouée aux gémonies à travers le continent africain, l’impérialisme français n’avait pas d’autre choix que de faire cette annonce. C’est l’aveu d’une défaite.