Editorial

 

Poursuivez vos actions de prise en charge et
d’entraide face à la démission du Gouvernement.
Depuis le 08 avril 2020, le gouvernement a décidé
dans le cadre de la lutte contre le CORONAVIRUS des
mesures avec création d’une zone cordon isolée du
reste du pays. Depuis lors, les enseignants des
établissements privés du Bénin, étudiants chassés
des cités universitaires et laissés dans la nature sans
possibilité de rentrer dans leurs villages, promoteurs
et employés des compagnies de transports
terrestres (bus, mini-bus taxi), promoteurs et
employés des bars, buvettes et débits de boissons
etc. ont vu leurs activités arrêtées ou très réduites.
Plus de salaires, pas de primes pour les employés
des établissements fermés. Les propriétaires et
promoteurs n’arrivent pas à solder les prêts auprès
des banques et autres institutions de micro-finance.
Depuis lors, toute cette catégorie de citoyens attend
vainement des mesures d’accompagnement. Les
serveurs et serveuses, les vendeuses des bars, des
discothèques, les chauffeurs, les étudiants chassés
des cités ne savent où aller etc. Ailleurs dans les pays
voisins, un minimum est en train de s’accomplir,
même si c’est infime (et à but de légitimation
politique) comme au Togo avec les 20.000/mois au
zémidjan.

DECLARATION
ELECTIONS DU 17 MAI 2020
ET SI LE PRESIDENT PATRICE TALON ARRETAIT LA MASCARADE

 

Le samedi 11 avril 2020, la CENA a invité les 5 partis politiques en course pour le scrutin du 17 mai à une séance d’information et de concertation pour parler de l’organisation des élections et ceci après « la concertation du chef de l’Etat avec les Présidents des institutions ». Suite à cette réunion, les décisions suivantes ont été prises :
« - la poursuite du processus électoral, - les élections sont maintenues au 17 mai 2020,- la campagne sera exclusivement médiatique. Pas de meeting et de caravane, ni de porte à porte. Les partis politiques devront faire usage des médias (TV, radio, presse écrite....), et autres outils tels que mégaphone sur tricycle, charrette.....- La HAAC invitera d'ici à là, les partis politiques à une séance afin de convenir des modalités de mise en œuvre pratique, - la CENA mettra à disposition des agents électoraux (coordonnateurs d'arrondissement, assistants coordonnateurs, membres des postes de vote, des Délégués des partis aux postes de vote......) et, des électeurs, des masques et gel hydro-alcoolique qui seront rendus disponibles sur les lieux du vote. »
Tout ceci appelle plusieurs remarques.
1) Tout le monde sait maintenant, qu’il n’y a plus d’institutions indépendantes dans le pays. Elles sont toutes soumises au Président Talon qui les manipule à sa guise.

Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19
est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des
Etats de notre continent commencent à prendre
quelque peu leur responsabilité face à la
pandémie pour aider leurs populations en
détresse ; depuis notamment ma lettre du 30
Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de
l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir
face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de
consistant ne bouge du côté de notre
Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet
ne vient dynamiser les forces, les générosités du
Bénin et du monde pour créer l’Elan National
vers une Solidarité agissante. Même les
gouvernants ne veulent donner aucun exemple
à la population par un petit geste de sacrifice
pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un
franc de don n’a été annoncé par les Ministres
et autres grands gagneurs de millions de salaires
annoncés dans notre pays dès l’arrivée du
pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été
annoncé par les nombreuses et monopolistiques
entreprises appartenant aux Dirigeants de
la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio.
Rien ne transpire.

ADRESSE N°XXX AU PEUPLE

POPULATION DU BENIN, PRENEZ-VOUS EN CHARGE !

 

Depuis plus de deux mois, l’alerte au COVID.19 est lancé en Afrique ; depuis plus d’un mois, des Etats de notre continent commencent à prendre quelque peu leur responsabilité face à la pandémie pour aider leurs populations en détresse ; depuis notamment ma lettre du 30 Mars 2020, par laquelle j’ai proposé au Chef de l’Etat des lignes directrices de la conduite à tenir face à la guerre sanitaire ; depuis là, rien de consistant ne bouge du côté de notre Gouvernement. Aucune impulsion du Sommet ne vient dynamiser les forces, les générosités du Bénin et du monde pour créer l’Elan National vers une Solidarité agissante. Même les gouvernants ne veulent donner aucun exemple à la population par un petit geste de sacrifice pour l’entraide nationale. Pas un kopeck, pas un franc de don n’a été annoncé par les Ministres et autres grands gagneurs de millions de salaires annoncés dans notre pays dès l’arrivée du pouvoir de la Rupture. Aucun franc n’a été annoncé par les nombreuses et monopolistiques entreprises appartenant aux Dirigeants de la Rupture : SODECO, PVI, ATRAL silence radio. Rien ne transpire.
Pendant que l’on observe dans la sous-région ne serait-ce que le partage des vivres aux populations, des moratoires de paiement de factures d’électricité, d’eau, de loyer pris en charge par l’Etat, pendant que les entreprises en difficulté sont promises à recevoir des aides de l’Etat protecteur, notre pays s’illustre par l’abandon de ses citoyens.

CONDAMNATION DE KOMI KOUTCHE
UN REGLEMENT DE COMPTES POLITIQUES

Le 4 avril 2020, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné l’ancien ministre de YAYI BONI, KOMI KOUTCHE à 20 ans de réclusion criminelle et 100 millions de francs d’amende dans le cadre du "dossier FNM", Fonds National de la Microfinance qu’il avait dirigé de 2008 à 2013.
Tout le monde sait qu’en matière de lutte contre la corruption, Patrice Talon est mal placé pour la conduire. Lui-même a reconnu à deux reprises, devant le Président de la République française et devant l’épiscopat du Bénin qu’il est l’un des principaux bénéficiaires de cette corruption pendant de longues années.
Depuis la création de la CRIET, on remarque que c’est un tribunal dont le rôle est de neutraliser les adversaires politiques. On l’a vu avec Laurent METOGNON